Ibiza n’est pas qu’une île de fêtes éphémères et de sunbeds alignés comme des soldats en plastique. Derrière le miroir aux alouettes de la vida loca, se cache une terre âpre et poétique, où les que voir à Ibiza hors des sentiers battus près d’Eivissa se comptent en criques oubliées, en fincas centenaire et en villages où le temps s’étire comme une sieste d’été. À moins de 30 minutes de la frénésie d’Eivissa (la ville), les collines se parent d’amandiers sauvages, les calanques se font discrètes, et les vieux pêcheurs discutent encore en eivissenc, ce catalan teinté d’arabe et de sel, tandis que les touristes, eux, cherchent désespérément un beach club avec Wi-Fi.
Ici, l’authenticité ne se joue pas en coupon de réduction pour une boat party. Elle se niche dans les détails : le craquement des esparto (fibres végétales) sous les doigts d’une artisan tissant un cesta de junco (panier traditionnel), l’odeur de sofrit pagès (un ragoût de viande et légumes, base de la cuisine locale) qui s’échappe d’une cuisine de casita, ou le silence presque religieux de la Cala Xarraca au petit matin, quand l’eau turquoise reflète les falaises ocre comme un tableau de Sorolla. Pour ceux qui osent quitter les routes goudronnées, Ibiza révèle une âme bien plus complexe que sa réputation de party island.
Entre terre rouge et mer saphir : les joyaux méconnus près d’Eivissa
Commencez par Sa Talaia, le point culminant de l’île (475 m), où la vue embrasse toute la côte ouest, des salines de Ses Salines (classées par l’UNESCO) jusqu’à l’île mystérieuse d’Es Vedrà, ce rocher mythifié que les locaux appellent “la pierre des sirènes”. Les randonneurs aguerris emprunteront le Camí de sa Talaia, un sentier escarpé où poussent thym et romarin, tandis que les paresseux (comme moi) se contenteront d’un cortado au Can Guimo, une finca reconvertie en café-boutique, où l’on sert des ensaimadas (brioches en spirale) encore tièdes. Plus au nord, le village de Sant Carles de Peralta abrite un marché hippie le samedi matin (Las Dalias), mais c’est dans les ruelles adjacentes que bat le cœur vrai de l’île : des ateliers de poterie comme Sa Terra, où l’on façonne des siurells (sifflets en argile, symboles de fertilité), ou la Cooperativa Agrícola, où les vieux paysan·ne·s vendent leur huile d’olive et leur hierbas ibicencas (liqueur locale à base de plantes).
Découvrez les îles Baléares avec Le Routard ! De Minorque et ses criques secrètes à Majorque historique, d’Ibiza la festive à Formentera l’authentique. Ce guide mis à jour propose itinéraires thématiques, activités uniques (petit train de Palma de 1912, plongée dans la réserve marine de Minorque), visites culturelles (centre historique de Ciutadella), plus de 25 cartes détaillées et bonnes adresses. Parfait pour voyager en famille, entre amis ou en solo. Partez à la découverte de ces trésors méditerranéens hors des sentiers battus !
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Pour une baignade sans selfie stick, filez vers Cala Boix, une plage de galets ceinte de pins, où les eaux profondes attirent les plongeurs en quête de posidonia (l’herbe marine protégée qui oxygène la Méditerranée). Les locaux y arrivent tôt, avec des glacières remplies de bullit de peix (un bouillon de poisson épicé, à déguster avec des allioli maison) et des histoires de contrebandiers – car Ibiza fut longtemps un repaire de fraudeurs, bien avant d’être celui des DJ. À l’opposé, Cala Llenya, avec son sable fin et ses dunes sauvages, est un spot idéal pour observer les flamencs (flamants roses) des salines voisines, surtout au coucher du soleil, quand le ciel vire au mauve et que les derniers pêcheurs rentrent avec leurs llagostes (langoustes). Pro tip : évitez les chiringuitos (bars de plage) tape-à-l’œil et privilégiez les casetas familiales, comme El Bigotes, où Juan, le patron, grille encore les poissons sur un feu de sarments, comme au temps de sa grand-mère.
Au cœur des villages secrets autour d’Eivissa : Santa Gertrudis et San Rafael, où l’âme d’Ibiza se dévoile
Oubliez les clubs bondés et les DJ stars. Pour comprendre l’Ibiza authentique, il faut s’enfoncer dans les terres, là où les oliviers tordus par le vent racontent des siècles d’histoire. Santa Gertrudis de Fruitera, ce village blanc niché au centre de l’île, est un havre de paix où les horloges semblent tourner au rythme des siestas. Ici, pas de néons, mais des ruelles pavées bordées de maisons aux volets bleus, et une place centrale ombragée par un arbre de Judée centenaire. Les anciens jouent aux cartes sous les arcades, tandis que les enfants courent entre les tables du Bar Costa, où l’on sert un café caleta (un expresso local coupé de cognac) depuis 1965.
À quelques kilomètres, San Rafael (ou Sant Rafel en catalan) offre une autre facette de cette Ibiza secrète. Connue pour son église néo-gothique aux allures de cathédrale miniature, le village est aussi le berceau de l’artisanat local. Les ateliers de sabateros (cordonniers traditionnels) y côtoient les potiers qui façonnent des siurells, ces figurines en argile sifflantes héritées des Maures. Ne manquez pas la Festa de Sant Rafel en octobre, où les habitants dansent la ball pagès (danse paysanne) jusqu’à l’aube, accompagnés par des xeremies (cornemuses ibizencques).
Entre ces deux villages, les fincas (fermes traditionnelles) produisent encore de l’huile d’olive et du vin selon des méthodes ancestrales. Goûtez le vi de la terra chez Can Rich, un domaine familial où la vendange se fait à la main. Le propriétaire, Joan, vous expliquera comment les Romains plantèrent les premières vignes ici, bien avant que les hippies des années 1960 ne fassent d’Ibiza leur paradis. « Ils croyaient découvrir un Eden, mais nous, on savait qu’il existait depuis toujours », lance-t-il avec un clin d’œil.
Les plages sauvages accessibles en voiture près d’Eivissa : où le sel et le silence règnent en maîtres
Ibiza n’est pas qu’une île de sable fin et de cocktails colorés. Ses côtes cachent des criques où l’on se sent seul au monde, même en plein été. Prenez la route vers Cala Llentrisca, une plage de galets aux eaux turquoise, accessible après 15 minutes de piste depuis Sant Josep de sa Talaia. Ici, pas de transats, juste des pins parasols et le bruit des vagues contre les rochers. Les pêcheurs locaux y laissent parfois leurs nasas (casiers à langoustes), et si vous avez de la chance, vous les verrez rentrer à l’aube avec leur prise.
Plus au nord, Cala Xarraca est une pépite minérale où les sources d’eau douce se mêlent à la mer, créant des bassins naturels tièdes. Les hippies des années 1970 croyaient que ces eaux avaient des pouvoirs guérisseurs – aujourd’hui, les scientifiques y voient surtout un écosystème unique, riche en posidonia (une algue protégée). Attention : la route est étroite, et les locaux n’hésitent pas à klaxonner si vous bloquez le passage avec votre voiture de location. « Ici, on ne se presse pas. Si tu veux du stress, retourne à Playa d’en Bossa », m’a lancé un vieux pêcheur en réparant son filet.
Pour une expérience encore plus sauvage, dirigez-vous vers Ses Salines, près de la pointe sud de l’île. Cette plage de sable blanc, classée Parc Naturel, est un spot privilégié pour observer les flamants roses et les fartons (petits bateaux de pêche traditionnels). Les dunes y sont protégées, et les seuls « équipements » sont des panneau en bois indiquant les nids de tortues caretta caretta. Un conseil : venez tôt le matin pour éviter la chaleur, et apportez de l’eau – le seul bar à proximité est une chiringuito éphémère tenue par un certain Toni, qui sert des bocadillos de calamares depuis 30 ans.
La randonnée jusqu’à la tour de ses Portes : une ascension entre histoire et panoramas à couper le souffle
Si vous pensez qu’Ibiza se résume à des plages, détrompez-vous. La randonnée vers la tour de ses Portes (ou Torre des Savinar) est une plongée dans l’histoire militaire et les paysages lunaires de l’île. Partez depuis le parking près de Cala d’Hort, et préparez-vous à une montée raide de 45 minutes, sous un soleil souvent impitoyable. La tour, construite au XVIIIᵉ siècle pour surveiller les pirates barbaresques, offre une vue à 360° sur Es Vedrà, ce rocher mythique que les locaux appellent « l’île des sirènes ».
En chemin, vous croiserez des figueras de moro (cactus-opuntias) et des llentiscles (genévriers), ainsi que les ruines d’une ancienne alqueria (ferme mauresque). Les panneau explicatifs, en catalan et en espagnol, racontent comment les paysans se réfugiaient ici pendant les raids. Au sommet, le vent souffle fort, et l’on comprend pourquoi les pirates évitaient cette côte battue par les éléments. « Ils préféraient piller Formentera, plus facile d’accès », m’a confié Miquel, un randonneur rencontrée sur place, tout en partageant une barre de ensaimada (pâtisserie locale).
« Ibiza, c’est comme une femme : elle montre ses atouts aux touristes, mais garde ses secrets pour ceux qui prennent le temps de l’écouter. »
Les marchés hippies authentiques à Ibiza : entre babouches, vinyles et hierbas maison
Les marchés d’Ibiza ne sont pas ces bazars à touristes où l’on vend des coquillages made in China. Non, les marchés hippies authentiques sont des institutions où l’on croise encore des viejos hippies (vieilles gloires des années 1970) aux côtés de jeunes artisans locaux. Las Dalias, près de Sant Carles de Peralta, est le plus célèbre. Ouvert depuis 1954, il a vu défiler Jimi Hendrix, Pink Floyd et des milliers de flower children. Aujourd’hui, on y trouve des bijoux en argent fabriqués par des forgerons de Santa Eulària, des robes en lin teint au añil (indigo), et des disques vinyles rares chez Vinilo Paradise, une échoppe tenue par un Français nommé « Le Dauphiné » (personne ne connaît son vrai nom).
Moins touristique mais tout aussi captivant, le marché de Punta Arabí (près d’Es Canar) se tient tous les mercredis depuis 1973. Ici, l’accent est mis sur l’artisanat local : poteries émaillées de Sa Penya, paniers en palmitera (fibre de palmier nain), et même des espardenyes (sandales en chanvre) tissées à la main. Ne partez pas sans goûter le flaó (un gâteau au fromage et à la menthe) chez Ca n’Alfredo, un stand tenu par trois sœurs qui cuisinent selon la recette de leur grand-mère. Et si vous tombez sur un vieux monsieur jouant de la guitare sous un olivier, c’est probablement Pepe, un ancien roadie de Bob Dylan qui vend maintenant des CD de ses compositions.
Où déguster une bullit de peix traditionnelle près d’Eivissa : le saint-graal de la cuisine ibizencque
La bullit de peix n’est pas un simple plat de poisson. C’est une institution, une philosophie, et surtout, le test ultime pour savoir si un restaurant à Ibiza mérite votre confiance. Ce ragoût de poissons locaux (lotte, rouget, saint-pierre), pommes de terre et ñoras (poivrons secs) se déguste en deux services : d’abord la soupe épicée, puis le riz cuit dans le bouillon. Pour l’essayer dans les règles, direction Restaurant Sa Socors, une auberge familiale près de Sant Antoni où la recette n’a pas changé depuis 1930. Le patron, Tomeu, vous racontera comment son arrière-grand-père pêchait lui-même les poissons pour le repas du dimanche.
Autre adresse culte : Can Terra, à Sant Josep, où la bullit est servie avec une vue sur les salines. Ici, on ne vous proposera pas de menu touristique, mais une ardoise avec les prises du jour. Si vous voyez « peix de roque » (poisson de roche), commandez-le sans hésiter – c’est souvent de la vaca (mérou) ou du sarg (sar), deux espèces chères aux pêcheurs locaux. Et pour accompagner, un verre de vi de la terra rouge, bien sûr. « La bullit, c’est comme l’amour : ça se prépare avec patience et ça se partage », résume Marga, la cuisinière, en vous servant une deuxième louche de soupe.
Si vous préférez une version plus moderne (mais tout aussi respectueuse), essayez Es Tragón à Playa d’en Bossa. Le chef, Álvaro Sanz, a travaillé avec Ferran Adrià avant de revenir à Ibiza pour réinventer les classiques. Sa bullit est servie avec une allioli (mayonnaise à l’ail) fumée et des cristaux de sel des salines. Un régal – même si les puristes râlent en disant que « c’est plus de la cuisine, c’est de l’art ».
Les fêtes locales méconnues : quand Ibiza danse au rythme de ses traditions
Les clubs d’Ibiza font la une des magazines, mais les vraies fêtes de l’île se déroulent dans les villages, loin des projecteurs. À Sant Antoni, la Festa de Sant Bartomeu (24 août) est un mélange de procession religieuse et de revetla (fête populaire) où l’on danse autour d’un ball de bot (danse traditionnelle avec castagnettes). Les hommes portent le costume typique : chemise blanche, faixa (ceinture tissée) et barretina (bonnet rouge), tandis que les femmes arbore des robes à volants et des joies (bijoux en or hérités des Maures).
Plus insolite, la Festa des Vermar à Sant Mateu d’Aubarca (dernier week-end de septembre) célèbre la vendange avec des concours de trepitjar raïm (foulage du raisin aux pieds). Les participants, souvent ivres de vi nou (vin nouveau), finissent couverts de jus pourpre, sous les rires des spectateurs. Et si vous passez par Santa Eulària en juin, ne manquez pas la Festa de Sant Joan, où l’on saute par-dessus des feux de joie pour se porter bonheur – une tradition païenne bien antérieure au christianisme.
Menorca, l’île où le temps se fait complice des rêveurs et des flâneurs
Il y a des endroits où la géographie semble avoir été dessinée par un poète ivre de lumière, et Menorca en fait partie. Ici, les cales (ces criques aux eaux turquoise bordées de pins parasols) ne sont pas de simples plages, mais des sanctuaires où l’on vient se perdre pour mieux se retrouver. Prenez Cala Macarella et sa voisine Cala Turqueta, séparées par un sentier de roches blanches érodées par le vent : le premier est un théâtre naturel où les familles minorquines pique-niquent entre deux baignades, tandis que la seconde, plus sauvage, attire les amoureux en quête d’intimité. Les deux partagent cette eau si transparente qu’on dirait du verre liquide, et ces falaises de calcaire qui, au coucher du soleil, prennent des teintes de miel brûlé. Mais attention, les locaux vous le diront avec un sourire en coin : *« Macarella est pour les touristes, Turqueta pour ceux qui savent attendre. »* (Sous-entendu : arrivez avant 10h ou après 17h si vous voulez éviter la cohue estivale.)
Menorca n’est pas qu’une carte postale, c’est aussi une île où la terra (la terre) et la mar (la mer) dictent le rythme depuis des millénaires. Dans l’arrière-pays, le Parc naturel de s’Albufera des Grau, classé réserve de biosphère, est un dédale de lagunes, de marécages et de collines couvertes de garriga (maquis méditerranéen). Ici, les ornithologues viennent observer les ànec collverd (canards colverts) et les martinets (martins-pêcheurs), tandis que les paysans perpétuent la tradition du formatge de Maó, un fromage au lait cru de vache, légèrement salé et affiné dans des grottes humides. Goûtez-le avec un verre de gin de Menorca (oui, les Britanniques ont laissé plus que des forts militaires pendant leur occupation au XVIIIᵉ siècle) et un morceau de sobrassada de porc noir, et vous comprendrez pourquoi les Minorquins ont l’art de transformer le simple en sacré. Les marchés de Ferreries ou de Mercadal regorgent de ces trésors, mais aussi d’artisanat local : des avarcas (sandales en cuir tanné, portées depuis l’époque romaine) aux paniers en junc (joncs tissés), chaque objet raconte une histoire de résistance et d’ingéniosité.
À Ciutadella, l’ancienne capitale, le temps semble s’être arrêté quelque part entre le Moyen Âge et le XIXᵉ siècle. Son port naturel, l’un des plus profonds des Baléares, est encadré par des maisons de maîtres aux balcons de fer forgé, peintes dans des tons pastel qui rappellent Venise. Mais ne vous y trompez pas : Ciutadella n’est pas un musée à ciel ouvert. Le matin, les pêcheurs revendiquent leur espace sur le quai, étalant leurs prises de llobarro (loup de mer) et de calamars, tandis que les vieilles dames discutent en menorquí (le dialecte local, un mélange de catalan et d’arabe) sous les arcades de la Plaça des Born. Le soir, les tables des restaurants comme Ca n’Aguedet ou S’Amarador se remplissent de familles célébrant les festes de Sant Joan (en juin), où les chevaux noirs, décorés de rubans rouges, dansent au rythme des xeremies (cornemuses locales) sous une pluie de pétales de roses. Si vous avez la chance d’y assister, préparez-vous à un spectacle à la fois sofisticat (sophistiqué) et salvatge (sauvage), où le vin coule aussi librement que les larmes de joie.
Pourtant, Menorca reste méconnue comparée à sa voisine tapageuse, Ibiza, où les DJs et les yachts ont remplacé les moulins à vent et les fincas (fermes traditionnelles). Les Minorquins en jouent avec une ironie délicieuse : *« Nous, on garde le calme pour nous »*, m’a confié un vieux paysan alors que je m’extasiais devant un coucher de soleil à Cala en Porter, où les falaises forment un amphithéâtre naturel. Et c’est vrai que l’île, malgré ses 120 plages et ses sites archéologiques uniques (comme les taules, ces monuments mégalithiques en forme de T), refuse obstinément le mass-tourisme. Pas de ballermann (ces complexes hôteliers géants) ici, mais des agroturismes, ces fermes reconverties en gîtes où l’on vous servira un petit-déjeuner avec des figues fraîches cueillies dans l’arbre du jardin. Même la promotion touristique officielle met en avant des slogans comme *« Menorca, vives-la lent »* (« Menorca, vis-la lentement »), un pied de nez à l’hyperconnexion moderne.
Alors, si vous venez, faites-le avec respect et curiosité. Parce que Menorca n’est pas une destination, c’est une manera de viure (une façon de vivre). Et pour en saisir toute la magie, il faut…
- Goûter aux spécialités oubliées : comme le caldero de langosta (ragoût de langouste) à Fornells, ou les crespells (beignets au fromage) des fêtes de Noël.
- Parler aux artisans : demandez à un sabater (cordonnier) de Ciutadella comment il tannait le cuir il y a 50 ans, ou à un potier de Alaior pourquoi ses jarres ont cette forme particulière.
- Se perdre dans les cami de cavalls : ce réseau de sentiers anciens, réservés aux cavaliers, serpente le long de la côte et offre des vues à couper le souffle (et des rencontres inattendues avec des ânes sauvages).
- Assister à une jaleo : ces joutes équestres uniques, où les cavaliers, en costume du XVIIIᵉ siècle, tentent d’attraper un anneau avec une lance, au galop. Un mélange de rodéo et de ballet, typique de l’île.
- Comprendre l’histoire complexe : des Talayots (âges du bronze) aux invasions britanniques, en passant par la domination arabe, chaque pierre ici a une mémoire. Le Museu de Menorca à Maó est un bon point de départ.
