Il y a des endroits où le sacré se mêle au quotidien avec une grâce déconcertante. Les temples hindous et sites spirituels à Maurice en sont l’archétype : des sanctuaires perchés sur des collines verdoyantes, des mandirs bordés de bassins sacrés où flottent des pétales de roses, et des autels fumants d’encens et de ghee. Ici, l’hindouisme, importé par les engagés indiens au XIXe siècle, a pris une teinte unique, teintée de créole, de français et de cette douceur de vivre si mauricienne. Ce n’est pas un hasard si le Mahatma Gandhi lui-même y trouva une terre d’accueil spirituelle.
À Maurice, la déesse Maa Durga côtoie saint Expédit dans les étals des marchands de Port-Louis, et les pujas (cérémonies) se terminent souvent autour d’un dholl puri – cette galette croustillante fourrée de pois cassés – ou d’un verre de alouda, boisson lactée parfumée à la rose. Les temples hindous y sont bien plus que des lieux de culte : ce sont des carrefours sociaux, des musées à ciel ouvert où l’artisanat (comme les statues de divinités sculptées dans le bois de vacoa) raconte des siècles d’histoire. Et puis, il y a cette lumière… Cette clarté dorée qui nimbe les shikhars (flèches des temples) au coucher du soleil, comme si les dieux eux-mêmes avaient choisi cette île pour y déposer un fragment de ciel.
Ganga Talao et Kaylasson : deux joyaux des temples hindous
Si vous ne deviez visiter qu’un seul lieu parmi les temples hindous et sites spirituels à Maurice, ce serait Ganga Talao (ou Grand Bassin), un lac sacré niché dans les hauteurs de Savanne, à 550 mètres d’altitude. Légende veut que ses eaux, liées au Gange par un mythique canal souterrain, purifient les péchés. Chaque année, lors du Maha Shivaratri (février-mars), des milliers de pèlerins, vêtus de blanc, y marchent pieds nus depuis leurs villages, portant des kanwars (structures en bois décorées) sur leurs épaules. Le spectacle est à la fois époustouflant et humble : des files interminables de fidèles, des chants dévorants, et cette odeur de camphre qui se mêle à la brise fraîche des montagnes.
À quelques kilomètres de là, le temple de Kaylasson, dédié à Lord Shiva, offre une expérience tout aussi envoûtante. Construit en 1891, son architecture rappelle les sanctuaires du Tamil Nadu, avec ses colonnes sculptées de divinités et ses fresques racontant les épopées du Ramayana. Les prêtres y célèbrent encore des rituels en tamoul, tandis que les fidèles déposent des offrandes de noix de coco, de bananes et de laddoos (boules sucrées à la farine de pois chiche). Petit conseil : goûtez le prasad (nourriture bénite) distribué après la prière – un mélange de sucre, de noix et de cardamome qui explose en bouche comme une métaphore de l’île elle-même : doux, complexe, et inoubliable.
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Plonger dans le mystère sacré du Grand Bassin (Ganga Talao) : bien plus qu’un lac, une expérience spirituelle
Imaginez un cratère volcanique endormi, rempli d’une eau si noire qu’elle semble absorber la lumière, entourée d’une forêt dense où les filao (casuarinas) chuchotent sous les alizés. Bienvenue au Grand Bassin (Ganga Talao), le lieu saint le plus vénéré de l’île Maurice, où l’Hindouisme se mêle à une nature presque surnaturelle. Situé à 1 800 pieds au-dessus du niveau de la mer, ce lac sacré est censé communiquer avec le Gange en Inde via des canaux énergétiques invisibles—une croyance qui attire des milliers de pèlerins chaque année, surtout lors du Maha Shivaratri, la grande nuit de Shiva.
Pour visiter le Grand Bassin à Maurice, prévoyez une demi-journée depuis Curepipe ou Port-Louis. Le trajet serpente à travers des champs de canne à sucre et des villages où les temples colorés surgissent comme des joyaux au milieu du vert éclatant. À l’arrivée, vous serez frappé par l’odeur de l’encens et des offrandes de fleurs, tandis que les fidèles, vêtus de blanc immaculé, déposent des noix de coco et des bilva (feuilles sacrées) au bord de l’eau. Info pratique : le site est accessible gratuitement, mais un petit don pour l’entretien des lieux est apprécié. Les marcheurs aguerris peuvent emprunter le sentier de Pétrin à Grand Bassin (environ 3h), une randonnée qui offre des vues à couper le souffle sur le sud sauvage de l’île.
Ne manquez pas le temple de Mangal Mahadev, une statue colossale de Shiva (33 mètres de haut) qui veille sur le lac depuis 2007. À ses pieds, des sadhus (ascètes) méditent pendant des jours, leur corps recouvert de cendres sacrées. Si vous osez, goûtez au prasad (offrande alimentaire bénie) distribué après les pujas—un mélange sucré de fruits, noix et halwa qui, dit-on, purifie l’âme. Les locaux vous conseilleront aussi de tremper vos pieds dans l’eau du lac (mais pas de nager, par respect) pour « laver vos péchés ». Un conseil : venez tôt le matin pour éviter la foule et assister au lever du soleil, quand la brume danse sur l’eau comme un voile de soie.
Décrypter les statues des temples mauriciens : quand chaque détail raconte une épopée divine
Les temples de Maurice sont des livres ouverts sur l’Hindouisme, où chaque statue, chaque couleur, chaque geste sculpté a une signification religieuse précise. Prenez le Maheswarnath Shiv Mandir à Triolet, l’un des plus anciens de l’île (1891) : son Shiva Nataraja (le danseur cosmique) symbolise la destruction et la recréation de l’univers. Remarquez ses quatre bras—le damaru (tambour) pour le rythme de la vie, la flamme pour la purification, le geste abhaya mudra (paume levée) pour la protection, et le pied écrasant le démon Apasmara, allégorie de l’ignorance. Les statues de Ganesha, avec leur tête d’éléphant, sont souvent placées à l’entrée des temples pour écarter les obstacles. À leurs pieds, vous verrez parfois des souris (son vahana, ou véhicule), rappelant que même les créatures les plus humbles ont leur place dans le divin.
Les murti (représentations divines) sont généralement en pierre noire ou en bronze, importées d’Inde ou sculptées localement par des artisans comme ceux du village de Goodlands, réputés pour leur maîtrise des shilpa shastras (règles sacrées de la sculpture). Les yeux des statues sont souvent exagérément grands—symbole de la connaissance infinie—et leurs vêtements (en soie ou en coton) changent selon les fêtes. Par exemple, pendant Diwali, les idoles sont parées d’or et de rouge, couleurs de la prospérité. Petit détail qui tue : les statues de Hanuman (le dieu-singe) ont toujours la bouche ouverte, car il est censé réciter sans cesse le nom de Rama. Si vous visitez le Sagar Shiv Mandir à Terre Rouge, observez ses fresques murales—elles racontent le Ramayana comme une BD sacrée, avec des détails si précis qu’on y voit les larmes de Sita.
Pour les non-initiés, un guide local (comme ceux de l’association Mauritius Hindu Cultural Federation) peut vous expliquer les mudras (gestes des mains) ou la symbolique des animaux associés aux dieux. Saviez-vous que la vache Nandi, montée par Shiva, représente la force et la dévotion ? Ou que les serpents autour du cou de Shiva (comme au temple de Ganga Talao) symbolisent le contrôle des énergies primales ? Règle de visite : touchez toujours les statues avec respect (de la main droite seulement), et jamais les pieds des divinités—c’est considéré comme irrespectueux. Les photographies sont généralement autorisées, mais demandez toujours avant de déclencher.
Le calendrier des fêtes hindoues à Maurice en 2024 : quand les dieux descendent dans la rue
Si vous planifiez un circuit spirituel à Maurice, calquez votre voyage sur les fêtes hindoues—c’est là que l’île explose de couleurs, de musique et d’émotions brutes. En 2024, ne manquez pas :
- Maha Shivaratri (8-9 mars) : La « Grande Nuit de Shiva ». Des milliers de pèlerins, vêtus de blanc, marchent pieds nus jusqu’au Grand Bassin, portant des kanwars (structures en bois décorées) sur leurs épaules. La procession de Triolet à Ganga Talao est un spectacle inoubliable—prévoyez de l’eau et des chaussures confortables si vous les suivez.
Pendant ces fêtes, les règles de visite des temples sont plus strictes : évitez les tenues courtes ou moulantes, et couvrez vos épaules. Les femmes en période menstruelle sont traditionnellement priées de ne pas entrer (une pratique controversée, mais encore respectée dans certains lieux). Un conseil : assistez aux bhajans (chants dévotionnels) la veille des fêtes—l’énergie collective est électrisante.
« Ici, les dieux ne sont pas lointains. Ils mangent avec nous, dansent avec nous, pleurent nos peines. Quand tu vois un Mauricien embrasser le pied d’une statue de Murugan en sanglotant, tu comprends que la foi n’est pas une théorie—c’est une affaire de peau. »
Un circuit spirituel de 3 jours entre temples et méditation : l’itinéraire ultime pour l’âme
Pour une immersion totale, voici un circuit de 3 jours qui mêle spiritualité, histoire et paysages à couper le souffle :
Jour 1 : La route des dieux du Nord
Matin : Débutez par le temple de Ganga Talao (départ tôt pour éviter la foule). Après la visite, arrêtez-vous à La Marie pour déguster un dholl puri (galette fourrée aux pois jaunes) chez Ti’Cari, un étal routier légendaire.
Après-midi : Direction Triolet pour le Maheswarnath Shiv Mandir et son banyan sacré (un figuier géant sous lequel les fidèles méditent). Terminez par le temple de Kalyannarayan à Trou-aux-Biches, où les pêcheurs viennent prier pour une bonne prise.
Soir : Dîner à Happy Rajah (Quatre Bornes) pour un biryani mauricien (riz épicé aux légumes et viande), accompagné d’un alouda (boisson au lait et à la gelée de basilic).
Les règles vestimentaires dans les temples : ce que personne ne vous dit (mais que tout le monde remarque)
Dans les temples mauriciens, la tenue vestimentaire n’est pas une suggestion—c’est une marque de respect. Les règles varient, mais voici l’essentiel :
- Pour les hommes : Un kurta (tunique longue) ou un pantalon en coton avec une chemise. Évitez les shorts—même en lin, ils sont mal vus. Dans certains temples comme Kali Mandir à La Tour Koenig, on vous prêtera un dhoti (pagne) à l’entrée.
Un faux pas courant ? Se présenter en tenue de plage après une session de surf à Tamarin. Les locaux sont trop polis pour vous le dire, mais vous sentirez les regards… Astuce : À Port-Louis, le magasin House of India (rue du Vieux Conseil) vend des vêtements traditionnels à prix raisonnables (comptez 1 200 Rs pour un kurta en coton).
Où méditer à Maurice ? 3 lieux méconnus pour se reconnecter
Au-delà des temples bondés, l’île cache des havres de paix où méditer au son des vagues ou des mantras :
- Le Jardin de Pamplemousses au lever du soleil : Asseyez-vous près du bassin aux nénuphars géants (les fameuses Victoria amazonica). L’air chargé d’humidité et les cris des pigeons des mares créent une bande-son naturelle parfaite pour une méditation vipassana.
L’artisanat sacré : ce que rapporter de Maurice (sans offenser les dieux)
Si vous voulez ramener un souvenir spirituel, misez sur l’artisanat local lié aux temples :
- Les murti miniatures : À Goodlands, les sculpteurs du Shilpa Kala Kendra créent des statues en bronze de Ganesha ou Lakshmi (déesse de la richesse) pour quelques centaines de roupies. Choisissez-en une « activée » par un prêtre—elle aura été « ouverte » lors d’une cérémonie.
À éviter : Les « souvenirs bénis » vendus près des temples par des marchands ambulants—beaucoup sont fabriqués en série en Inde. Préférez les boutiques attitrées, comme Divine Gifts à Triolet, qui reversent une partie des bénéfices à l’entretien des lieux saints.
Et si vous repartiez avec plus qu’un souvenir ? Beaucoup de temples, comme Sagar Shiv Mandir, proposent des pujas personnalisées pour les visiteurs. Pour 1 000 Rs, un prêtre réciterera des mantras pour votre famille ou vos projets—une expérience bien plus précieuse qu’un aimant frigo.
Maurice, bien plus qu’un décor de carte postale : quand le métissage devient une philosophie de vie
Si vous croyez que l’île Maurice se résume à des plages de sable blanc ourlées de filao et à des cocktails servis dans des noix de coco, vous n’avez effleuré que la surface d’un lieu où chaque communauté—créole, indienne, chinoise, franco-mauricienne—tisse depuis des siècles une identité unique. Prenez le temps de vous perdre dans les ruelles de Port-Louis, où les échoppes de boulettes steam (ces raviolis vapeur épicés, hérités des migrants hakka) côtoient les étals de gâteaux piments (beignets de lentilles corail, aussi piquants qu’addictifs). Ici, même la street food raconte une histoire : celle d’un lac sacré hindou niché dans les hauteurs de Ganga Talao, où des milliers de pèlerins se pressent chaque année pour le Maha Shivaratri, et celle des champs de canne à sucre qui ont façonné—parfois dans la douleur—l’économie de l’île. Ne manquez pas de goûter au vindaye (un plat de poisson mariné au vinaigre et moutarde, d’origine tamoule) chez un table d’hôte local, ou de siroter un alouda (boisson lactée aux graines de basilic, héritée des musulmans indiens) sur la plage de Flic-en-Flac au coucher du soleil.
Mais Maurice, c’est aussi une nature exubérante qui se mérite. Oubliez les excursions en catamaran surpeuplées (même si l’île aux Cerfs et ses eaux turquoise valent le détour pour une journée farniente) et partez plutôt à la découverte des gorges de Rivière Noire, où les sentiers serpentent entre des falaises basaltiques couvertes de lianes. Les Mauriciens appellent ça le « morne »—un mot créole qui désigne à la fois la montagne et une forme de mélancolie résiliente. C’est dans ces terres intérieures, loin des resorts, que vous croiserez peut-être un chasseur de sangsues (oui, ça existe encore) ou un artisan fabriquant des paniers en vacoa, cette fibre végétale résistante tirée d’un palmier endémique. Et si vous passez par Chamarel, ne vous contentez pas de la fameuse Terre aux Sept Couleurs (un phénomène géologique aussi instagrammable que mystérieux) : arrêtez-vous au rhum arrangé de la distillerie locale, où des vieux fûts de chêne exhalent des arômes de vanille, d’écorce d’orange et de faham (un bois précieux mauricien). Pour une dégustation qui a du sens, demandez à rencontrer un maître-rhumier—ils adorent raconter comment le sucre, autrefois symbole de l’esclavage, est devenu aujourd’hui un ambassadeur de fierté nationale.
Parlons peu, parlons culture. Maurice est un pays où les temples hindous aux couleurs éclatantes (comme le temple de Ganga Talao, avec ses statues de divinités hautes comme des immeubles) voisinent avec des églises baroques et des mosquées au minaret élancé. Assistez à une cérémonie de séga, cette danse créole née dans les plantations, où les pieds nus frappent le sol en rythme avec les ravannes (tambours en peau de chèvre) et les maravannes (hochets remplis de graines). Les paroles, souvent en créole, parlent d’amour, de souffrance, ou de la « lascar » (un terme local pour désigner un voyou charismatique). Si vous avez la chance de tomber sur un bhojpuri folk song lors d’un mariage hindou, vous comprendrez pourquoi la musique ici est bien plus qu’un divertissement : c’est une thérapie collective. Et puis, il y a les artisans de Goodlands, qui sculptent des pirogues miniatures ou tissent des nattes en pandanus avec une précision d’horloger. Leur savoir-faire, transmis de génération en génération, est aujourd’hui menacé par le tourisme de masse—alors achetez local, même si c’est un peu plus cher. Un souvenir qui a une âme, ça n’a pas de prix.
Enfin, parlons logement, parce que dormir à Maurice peut être une aventure en soi. Bien sûr, il y a les resorts 5 étoiles avec piscines à débordement et spa face à la mer—parfaits pour ceux qui veulent être dorlotés comme des maharadjahs. Mais pour une expérience authentique, optez pour une guesthouse tenues par une famille créole à Mahébourg, où le petit-déjeuner comprendra des pain maison (un pain blanc moelleux, servi avec du beurre salé et de la confiture de letchis) et des anecdotes sur la vie locale. Ou alors, louez une case en bois sur pilotis à Trou-aux-Biches, où le bruit des vagues berce vos nuits et où le propriétaire vous emmènera peut-être pêcher le capitaine (un poisson local) au lever du soleil. Les Mauriciens adorent partager leur île—à condition que vous montriez un peu de curiosité. Un conseil : apprenez deux mots de créole (« bonzour » pour bonjour, « merci » se dit… « merci », mais avec l’accent qui chante). Ça ouvre des portes, des sourires, et parfois, des invitations à dîner.
Avant de boucler vos valises (ou de prolonger votre séjour, ce qui serait bien plus malin), voici une liste de choses à ne surtout pas manquer—parce que quitter Maurice avec des regrets, c’est un peu comme partir de chez mamie sans avoir goûté son gâteau :
- Manger un dholl puri à Rose-Hill : ce plat de rue (une galette farcie de pois cassés, servie avec du rougail et des achards) est une institution. Les meilleurs étals sont ceux où la queue est la plus longue.
- Assister à une course de chevaux à Champ de Mars : le plus vieux hippodrome de l’hémisphère sud, où les parieurs locaux hurlent leurs pronostics comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort.
- Visiter le Musée de la Photographie à Port-Louis : une plongée poignante dans l’histoire de l’île, des premiers engagés indiens aux luttes pour l’indépendance.
- Faire un tour au marché de Curepipe : pour y acheter des fruits de la passion gros comme des balles de tennis, des épices qui sentent le voyage, et des tissus « madras » aux couleurs éclatantes.
- Prendre un bus local (au moins une fois) : oui, c’est lent, oui, c’est bondé, et oui, le conducteur klaxonnera à chaque virage. Mais c’est là que vous verrez la vraie Maurice.
