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Iles Odyssee
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Coucher de soleil doré sur Phromthep Cape avec le phare blanc et les spirit houses roses, vue depuis les falaises de Khao Rang à Phuket.

Phromthep Cape et Khao Rang : les 5 meilleurs points de vue de Phuket pour photographes

Posted on 14 octobre 2025

Si vous pensez que Phuket se résume à des plages bondées et des bucket lists instagrammables, détrompez-vous. Phromthep Cape et Khao Rang sont les gardiens silencieux d’une île bien plus complexe, où les meilleurs points de vue de Phuket se méritent après des routes sinueuses bordées de rubber trees et de temples oubliés. Ici, la lumière du coucher de soleil ne se contente pas d’embraser l’horizon : elle révèle les strates d’une histoire où se mêlent pêcheurs Hokkien, marchands portugais du XVIe siècle, et ces sea gypsies qui, encore aujourd’hui, célèbrent le Festival des Bateaux Fantômes en honorant les esprits de la mer avec des offrandes de khanom jeen (ces nouilles de riz au curry vert qui sentent bon la noix de coco râpée).

Photographier Phuket, c’est capturer cette tension entre le kitsch touristique et l’authenticité crue. Prenez Khao Rang, cette colline boisée qui surplombe la ville : d’un côté, les néons de Patong clignotent comme une promesse de débauche, de l’autre, les toits de tuiles vernissées du Wat Khao Rang brillent sous le soleil, rappellant que cette île fut jadis un carrefour de la route des épices. Les locaux viennent ici au petit matin, non pour les photos, mais pour déguster un oh-liang (un café thaï glacé si sucré qu’il en devient presque salé) en regardant les pêcheurs rentrer avec leurs plah too — ces maquereaux fumés qui finissent grillés sur des braises de bois de takien. Le secret ? Revenez en saison des pluies (mai à octobre), quand les nuages dramatiques transforment chaque cliché en tableau dignes des peintres de l’école de Silpakorn.

Phromthep Cape : où la mer d’Andaman rencontre la légende des Naga

À l’extrême sud de Phuket, Phromthep Cape n’est pas qu’un point de vue — c’est un sanctuaire. Les Thaïlandais l’appellent Laem Phromthep (le « cap du Dieu Brahma »), et chaque soir, des familles entières s’y pressent pour lancer des krathongs (ces rafts de bananier ornés de fleurs et de bougies) en hommage à Mae Ya Nang, la déesse protectrice des marins. Les photographes sérieux arrivent avant 17h pour éviter la cohue, mais aussi pour surprendre les longtail boats qui rentrent avec leurs filets pleins de hoi shell (ces coquillages géants que les artisans de Ban Rawai transforment en bols chantants). Le vrai spectacle ? Le phare de Phromthep, construit en 1989, dont la lumière balaye les vagues avec une précision métronomique — un contraste saisissant avec les spirit houses miniatures, peintes en rose bonbon, qui bordent le sentier.

Ce que les guides ne vous diront pas : le meilleur angle se trouve derrière le phare, là où une vieille route en béton mène à une falaise oubliée. C’est ici que les pêcheurs Moken (ces « nomades de la mer » persécutés sous le régime de Sarit Thanarat dans les années 1960) viennent encore aujourd’hui récolter des hai som (oursins) à marée basse. Apportez un téléobjectif pour capturer les hornbills — ces oiseaux à bec imposant — qui planent au-dessus des rain trees centenaires. Et si vous avez de la chance, vous tomberez sur un marchand ambulant vendant des khanom krok (ces petites crêpes coco-curcuma cuites dans des poêles en terre cuite), le snack préféré des étudiants de l’université de Phuket qui viennent ici réviser… ou draguer, à l’abri des regards.

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Promthep Cape : l’art délicat d’attraper le dernier rayon de soleil (et à quelle heure y aller)

Si vous avez déjà feuilleté un guide sur Phuket, vous savez que Promthep Cape est le spot incontournable pour les couchers de soleil. Mais voici ce que les brochures ne vous diront pas : arriver à 17h30 en haute saison, c’est un peu comme se pointer à un concert des Rolling Stones sans billet. Vous allez vous retrouver coincé entre des influenceurs en train de poser avec des noix de coco et des familles thaïes qui, elles, ont eu la bonne idée d’apporter des nattes et des paniers de khanom jeen (ces nouilles de riz servies avec une sauce au curry vert, à essayer absolument au Raan Je Lay, un petit resto caché près de Rawai).

Le timing idéal ? Entre 17h et 17h15 en décembre-janvier, quand le soleil plonge derrière l’horizon comme un plongeur olympien. En avril, avec la mousson qui s’installe, les nuages jouent à cache-cache avec la lumière, alors prévoyez un créneau plus large (16h45-17h30). Les locaux, eux, arrivent tôt avec leurs motos et leurs glacières. Ils savent que le vrai spectacle commence après le coucher du soleil, quand les lumières des bateaux de pêche s’allument comme des lucioles sur l’eau. Un conseil : gardez votre appareil photo en mode rafale, mais n’oubliez pas de lever les yeux. Parce qu’un coucher de soleil à Promthep Cape, c’est comme un tom yum goong bien épicé : ça se savoure sans filtre.

Et si vous voulez éviter la foule tout en gardant la vue ? Dirigez-vous vers Windmill Viewpoint, à 5 minutes en moto. Moins instagrammable, mais avec une bière Singha achetée au petit étal en bas de la route, vous aurez l’impression d’avoir volé un morceau de paradis. Les pêcheurs locaux y viennent pour fumer une cigarette en regardant l’horizon, et si vous avez de la chance, l’un d’eux vous offrira un morceau de pla tu (maquereau grillé) enroulé dans du papier journal. C’est ça, Phuket : des moments de grâce entre deux assauts de touristes en shorts fluo.

Khao Rang Viewpoint : comment dominer Phuket Town sans se ruiner (ni transpirer comme un farang)

Phuket Town, c’est cette ville que tout le monde traverse en vitesse pour rejoindre les plages, comme si elle était une simple case à cocher sur un itinéraire. Grosse erreur. Parce que Khao Rang, cette colline boisée en plein centre, offre l’une des meilleures vues panoramiques sur l’île – et surtout, une randonnée facile qui ne vous laissera pas en PLS (posture allongée, sueur abondante). Le sentier principal, large et bien entretenu, serpente à travers une forêt secondaire où les takien (arbres à gommes) côtoient des statues de Bouddha discrètes, comme posées là par des moines pressés. Comptez 20 minutes de montée depuis le parking près du Wat Khao Rang, et prévoyez un arrêt au petit kiosque à mi-chemin pour une noix de coco fraîche (30 THB, le prix d’une bénédiction en ces temps d’inflation).

En 2024, l’accès à Khao Rang Viewpoint reste gratuit – oui, vous avez bien lu, gratuit, dans une île où même l’air conditionné semble facturé à l’heure. Le parking, lui, coûte 20 THB pour les motos, 50 THB pour les voitures. Les taxis locaux essaient parfois de vous faire croire que la route est payante (« farang price », vous connaissez la musique), mais tenez bon : le panneau officiel à l’entrée est clair. Une fois en haut, vous tomberez sur une plateforme en béton avec une vue à 360° sur Phuket Town, ses toits sino-portugais, et au loin, les contours flous de Ko Siray. C’est là que les adolescents thaïs viennent s’embrasser à l’abri des regards, et que les expatriés viennent boire un café en regardant leurs emails comme s’ils étaient encore au bureau.

Vue panoramique depuis Khao Rang sur Phuket Town au coucher du soleil, avec des toits colorés et la mer en arrière-plan
Phuket Town vue depuis Khao Rang, où les toits sino-portugais rencontrent l’océan à l’horizon

Pour les photographes, deux spots immanquables : le belvédère principal pour les vues larges (idéal avec un grand-angle), et le petit sentier sur la gauche qui mène à une clairière avec des bodhi trees (ces figuiers sacrés aux racines aériennes). C’est là que vous capturerez Phuket Town sous son jour le plus poétique, quand la lumière dorée caresse les façades délabrées du quartier chinois. Et si vous avez soif après la descente, faites un détour par le Khao Rang Breeze, un café en plein air où les smoothies à la mangue sont servis avec une vue imprenable – et où le wi-fi est assez bon pour poster vos photos avant même d’être redescendu.

La randonnée oubliée : de Phuket Town à Khao Rang, entre temples et street food

Oubliez les 4×4 climatisés. La meilleure façon de monter à Khao Rang est de commencer votre ascension depuis le Wat Phuthawichit, un temple discret près du marché de weekend. Le sentier commence derrière le chedi (stupa) principal, là où les moines accrochent des guirlandes de fleurs en plastique pour les esprits. Vous passerez devant des autels dédiés à Mae Yak, la déesse thaïe des voyageurs, où les locaux déposent des offrandes de bananes et de whisky (oui, du whisky – ne posez pas de questions).

En chemin, vous croiserez des vendeurs ambulants proposant des khanom krok (ces petites crêpes coco-curcuma cuites dans des poêles en fonte) pour 10 THB la pièce. Achetez-en deux, ou trois. Vous en aurez besoin pour affronter la dernière montée, raide mais courte, où les marches en béton ont été peintes en bleu par des scouts locaux (leur idée du « street art », version thaïe). Au sommet, si vous avez le temps, asseyez-vous près du petit sanctuaire dédié à Luang Por Cham, un moine vénéré dont la statue en bronze semble sourire aux touristes égarés. C’est ici que les habitants viennent prier pour la pluie en saison sèche – et où vous prierez pour que votre appareil photo ait assez de batterie.

massaman curry : tout le monde en parle, mais peu savent vraiment l’apprécier. Il faut du temps, de la patience, et un peu de piment. » — Un pêcheur de Rawai, rencontrée près de Promthep Cape en 2019

Où boire un verre avec vue (sans payer le prix d’un vol retour)

Si vous pensez que les bars avec vue panoramique près de Promthep Cape sont tous des pièges à touristes, détrompez-vous. Il y a des pépites – à condition de savoir où chercher. Évitez le Promthep Cape Restaurant (vue magnifique, prix exorbitants, et des cocktails qui ont le goût du désespoir). À la place, dirigez-vous vers le After Beach Bar, un petit shack en bois accroché à la falaise, où les bières Leo coûtent 80 THB (au lieu de 200 ailleurs) et où le propriétaire, un certain Khun Somchai, vous racontera comment il a construit le bar lui-même avec des planches récupérées après le tsunami de 2004.

Pour une expérience plus « locale », allez au Khao Kad Viewpoint Café, à mi-chemin entre Phuket Town et Promthep. C’est un endroit où les motards thaïs s’arrêtent pour un kafe bor (café thaï glacé) avant de redescendre vers les plages. La terrasse en bambou surplombe la baie de Chalong, et si vous arrivez vers 18h, vous aurez droit à un spectacle gratuit : les bateaux de pêche rentrant au port, leurs lumières clignotantes comme des étoiles tombées à l’eau. Commandez un sato (un mélange de rhum local, de lait concentré et de glace pilée) et regardez les chauves-souris géantes sortir de leurs cachettes dans les tamarindiers au coucher du soleil. C’est le genre de moment qui vous fait oublier que votre vol retour est dans deux jours.

Les secrets des habitants : où les Thaïs vont-ils pour la vue ?

Les Thaïs ont leurs propres spots secrets pour admirer Phuket depuis les hauteurs – et ils ne les partagent pas facilement. L’un d’eux est Khao Khad (à ne pas confondre avec le café du même nom), une colline près de Wat Khao Khad, accessible par une route étroite que même Google Maps semble ignorer. Les moines y ont installé des bancs en ciment sous les arbres, et c’est là que les familles viennent pique-niquer le dimanche, avec des paniers remplis de khao man gai (riz au poulet) et de som tam (salade de papaye épicée).

Un autre lieu méconnu : Laem Phromthep (oui, encore Promthep, mais cette fois-ci, du côté est). Peu de touristes s’aventurent ici, car il n’y a ni parking officiel ni panneau indicateur. Pourtant, c’est l’un des meilleurs endroits pour photographier Phuket avec un angle différent, surtout au lever du soleil quand les pêcheurs lancent leurs filets depuis les rochers. Apportez un thermos de cha yen (thé glacé thaï) et asseyez-vous sur les pierres plates où les adolescents viennent fumer en cachette. Personne ne vous dérangera – sauf peut-être un crabier chevrier qui passera en trottinant, trop occupé à chercher son dîner pour s’occuper de vous.

L’art de négocier un tuk-tuk pour les viewpoints (sans se faire arnaquer)

Parlons peu, parlons tuk-tuk. Parce que si vous ne louez pas de moto, vous allez devoir affronter le farang tax – cette surtaxe informelle qui s’applique dès que vous ouvrez la bouche avec un accent étranger. Pour rejoindre Khao Rang ou Promthep Cape depuis Phuket Town, le tarif « local » est de 150-200 THB par trajet. Mais un conducteur vous demandera d’abord 400 THB, avec un sourire qui en dit long sur son estimation de votre naïveté.

Voici la technique (apprise après avoir payé 500 THB pour un trajet de 10 minutes) : 1) Demandez toujours le prix avant de monter. 2) Divisez par deux le premier chiffre annoncé et souriez comme si c’était une blague. 3) Si le conducteur fait mine de partir, laissez-le – un autre s’arrêtera dans la minute. 4) Si vous êtes vraiment coincé, dites « bao tao rai? » (« combien avec le compteur ? »). La plupart des tuk-tuks n’en ont pas, mais la question les fait souvent céder. Et si tout échoue, téléchargez l’appli Grab (le Uber local), où les prix sont fixes. Vous paierez 250 THB au lieu de 500, et vous aurez l’impression d’avoir gagné une bataille morale.

Phuket après le coucher de soleil : quand la magie opère et que les clichés s’effacent

Il y a un moment à Phuket où la frénésie des tuk-tuks s’estompe, où les vendeurs de pad thai rangent leurs woks fumants, et où les dernières lueurs du soleil – celles qui embrasant la pointe de Promthep transforment la mer d’Andaman en une nappe d’or liquide – s’éteignent enfin. C’est l’heure des limbes, ce no man’s land temporel où l’île se dévoile sans fard. Les touristes ivres de mojitos regagnent leurs hôtels design perchés sur les falaises, laissant derrière eux les plages aux pêcheurs chao ley (gitans de la mer) qui réparent leurs filets en silence. Si vous avez le cran de rester éveillé après 22h, vous comprendrez pourquoi Phuket n’est pas qu’une carte postale kitsch : c’est un organisme vivant, pulsatile, où chaque quartier bat à un rythme différent.

Prenez Phuket Town, ce cœur historique souvent boudé au profit des plages. Quand la nuit tombe, ses ruelles coloniales sino-portugaises – peintes en rose bonbon, bleu électrique ou jaune moutarde – s’animent d’une énergie presque clandestine. Les marchés de nuit comme Naka Market ou Weekend Market deviennent des arènes culinaires où l’on se bat (littéralement, parfois) pour une portion de khanom jeen (nouilles de riz servies avec un curry de poisson épicé) ou de moo hong (porc braisé jusqu’à ce qu’il fonde, mariné dans une sauce à la noix de coco et au tamarin). Les vieux Phuketiens – ceux qui se souviennent encore de l’époque où l’île s’appelait Thalang et vivait de l’étain – jouent aux échecs sous des néons clignotants, tandis que des ados en scooter slaloment entre les étals en sirotant des cha yen (thés glacés orange fluo). C’est ici, entre deux bouchées de roti gluay (crêpe banane frite), que vous comprendrez que la vraie Thaillande ne se trouve pas dans les resorts 5 étoiles, mais dans ces microcosmes de sueur, de rires et de graisse de canard recyclée.

Plus au sud, près des îlots oubliés comme Koh Maprao ou Koh Naka Yai, la nuit appartient aux esprits. Les pêcheurs moken – ces nomades marins aux croyances animistes – allument des lanternes en papier pour guider les âmes errantes, une tradition appelée liang ta. Si vous osez vous aventurer dans ces eaux après le coucher du soleil (avec un guide local, s’il vous plaît), vous risquez de tomber sur des cérémonies improvisées où l’on danse autour de feux de bois en hommage à Mae Ya Nang, la déesse protectrice des marins. Attention : ici, le tourisme se pratique en mode stealth. Pas de selfies, pas de commentaires bruyants. Juste le bruit des vagues, l’odeur de l’encens joss stick, et la sensation étrange d’être un intrus dans un monde qui n’a que faire de vos likes Instagram.

Et puis il y a les viewpoints secrets, ceux que les brochures ne mentionnent pas. Oui, tout le monde connaît Karon Viewpoint ou Windmill Viewpoint, mais combien de visiteurs grimpent jusqu’à Monkey Hill (Khao To Sae) à minuit, quand les macaques dorment et que la baie de Chalong s’étale comme une carte en 3D sous un ciel étoilé ? Ou encore le Sui Bun Tong Shrine, un sanctuaire chinois caché près de Big Buddha, où les locaux viennent brûler des faux billets de banque en papier (des joss money) pour s’attirer les faveurs des ancêtres ? Ces lieux, où le sacré côtoie le profane, rappellent que Phuket est une île de contrastes : un mélange de superstition bouddhiste, de capitalisme débridé et de résistance culturelle silencieuse. Comme le dit un proverbe thaï : „Mai pen rai“ („Ce n’est rien“), mais en réalité, c’est tout.

Alors, si vous voulez éviter de repartir avec l’impression d’avoir juste survécu à une orgie de bucket drinks et de massages douteux, voici quelques pistes pour explorer Phuket off the beaten track (et sans vous faire arnaquer) :

  • Assistez à un combat de coqs (oui, c’est légal et culturel) dans le village de Tha Rua, près de Phuket Town. Les paris sont féroces, l’ambiance électrique, et les coqs plus soignés que certains touristes.
  • Goûtez le khao yam, une salade de riz froid mélangée à des herbes, du poisson séché et une sauce piquante à faire pleurer un farang (étranger). Le meilleur spot ? Raan Je Lay, un boui-boui sans prétention près du marché de Sam Kong.
  • Prenez un bateau longtail jusqu’à Koh Sirey, l’île musulmane de Phuket, pour déguster un massaman curry chez une famille chao ley et discuter religion (ou football) avec les anciens.
  • Visitez un atelier de batik à Ban Boran, où des artisanes perpétuent une technique importée par les marchands malais il y a deux siècles. Leurs motifs ? Des vagues, des fleurs de frangipanier, et parfois… des hello kitty (parce que la tradition a aussi droit à son kitsch).
  • Perdez-vous dans un spirit house festival en avril, pendant Songkran. Les Thaïlandais nettoient les statues des esprits avec de l’eau parfumée au jasmin, puis s’aspergent mutuellement dans une folie collective. Prévoir un maillot de bain… et un sens de l’humour.

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