Il y a des randonnées qui vous marquent à vie, et celle du Morne Brabant et des 7 Cascades de Tamarin en fait partie. Imaginez : un piton volcanique surgissant de la canne à sucre comme un gardien silencieux, des cascades en escalier dévalant des falaises basaltiques, et des bassins d’eau émeraude où l’on se croirait au bout du monde. Ici, à l’ouest de l’île Maurice, la nature se fait théâtrale, entre légendes créoles et reliefs sculptés par des millénaires d’éruptions. Mais attention, ce n’est pas une balade de santé – les 7 Cascades (ou Sept Cascades pour les puristes) exigent des mollets d’acier et un sens aigu de l’orientation.
Ce qui rend cette randonnée au Morne Brabant si captivante, c’est son mélange de défi physique et d’immersion culturelle. Les sentiers serpentent à travers des forêts de bois de natte et des champs de canne, où l’on croise encore des camions-brousse rouillés, vestiges d’une époque où le sucre faisait la richesse de l’île. Les Mauriciens appellent ce coin le Far West – un surnom qui colle bien à ces terres sauvages, où les villages comme Tamarin ou La Gaulette vibrent au rythme des sega tipik (les bals traditionnels) et des étals de gâteaux piments (ces beignets épicés qui sauvent les randonneurs affamés). Prévoir de l’eau, un chapeau, et une bonne dose de curiosité.
Du sommet du Morne Brabant aux bassins des 7 Cascades : un itinéraire à couper le souffle
L’ascension du Morne Brabant (556 mètres) est un pélerinage à part entière. Le sentier, bien balisé mais raide, grimpe à travers une végétation dense où les lataniers et les vacoa (des plantes endémiques) cachent des vues imprenables sur le lagon. Au sommet, une table d’orientation rappelle que ce volcan éteint fut un repaire pour les marrons – ces esclaves en fuite qui défiaient les colons français au XVIIIe siècle. Aujourd’hui, c’est un spot sacré pour les Mauriciens, qui y célèbrent le Pèlerinage du Morne chaque 1er février, en mémoire de l’abolition de l’esclavage. Conseil : partez tôt pour éviter la chaleur étouffante et profiter de la brume matinale qui donne au paysage des allures de tableau romantique.
Une fois redescendu, direction les 7 Cascades de Tamarin, un enchaînement de chutes et de vasques naturelles taillées dans la roche volcanique. Le parcours, moins fréquenté que le Morne, demande de l’agilité : on enjambé des rochers moussus, on traverse des rivières à gué, et on se retrouve soudain face à des bassins aux noms évocateurs – Bassin Tamarin, Bassin des Tortues (où l’on aperçoit parfois des tortues étoiles endémiques). Les locaux viennent y pique-niquer avec des paniers de dholl puri (une crêpe farcie aux pois cassés) et des bonbons napolitaines, ces sucreries colorées héritées de l’époque coloniale. À ne pas manquer : la cascade finale, où une corde permet de se laisser glisser dans un bassin profond – une récompense bien méritée après 3 heures de marche.
Explorez l’île Maurice et Rodrigues avec ce guide Lonely Planet ! Combinez farniente sur les plages mauriciennes et découverte authentique de Rodrigues. Sélection complète d’hôtels commentés pour tous budgets, des dortoirs aux palaces. Itinéraires thématiques : escapades nature, lagons turquoise, patrimoine culturel, shopping, activités sportives. Chapitre détaillé sur la plongée et sports nautiques avec faune sous-marine exceptionnelle. Large choix de restaurants, des échoppes locales aux tables de luxe. Hébergements écotouristiques. Guide pratique et culturel indispensable pour profiter pleinement du paradis mauricien, des excursions variées aux sorties en mer !
Nous vous suggérons ce livre en lien avec nos thématiques. L’achat via ce lien nous permet de toucher une petite commission, sans coût supplémentaire pour vous.
Le Morne Brabant : une randonnée entre légende et niveau de difficulté accessible (même aux débutants motivés)
Perchée comme un gardien silencieux à l’extrémité sud-ouest de l’île Maurice, la montagne du Morne Brabant est bien plus qu’un simple défi physique. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2008, cette formation basaltique de 556 mètres est un symbole de résistance, liée à la tragique histoire des marrons – ces esclaves en fuite qui, selon la légende, se jetèrent dans le vide en 1835 plutôt que de retourner en captivité. Aujourd’hui, son ascension est un pèlerinage autant qu’une randonnée, où chaque pas résonne avec les échos d’un passé douloureux et la beauté sauvage des falaises battues par les alizés.
Alors, parlons peu, parlons niveau de difficulté : oui, la montée est raide, très raide par endroits, avec des passages où vos mains devront s’accrocher aux racines des lataniers ou aux rochers lisses. Mais non, ce n’est pas une escalade technique. Un guide débutant bien préparé peut y arriver en 3 à 4 heures (montée + descente), à condition de ne pas avoir le vertige et de s’armer de patience. Les 30 premières minutes sont les plus ardus – un sentier en pente à 60° qui teste vos mollets et votre souffle. Ensuite, la végétation change : la forêt sèche laisse place à des plateaux herbeux où paissent parfois des cerfs de Java, introduits par les colons au XVIIe siècle. Petit conseil : partez tôt le matin (5h-6h) pour éviter la chaleur étouffante et profiter d’un lever de soleil qui embrase la lagune du Morne en contrebas.
L’équipement ? Rien d’exotique : des chaussures de randonnée avec une bonne accroche (les baskets, c’est non, sauf si vous aimez glisser), 2 litres d’eau minimum (il n’y a aucun point de ravitaillement), un chapeau, et pourquoi pas un doudou (le vent en haut est traître). Les locaux vous diront aussi d’emporter un pain-maïs ou une banane pour l’énergie – et ils ont raison. À mi-parcours, une pause sous un filao (ces arbres au feuillage léger qui dansent avec le vent) est presque obligatoire. Et si vous croisez des Mauriciens en train de redescendre avec des branches de vacoa (une plante endémique), c’est qu’ils préparent un remède traditionnel contre les courbatures… À tester !
Les 7 Cascades de Tamarin : quand la meilleure période pour visiter rime avec aventure (et prudence)
Si le Morne Brabant est une épreuve verticale, les 7 Cascades (ou Sept Cascades) près de Tamarin sont une odyssée horizontale – et aquatique. Ce canyon sculpté par la rivière Rivière du Cap offre une succession de bassins turquoise et de chutes d’eau de 5 à 20 mètres, le tout enveloppé dans une forêt luxuriante où les pigeons des mares (une espèce endémique) cohabitent avec des macacos introduits il y a des siècles. Mais attention : ce n’est pas un parc d’attractions. Les rochers sont glissants, les courants parfois imprévisibles, et les sauveteurs locaux vous le diront sans détour : « Si vous ne savez pas nager, restez sur la berge. »
La meilleure période pour visiter les 7 Cascades ? Sans hésiter, de mai à novembre, pendant l’hiver austral. Les pluies sont rares, le débit des cascades est idéal (ni trop fort ni trop faible), et la température de l’eau frôle les 22°C – frais mais supportable. En été (décembre à avril), les averses tropicales peuvent transformer le canyon en torrent dangereux, et les leeches (sangsues) sortent en masse après la pluie. Un détail qui a son importance : les Mauriciens viennent ici en famille le week-end, avec des glacières remplies de biryani maison et des enceintes qui crachent du sega (leur musique traditionnelle). Si vous cherchez le calme, venez en semaine. Si vous voulez vivre l’ambiance locale, un dimanche est parfait – mais préparez-vous à partager les bassins avec des enfants qui sautent des rochers comme des cabris.
Pour l’équipement, oubliez les tongs : des sandales de randonnée aquatique (type Teva) sont idéales. Un maillot de bain qui tient bien (les courants peuvent être surprenants), une go pro si vous osez les sauts (le plus haut est à 7 mètres, réservé aux téméraires), et un sac étanche pour vos affaires. Les guides locaux (comme ceux de Yemaya Adventures) proposent des tours à partir de 1 500 MUR (35€) avec casques et gilets inclus – un bon investissement si vous n’êtes pas à l’aise. Petit plus culturel : en redescendant, arrêtez-vous à Tamarin pour goûter un alooda (un lait glace aux fruits locaux) chez Chez Tino, une institution depuis 30 ans.
Combiner cascades et rhum : le combo gagnant de Chamarel
À 30 minutes des 7 Cascades, le village de Chamarel est une étape incontournable – et pas seulement pour son sol aux sept couleurs (un phénomène géologique aussi instagrammable que fascinant). Ici, on peut combiner visite des cascades et dégustation de rhum dans la même journée, et franchement, c’est une idée aussi géniale que dangereuse. Commencez par la cascade de Chamarel (100 mètres de haut, accessible via un sentier de 10 minutes depuis la route), où l’eau s’écrase dans une gorge verdoyante avec une force qui vous glace le sang. Puis, direction la Rhumerie de Chamarel, une distillerie artisanale qui produit des rhums agricoles single estate (issus de cannes à sucre locales, pas de mélasse importée).
La visite guidée (1 200 MUR, soit 28€) inclut une dégustation de 5 rhums, du blanc 50° qui arrache les papilles au vieux 8 ans vieilli en fûts de chêne français, en passant par des versions infusées à la vanille ou au fruits de la passion. Le saviez-vous ? Les Mauriciens boivent leur rhum avec un « ti-punch » (rhum, citron vert, sucre de canne), mais aussi dans des cocktails plus surprenants, comme le « Blue Lagoon » (rhum, liqueur bleue, lait de coco). Après deux verres, la cascade vous semblera deux fois plus belle… ou vous oublierez où vous avez garé votre voiture. À consommer avec modération, surtout si vous prévoyez de conduire sur les routes sinueuses de la région.
« Un Mauricien sans rhum, c’est comme un dodo sans ailes : ça n’existe pas. Mais attention, ici, on ne boit pas pour s’souler, on boit pour causer, pour célébrer, pour oublier les cyclones… ou pour se donner du courage avant de sauter du haut des cascades ! »
Randonnées gratuites (ou presque) à Maurice : le top 5 des trésors méconnus
Maurice n’est pas qu’une destination pour portefeuilles bien garnis. Si vous savez où chercher, l’île regorge de randonnées gratuites ou pas chères qui offrent des paysages à couper le souffle sans vider votre compte en banque. En tête de liste : le Piton du Milieu (1 095 m), dans le parc national des Gorges de Rivière Noire. L’ascension est exigeante (comptez 5-6 heures aller-retour), mais la vue depuis le sommet – un panorama à 360° sur l’île, avec le Pieter Both (un piton emblématique) d’un côté et l’océan de l’autre – est une récompense qui n’a pas de prix. Bonus : le sentier traverse une forêt primaire où poussent des bois de natte (utilisés pour fabriquer des meubles artisanaux) et des orchidées sauvages.
Le top 5 : des sentiers côtiers aux forêts mystérieuses
2. La Roche qui Pleure (près de Souillac) : une randonnée côtière gratuite de 2 km (aller-retour) qui mène à une formation rocheuse en forme de tête de femme, d’où s’échappent des filets d’eau quand la mer est haute. Les pêcheurs locaux y laissent des offrandes de bougies et de fleurs pour apaiser les esprits. À faire au coucher du soleil, quand la lumière rose se reflète sur les vagues.
3. Le Sentier des Esclaves (Domaine de Bel Ombre) : un parcours historique peu coûteux (entrée à 300 MUR, soit 7€) qui retrace le quotidien des esclaves à travers des vestiges de cases et des plantes médicinales qu’ils utilisaient. Le clou ? Une vue imprenable sur la rivière des Citrons.
4. Le Piton Canot (près de Curepipe) : une boucle de 3 km dans une forêt d’eucalyptus et de cryptomérias, avec des points de vue sur le lac de Mare aux Vacoas. Gratuit, et idéal pour un pique-nique avec des gâteaux piments (beignets épicés) achetés au marché de Curepipe.
5. L’Île aux Aigrettes (près de Mahébourg) : accessible en bateau (1 200 MUR aller-retour), cette réserve naturelle abrite des tortues géantes des Seychelles et des pigeons des mares. Le sentier en bois serpente à travers une forêt de bois d’ébène, avec des panneaux explicatifs sur la flore endémique.
L’équipement low-cost mais malin pour ces randonnées
Pour ces randonnées gratuites ou pas chères, pas besoin de vous ruiner en matériel. Un équipement recommandé basique suffit :
– Une gourde réutilisable (l’eau du robinet est potable à Maurice, sauf dans les zones rurales).
– Un chapeau de paille acheté au marché (50 MUR, soit 1€) pour se protéger du soleil.
– Une crème solaire locale (marque « Tropic », moins chère et tout aussi efficace).
– Un paréo (servira de serviette, de couverture pour un pique-nique, ou même de bandage en cas de blessure légère).
– Des biscuits sec type « Marie » (trouvés dans toutes les épiceries) pour l’énergie.
Le vrai luxe à Maurice ? Prendre son temps. S’asseoir sous un badamier (un arbre à l’ombre généreuse), écouter les cricris (grillons locaux) et partager un thé vanille avec des randonneurs mauriciens qui, invariablement, vous offriront une part de leur napolitaine (un gâteau à la noix de coco).
Au-delà des sentiers : Maurice, une île où la randonnée se vit avec les cinq sens
Randonner à Maurice, ce n’est pas juste une question de kilomètres ou de dénivelé. C’est une immersion dans un écosystème sensoriel où chaque pas réveille un souvenir, une saveur, ou une légende. Le matin, l’air sent le fumée de bois de santal (utilisé pour cuire les boulettes dans les échoppes) et la terre humide après une averse nocturne. L’après-midi, ce sont les effluves de frangipanier et de ylang-ylang qui flottent dans les vallées. Et le soir, surtout dans les villages créoles comme Queen Victoria ou Case Noyale, les rougails (sauces piquantes à base de tomates et de thym) mijotent dans des marmites en aluminium, tandis que les ravannes (tambours traditionnels) annoncent une soirée sega.
Les Mauriciens ont un rapport unique à la nature : ils la respectent sans la sanctifier, la célèbrent sans la muséifier. Un pêcheur vous expliquera comment la lune influence les marées (et donc les meilleures périodes pour pêcher le vieux rouge, un poisson local), une grand-mère vous montrera comment écraser des feuilles de citronnelle pour éloigner les moustiques, et un adolescent vous challengera pour une course jusqu’au sommet d’un piton… avant de vous offrir une noix de coco fraîche en guise de récompense. C’est ça, Maurice : une île où même les défis physiques se transforment en histoires, en rires, et en liens qui durent plus longtemps que les courbatures.
Maurice, bien plus qu’une carte postale : quand le sucre se mêle au sel de l’océan Indien
Si vous pensiez que Maurice se résumait à des plages de sable blanc ourlées de filao et à des cocktails servis dans des noix de coco, détrompez-vous. Derrière le décor de rêve se cache une île métisse par nécessité, créole par choix, où les temples hindous côtoient les églises coloniales, où le dholl puri (une galette farcie de pois cassés, servie avec du rougail saucisse) se déguste aussi naturellement qu’un fish vindaye (poisson mariné au vinaigre et au curcuma, héritage des engagés indiens), et où l’on parle aussi bien le morisyen que le bhojpuri en riant des mêmes blagues. Ici, l’histoire n’est pas un décor de musée, mais une mémoire vivante : celle des esclaves africains et malgaches, des coolies indiens, des colons français et britanniques, tous ayant laissé leur empreinte dans les champs de canne, les cases créoles, ou les marchés colorés de Port-Louis.
Prenez la route du sud, vers Mahébourg, et vous comprendrez pourquoi les Mauriciens parlent de leur île comme d’une « petite terre, grand peuple ». Le lundi, c’est jour de marché : entre les étals de piments oiseau (attention, ça pique !), les paniers de litchis en saison, et les femmes qui vendent des gâteaux piments (beignets de lentilles corail, à grignoter avec un thé vanillé), on croise des visages aux origines aussi variées que les épices du moutardes pickles. À deux pas, le Parc National des Gorges de Rivière Noire abrite une forêt primaire où les pigeons des mares (une espèce endémique) cohabitent avec des arbres centenaires. Les guides locaux, souvent des chasseurs devenus écologistes, vous raconteront comment leurs grands-pères braconnaient… avant de réaliser que la vraie richesse, c’était cette biodiversité unique. Un paradoxe mauricien : détruire pour survivre, puis protéger pour exister.
Et puis il y a la mer, bien sûr. Pas seulement celle, turquoise, des lagons de Trou-aux-Biches ou de Blue Bay, où les touristes s’allongent comme des lézards heureux. Non, parlons de l’océan des pêcheurs, celui qui se déchaîne près du Morne Brabant (ce piton classé à l’UNESCO, symbole de la résistance des esclaves marrons). Ici, les hommes partent avant l’aube sur leurs pirogues en bois, avec des filets tressés à la main, et reviennent avec des capitaines (poissons-perroquets) ou des vieilles rouges (mérous). Le soir, sur la plage de La Gaulette, ils grillent leur prise sur des feux de bois de vacoa (un palmier local), arrosée de rhum arrangé maison. Si vous avez de la chance, on vous proposera un bouillon poisson — un plat simple, presque sacré, où le court-bouillon mijote avec des brèdes (feuilles locales) et des grains de poivre écrasés au pilon. C’est là, autour de ces marmites fumantes, que Maurice se révèle.
Mais attention à ne pas tomber dans le piège du « tout est beau, tout est rose ». Derrière les sourires, il y a les réalités d’un pays qui se bat contre la montée des eaux (certains villages côtiers, comme Rivière-des-Anguilles, sont déjà menacés), les inégalités sociales (les descendants d’esclaves et les travailleurs des champs de canne vivent souvent dans des cités précaires), et une dépendance économique au tourisme qui rend l’île vulnérable. Pourtant, les Mauriciens résistent avec une résilience joyeuse : les fêtes de Cavadee (pèlerinage tamoul où les fidèles percent leur peau avec des aiguilles), les compétitions de séga typique (danse afrocréole, bien loin des versions folkloriques pour touristes), ou les soirées domino sous les varangues (vérandas) prouvent qu’ici, la culture n’est pas un folklore, mais une arme contre l’oubli. Et si vous voulez comprendre cette alchimie, oubliez les resorts tout inclus : allez traîner au Marché Central de Port-Louis, discutez avec les artisans qui sculptent des maké (masques en bois) à Goodlands, ou embarquez pour une excursion vers l’Île aux Aigrettes, où des naturalistes passionnés vous expliqueront comment ils réintroduisent des espèces disparues.
Alors, prêt à plonger ? Voici quelques pistes pour éviter les clichés et toucher du doigt l’âme de Maurice — celle qui ne se photographie pas, mais se vit :
- Manger un farata (pain plat indien) chez un faratier ambulant à Rose Hill, accompagné d’un bouillon bringelle (soupe d’aubergines).
- Assister à une cérémonie du Tamil Fire Walking à Triolet, où les fidèles marchent sur des braises pour honorer la déesse Draupadi.
- Visiter l’atelier d’un tabletier (artisan qui travaille le sucre) à L’Aventure du Sucre, pour comprendre pourquoi la canne a façonné l’identité mauricienne.
- Dormir dans une case créole restaurée à Chamarel, et écouter les histoires de bon die (esprits) que les anciens racontent le soir.
- Apprendre à danser le séga ravanne (version traditionnelle avec tambour) avec des musiciens de Poudre d’Or.
