La Canée—ou Chania, comme l’appellent les locaux—n’est pas qu’une carte postale de la Crète avec son vieux port vénitien et ses ruelles pavées. C’est une ville où l’histoire se marie au présent avec une désinvolture qui force l’admiration : des minarets ottomans côtoient des tavernes bruyantes, des pêcheurs réparant leurs filets à l’ombre des fortifications du XVIe siècle, et des montagnes escarpées plongent dans une mer turquoise qui semble sortie d’un mythe. Si vous cherchez les 10 activités incontournables à La Canée (Chania) pour éviter le piège des clichés touristiques, préparez-vous à un mélange de culture profonde, de paysages à couper le souffle et de rencontres qui sentent l’ouzo et le thym sauvage.
Ici, on ne « visite » pas La Canée—on s’y immerge. Que ce soit en dégustant un dakos (une salade crétoise à base de biscuit d’orge, de tomates et de myzithra) dans un kafeneio enfumé, en nageant dans les eaux cristallines de Elafonissi (où le sable rose se mêle aux légendes), ou en assistant à une fête de village où les violons lyra font vibrer l’air jusqu’à l’aube, chaque expérience est une porte entrouverte sur l’âme crétoise. Et attention : les Crétois ne vous laisseront pas repartir sans vous avoir gavé de kalitsounia (feuilletés au fromage) et de récits épiques sur la résistance contre les Ottomans. Bienvenue dans un endroit où l’hospitalité est une religion et où l’ennui n’a pas sa place.
Entre histoire vénitienne et traditions crétoises : le cœur battant de La Canée
Le vieux port de La Canée, avec son phare emblématique et ses docks animés, est le point de départ obligatoire—mais pas pour les raisons que vous croyez. Oui, les tavernes alignées le long des quais servent un paximadi avec des moules à faire pâlir les restaurants étoilés, mais c’est surtout l’énergie du lieu qui captive : les pêcheurs criant leurs prix en grec chantant, les chats somnolents lovés sur des caisses de poisson, et l’odeur de sel mêlée à celle du souvlaki grillé. Ne manquez pas le musée maritime, où des maquettes de navires minoens côtoient des récits de batailles navales—preuve que la Crète a toujours été un carrefour de civilisations. Et si vous tombez sur une panigiri (fête locale) en juillet, vous verrez des grands-mères danser le pentozali (une danse guerrière) avec une agilité qui défie les lois de la physique.
À quelques kilomètres du centre, le village de Therisso, niché dans les montagnes Blanches (Lefka Ori), offre une plongée dans la Crète rurale—celle qui résiste encore à l’assaut des clubs de plage. C’est ici que les habitants se réunissent dans les kafeneia pour jouer au tavli (backgammon) en sirotant un café grec épais comme de la mélasse, et où les murs des maisons portent encore les stigmates des combats contre les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Goûtez le staka, une crème aigre à base de lait de brebis, servie avec des horta (herbes sauvages) cueillies dans les collines. Et si vous osez, demandez à un local de vous emmener dans une mitato (bergerie traditionnelle)—vous repartirez avec des histoires de kleftes (brigands-héros) et une bouteille d’raki maison qui brûle autant qu’elle réconforte.
Découvrez la Crète autrement avec ce guide entièrement repensé ! Des plages paradisiaques d’Elafonissi aux mystères du palais de Cnossos, en passant par le charme vénitien de La Canée, ce compagnon de voyage vous ouvre les portes d’une immersion totale dans l’âme crétoise.
Ce guide vous séduira par ses itinéraires malins adaptés à tous budgets et saisons, ses secrets locaux pour des expériences authentiques, et ses focus dédiés à la randonnée et aux sports nautiques. L’histoire crétoise prend vie à travers 15 sites emblématiques, tandis que la cuisine locale révèle ses trésors santé. Un véritable concentré d’aventures pour transformer votre séjour en odyssée insulaire inoubliable !
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La randonnée dans les gorges de Samaria : une aventure accessible depuis La Canée, même pour les débutants
Imaginez un ruban de pierre calcaire, fissuré par des millions d’années d’érosion, où l’eau a sculpté des parois verticales hautes comme des cathédrales. Les gorges de Samaria, longues de 16 km, sont le joyau sauvage de la Crète, et leur traversée reste l’une des randonnées les plus emblématiques de Méditerranée. Depuis La Canée (ou Chania, pour les intimes), un bus matinal vous dépose à Omalos, le point de départ, après 40 minutes de route sinueuse à travers des oliveraies et des villages où le temps semble s’être arrêté. Les Crétois appellent cette randonnée « le grand passage » (« ο μεγάλος διάβαση »), et ce n’est pas volé.
Pour les débutants, pas de panique : le sentier est bien balisé, avec des points de repos ombrés (et des toilettes, merci les dieux grecs) environ tous les 3 km. Le dénivelé est modéré, mais les pierres glissantes et les passages étroits près de la fin, à l’approche des « Portes » (« Πύλες »), exigent un minimum d’attention. Prévoir 6 à 8 heures de marche, avec une pause obligatoire à Samaria, le village fantôme abandonné en 1962, où subsistent une vieille église et des maisons en ruine envahies par les bougainvilliers. Les Crétois racontent que les derniers habitants étaient des bergers qui refusaient de quitter leurs terres, jusqu’à ce que le parc national les expulse pour protéger la faune, dont le kri-kri, cette chèvre sauvage aux cornes recourbées, symbole de l’île.
À l’arrivée à Agia Roumeli, un petit village accessible uniquement par bateau ou à pied, la récompense est immédiate : une plongée dans la Libyan Sea, transparente et fraîche comme un pastis bien tiré. Les tavernes locales servent des dakos (une salade crétoise à base de biscuit d’orge, tomates et myzithra, un fromage local) et des sfakianes pites (des crêpes fourrées au fromage), le tout arrosé d’un verre de raki maison. Conseil : réservez votre ticket de bateau pour le retour vers Sougia ou Chora Sfakion à l’avance (comptez 10-15€), car les places partent vite en haute saison. Et si vos pieds vous supplient de pardon, offrez-leur un massage avec de l’huile d’olive locale – les Crétois jurent que ça marche.
Excursion en bateau vers Balos depuis Chania : un paradis accessible (même avec des enfants)
La lagune de Balos est le genre d’endroit qui fait croire aux miracles : une étendue d’eau turquoise peu profonde, bordée de sable rose et blanc, avec l’île de Gramvousa en toile de fond, ancienne forteresse pirate ottomane. Depuis Chania, deux options s’offrent à vous : le bateau depuis Kissamos (1h de trajet, 25-30€/adulte, 15€/enfant) ou la route de terre (comptez 2h en 4×4, car les derniers km sont une piste chaotique). Avec des enfants, le bateau est clairement la solution la plus simple – et la plus spectaculaire, surtout quand les dauphins accompagnent l’embarcation, comme ce fut mon cas un matin d’août.
Une fois débarqué, les enfants peuvent patauger en sécurité dans les eaux peu profondes, tandis que vous, vous jouez les explorateurs en direction du phare de Gramvousa (30 min de marche depuis le débarcadère). La légende locale raconte que les pirates y cachaient leur butin, et que certains trésors dorment encore sous les rochers. Spoiler : vous ne trouverez probablement rien, mais la vue depuis le sommet vaut tous les coffres du monde. Prévoir masque et tuba pour observer les poissons près des rochers – les sars (des poissons argentés) et les oursins (attention où vous mettez les pieds) pullulent ici. Horaires des bateaux : départs de Kissamos à 10h30 et retours à 17h (vérifiez avec Balos Travel ou Gramvousa Ferry, les deux compagnies locales).
Si vous optez pour la version aventure terrestre, louez un 4×4 à Kissamos (comptez 60-80€/jour) et prévoyez de l’eau, des snacks, et une bonne dose de patience pour les derniers kilomètres. Une fois sur place, les transats et parasols sont payants (10-15€/set), mais l’ombre naturelle sous les tamaris est gratuite – et bien plus poétique. Les Crétois viennent ici pour les pique-niques familiaux, avec des paniers remplis de kalitsounia (petites tourtes sucrées ou salées) et de staka, une crème aigre à base de lait de brebis, à tartiner sur du pain grillé. À ne pas manquer : le coucher de soleil depuis la plage, quand les rochers de Gramvousa s’embrasent de rouge.
Où faire du snorkeling près d’Elafonissi : spots secrets et accès (sans la foule)
La plage d’Elafonissi est célèbre pour son sable rose et ses eaux peu profondes, mais peu de visiteurs savent que les meilleurs spots de snorkeling se cachent à quelques centaines de mètres de la zone principale. Dirigez-vous vers l’extrémité ouest de la plage, là où les rochers plats forment des petites criques. C’est ici que les poissons-perroquets et les murènes aiment se cacher, surtout tôt le matin avant l’arrivée des touristes. Accès : depuis Chania, comptez 1h30 de route (location de voiture indispensable, les bus sont rares). Parking payant (5€) mais des places gratuites existent 500m plus loin – arrivez avant 10h pour les choper.
Pour éviter la foule, prenez un petit bateau local (depuis le parking, 10€/personne) qui vous emmène sur l’îlot d’Elafonissi, accessible à pied à marée basse mais bien plus intéressant depuis l’eau. Les fonds marins y sont plus riches, avec des herbiers de posidonie et des bancs de saupes. Les locaux viennent ici avec leurs filets pour pêcher des oursins (à déguster sur place avec du citron) ou des poulpes, qu’ils cuisinent ensuite au charbon. Spot secret : la crique de Kedrodasos, à 15 min à pied vers l’est, où des cèdres centenaires ombragent une plage de sable blanc presque déserte. Parfait pour un pique-nique avec des tomates anciennes et du pain d’orge acheté au marché de Chania.
Les meilleurs restaurants typiques à La Canée : où déguster les spécialités crétoises (sans se ruiner)
À La Canée, manger n’est pas un acte de survie, mais une célébration. Oubliez les restaurants touristiques de la vieille ville (même si leur calamars grillés sont photogéniques) et dirigez-vous vers les ouzeries et tavernes où les Crétois mangent vraiment. Tamam, dans le quartier juif, est une institution : une cour ombragée, des tables en marbre, et une carte où figurent des plats comme les dolmadakia (feuilles de vigne farcies) ou le moussaka cuit au four à bois. Comptez 15-20€/personne pour un festin. Conseil : goûtez leur raki maison, distillé avec des herbes des montagnes blanches.
Pour une expérience plus authentique, prenez la route vers Akrotiri et arrêtez-vous à Hodigon, une taverne familiale perdue au milieu des oliviers. Ici, on sert des gamopilafo (un riz cuit dans du bouillon de viande, traditionnellement servi aux mariages) et des apaki (viande de porc marinée et fumée). Le patron, Yannis, vous racontera peut-être comment sa grand-mère préparait ces plats pendant la Seconde Guerre mondiale, quand les Crétois se cachaient dans les grottes pour échapper aux Allemands. Budget : 12-18€/personne, vin local inclus. Et si vous avez de la chance, vous tomberez sur une fête de village (« panigiri »), où la musique des lyres et des laouto (instruments traditionnels) accompagne les danses endiablées jusqu’à l’aube.
« En Crète, on ne mange pas pour vivre. On vit pour manger, boire, et raconter des histoires autour de la table. Le reste, c’est du détail. »
Visite guidée du palais de Cnossos depuis Chania : réservations, tarifs et pourquoi ça vaut le détour
Le palais de Cnossos, cœur de la civilisation minoenne (vers 2000 av. J.-C.), est à 2h de route depuis Chania. Oui, c’est loin. Oui, ça vaut absolument le détour. Pour éviter la cohue, réservez une visite guidée (comptez 25-35€/personne avec transport depuis Chania) via des agences comme Cretan Spiti ou Travel in Crete. Les guides locaux, souvent des archéologues, vous expliqueront comment les Minoens – ces génies de l’Antiquité – avaient l’eau courante, des toilettes à chasse, et des fresques colorées représentant des dauphins et des taureaux. Le saviez-vous ? La légende du Minotaure serait née ici, dans ce labyrinthe de 1 300 pièces.
Si vous préférez y aller en solo, location de voiture obligatoire (comptez 50€/jour pour un modèle correct). Tarifs : 15€/adulte, gratuit pour les moins de 18 ans. Horaires : ouvert de 8h à 20h en été (arrivez à 8h30 pour éviter les cars de touristes). Après la visite, faites un détour par Heraklion (30 min de route) pour déguster un bougatsa (pâtisserie feuilletée à la crème) chez Kirkor, une institution depuis 1922. Et si vous avez le temps, arrêtez-vous à Archanes, un village viticole où l’on produit un des meilleurs vin rouge de Crète, le Kotsifali.
Où acheter de l’artisanat local à Chania (sans se faire arnaquer)
À Chania, l’artisanat est une affaire de famille. Pour des couteaux traditionnels (les fameuses « makhairia »), allez chez Stavros Melissakis sur la rue Skridlof. Ses lames, forgées à la main, sont utilisées par les bergers depuis des générations. Pour les tapis tissés (« flokates »), direction Koukouli dans le village de Vamos (30 min de Chania), où des femmes tissent encore la laine de brebis locale avec des motifs géométriques vieux de 500 ans. Prix : un petit tapis commence à 80€, une lame de couteau à 50€.
Évitez les boutiques de la rue Halidon (trop touristiques) et privilégiez les coopératives de femmes, comme celle de Fournes, où l’on vend des herbes séchées (origan, thym, diktamos – une plante endémique aux vertus médicinales) et de l’huile d’olive bio à des prix défiant toute concurrence (5€/litre contre 15€ dans les épiceries pour touristes). Et si vous tombez sur un vieux avec un « lyre » qui joue des airs traditionnels, offrez-lui un café grec (« elliniko ») en échange d’une mélodie. Ici, la monnaie d’échange, c’est encore l’hospitalité.
Les Îles Éoliennes : là où la terre gronde, le vent chante et le temps s’étire comme une sieste après un repas de pasta alla norma
Si vous pensiez que les îles grecques se résumaient à des plages de sable blanc et des ouzos servis à l’ombre des parasols, les Éoliennes vont vous offrir une claque géologique et culturelle aussi rafraîchissante qu’un plongeon dans les eaux turquoise de Cala Junco à Panarea. Ici, les volcans ne dorment que d’un œil – Stromboli crache encore ses caprices nocturnes comme un adolescent rebelle, tandis que Vulcano vous accueille avec ses fanghi (boues thermales) qui sentent l’œuf pourri mais laissent votre peau douce comme un bébé sicilien. Les Éoliennes, classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, sont un laboratoire à ciel ouvert où la terre se fait poétesse, entre pumice (pierre ponce) flottant sur l’eau et vignobles accrochés à des pentes si raides qu’on se demande si les viticulteurs ont des crampons aux pieds.
Mais ne vous y trompez pas : ces îles ne sont pas qu’un décor de carte postale pour géologues en herbe. Elles respirent une culture métissée, façonnée par 6 000 ans d’histoire – des Nécropoles de Lipari (où les Grecs antiques enterraient leurs morts avec des vases peints comme des influenceurs de l’au-delà) aux dammusi, ces maisons blanches aux toits en dôme construites pour résister aux pirates et aux caprices d’Éole, dieu des vents. Les Éoliens ont un rapport au temps qui frise l’insolence : les feste (fêtes locales) peuvent durer une semaine, les repas s’étirent sur des heures, et les granitas aux amandes se dégustent à l’ombre des capperi (câpriers) sauvages, entre deux discussions sur la dernière éruption ou le prix du thon. À Salina, l’île la plus verte, les vieux messieurs jouent aux cartes sous les figuiers en maudissant (ou bénissant) le scirocco, ce vent chaud qui fait mûrir les malvasia (raisins locaux) en un clin d’œil.
Parlons peu, parlons cibo : la cuisine éolienne est un poème épicé où la mer et la terre se disputent la vedette. Les pâtes aux câpres et aux olives noires de Filippo (un restaurant caché à Lipari) sont une ode à la simplicité, tandis que les panelle (beignets de farine de pois chiche) de Stromboli se marient avec le vino cotto (vin cuit) comme un couple de vieux amoureux. À Alicudi, l’île la plus sauvage, on mange ce que la mer offre – souvent des totani (calamars) grillés sur des braises de figuier, arrosés d’un filet de citron et d’huile d’olive DOP pressée à la main. Et n’oubliez pas les mustazzoli, ces biscuits au miel et aux épices qui sentent Noël en plein mois d’août. Ici, chaque repas est une célébration – ou une excuse pour en commencer une autre.
Pour les âmes aventureuses, les Éoliennes se parcourent aussi à pied ou en bateau, comme une quête initiatique où chaque sentier raconte une histoire. Les pentes du Vulcano vous mèneront à des cratères fumants où la terre respire encore, tandis qu’à Stromboli, la randonnée nocturne jusqu’au Pizzo (924 m) est un spectacle pyrotechnique gratuit – à condition d’aimer les explosions (le volcan, pas votre estomac après trois assiettes de pasta con le sarde). En mer, les excursions vers les grottes de Grotta del Bue Marino (Salina) ou les eaux émeraude de Pollara (où le film Il Postino a été tourné) sont des plongées dans un bleu si intense qu’on en oublie ses soucis – et parfois, son maillot de bain.
Alors, prêt à embarquer ? Voici ce qu’il ne faut surtout pas manquer, sous peine de regretter votre voyage comme on regrette d’avoir oublié la crème solaire :
- Assister à une festa locale : que ce soit la Festa di San Bartolomeo à Lipari (avec sa procession de bateaux illuminés) ou la Sagra del Pesce Spada à Stromboli (où l’on célèbre l’épée-poisson comme une divinité), ces fêtes sont des plongées dans l’âme éolienne.
- Goûter le vino malvasia de Salina : ce vin doux, cultivé sur des terrasses en pierre sèche, est un héritage des Grecs antiques – et un compagnon idéal pour les couchers de soleil sur la Spiaggia di Pollara.
- Rapporter un cesto en osier : l’artisanat local, notamment les paniers tissés à la main à Leni (Salina), est un savoir-faire qui se transmet depuis des générations. Parfait pour y ranger vos souvenirs… et vos câpres séchées.
- Faire un détour par les sites archéologiques moins connus : comme les Thermes Romains de Lipari ou les vestiges préhistoriques de Capo Graziano (Filicudi), où l’on se croirait dans un épisode de Indiana Jones, mais en plus authentique.
- Comparer (avec respect) les Éoliennes à d’autres joyaux méditerranéens : si vous aimez les randonnées spectaculaires, les gorges de Samaria en Crète valent le détour, mais rien ne remplace le frisson de marcher sur un volcan actif au coucher du soleil.
