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Iles Odyssee
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Plongeur en snorkeling à Fuerteventura observant un banc de poissons-perroquets près d'une crique de basalte, eaux turquoise sous le soleil des Canaries.

Où faire du snorkeling à Fuerteventura : 6 spots accessibles et poissons tropicaux

Posted on 30 septembre 2025

Fuerteventura n’est pas qu’une île de dunes balayées par les alizés et de plages infinies où les surfeurs domptent l’Atlantique. C’est aussi un paradis méconnu pour le snorkeling, où les eaux turquoise abritent des bancs de vieja (poissons-perroquets) et des mérous curieux. Ici, pas besoin de bateau : les meilleurs spots sont accessibles depuis le rivage, entre falaises de basalte et criques abritées des vents dominants. Mais attention, plonger à Fuerteventura, c’est aussi comprendre que la mer nourrit l’île depuis des siècles—des majoreros (habitants locaux) qui pêchent le cherne (mérou) aux restaurants où l’on sert le gofio (farine grillée) avec le poisson du jour.

L’île, deuxième plus grande des Canaries, est un mélange de déserts minéraux et d’oasis marines, où l’on passe des malpaís (champs de lave) aux lagons peu profonds en quelques kilomètres. Le snorkeling y est une activité presque politique : les locaux vous diront que la Reserva Natural de la Isla de Lobos (à 2 km au nord) est sacrée, tandis que les touristes se pressent à Corralejo sans toujours savoir que ses fonds abritent des seahorses (hippocampes). Entre deux plongées, on grignote des queso majorero (fromage de chèvre AOP) en regardant les pêcheurs rentrer avec leurs nasas (casiers), rappel que cette île, malgré les resorts, reste sauvage.

Des eaux cristallines aux villages de pêcheurs : l’âme du snorkeling à Fuerteventura

À El Cotillo, au nord-ouest, les charcos (piscines naturelles) de La Concha sont un terrain de jeu idéal pour les débutants. L’eau y est si transparente qu’on distingue les burros (bars) nager entre les rochers à 5 mètres de profondeur, tandis que les enfants locaux sautent des falaises en riant. Mais c’est à Los Molinos, près de Betancuria (ancienne capitale), que l’histoire se mêle à la plongée : les moulins à grain abandonnés surplombent une crique où les morenas (mурènes) se cachent dans les anfractuosités. Les vieux de l’île racontent que ces eaux étaient autrefois des caletas (ports secrets) pour les pirates—aujourd’hui, ce sont les plongeurs qui y cherchent des trésors, sous forme de pulpos (poulpes) géants.

Plus au sud, Cofete et sa plage isolée (accessible par une piste chaotique) offrent un snorkeling presque mystique. Les eaux y sont agitées, mais c’est là que l’on croise des rayas (raies) et des tortugas bobas (tortues caouannes), tandis que les falaises de Pájara abritent des nids de guinchos (faucons pèlerins). Après l’effort, on se réfugie dans une guachinche (auberge rustique) pour déguster un sancocho (ragoût de poisson salé), plat des pêcheurs qui rappelle que la mer, ici, est à la fois gardienne et pourvoyeuse. Les fiestas de la Virgen del Carmen (juillet) célèbrent d’ailleurs cette relation : les saints sont portés en procession jusqu’à l’eau, comme pour bénir les futurs spots de snorkeling.

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Playa de Sotavento : où les lagons turquoise deviennent une salle de classe pour débutants en snorkeling

Imaginez un endroit où l’océan, d’ordinaire capricieux, se fait aussi accueillant qu’une piscine municipale un dimanche après-midi. Bienvenue à Playa de Sotavento, sur l’île de Fuerteventura, où les lagons peu profonds s’étirent comme une invitation à ceux qui ont toujours rêvé de snorkeling sans oser franchir le pas. Ici, pas besoin de payer un centime (gratuit, oui, vous avez bien lu) pour barbotter parmi les poissons-perroquets et les oursins timides. Les eaux, protégées par une barrière naturelle de sable et de récifs, sont si calmes qu’on se croirait dans un aquarium géant, sauf que le sol sous vos palmes est fait de toba – cette roche volcanique poreuse qui donne aux Canaries leur caractère lunatique.

Les locaux appellent cette plage ‘El Paraíso de los Principiantes’, et ce n’est pas volé. Les familles majoreras (gentilé des habitants de Fuerteventura) y pèlerinent le week-end avec des glacières remplies de queso majorero – un fromage de chèvre AOP qui sent bon le thym sauvage – et des enfants qui courent pieds nus sur le sable brûlant. Si vous venez en semaine, vous aurez peut-être la chance de tomber sur des pêcheurs artisanaux qui vendent leur prise du jour : des viejas (poissons plats locaux) ou des burgaos (mollusques à coquille conique), à griller sur les barbecues publics disséminés le long de la plage. Un conseil : apportez votre propre charbon de bois, les guachinches (petits restaurants improvisés) ne sont pas légion ici.

Mais attention, derrière cette apparente simplicité se cache une complexité écologique fascinante. Les lagons de Sotavento sont en réalité un parque natural protégé, où les marées dessinent des paysages éphémères. En été, lorsque les alizés soufflent moins fort, les eaux peu profondes se réchauffent, attirant des bancs de lisas (mulets) et des juvéniles de corvallos (sars). C’est le moment idéal pour observer, masque sur le nez, la danse des sebadales – des herbiers de posidonie qui oxygènent l’eau et servent de nurserie à la faune marine. Et si vous avez oublié votre équipement, pas de panique : le petit chiringuito ‘El Matorral’, tenu par la famille Hernández depuis 30 ans, loue masques et tubas pour une poignée d’euros (comptez 10-15€/jour).

Excursion en bateau vers Los Lobos : quand le snorkeling rencontre l’histoire des pirates

Si Sotavento est l’endroit où l’on apprend à nager avec les poissons, l’îlot de Los Lobos – accessible en excursion bateau depuis Corralejo (comptez 50€/pers avec équipement snorkeling inclus) – est le terrain de jeu des aventuriers. Ce confetti de terre volcanique, à peine 6 km², a servi de repaire aux pirates berbères au XVIe siècle, puis de lieu d’exil pour les lépreux au XIXe. Aujourd’hui, ses eaux cristallines abritent une des plus grandes colonies de mejillones (moules géantes) des Canaries, ainsi que des morenas (murènes), qui se cachent dans les failles des rochers basaltiques. Les guides locaux, comme Javier de ‘Blue Sea Fuerteventura’, connaissent chaque recoin et n’hésitent pas à plonger pour vous montrer les estrellas de mar (étoiles de mer) rouges, endémiques de l’archipel.

L’excursion vaut aussi pour son arrêt à La Concha, une plage en forme de croissant où le sable est si fin qu’il chirpe sous les pas. C’est ici que les insulaires organisent, chaque 16 juillet, la Fiesta de la Virgen del Carmen – la patronne des pêcheurs. Les bateaux sont décorés de guirlandes, et une procession maritime part du port de Corralejo jusqu’à Los Lobos, suivie d’un rancho de ánimas (repas communautaire) où l’on sert du gofio escaldado (une bouillie de farine de maïs grillée, typique des îles) arrosé de ron miel (rhum au miel de palme). Si vous venez en été, vous pourrez peut-être assister à cette fête, mais même hors saison, l’île garde une atmosphère mystique, surtout au coucher du soleil, quand les falaises de El Puertito s’embrasent de rouge.

Plongée avec masque et tuba près des rochers volcaniques de Los Lobos, eaux turquoise et murènes visibles
Un snorkeler explore les grottes sous-marines de Los Lobos, entre histoire pirate et biodiversité préservée

Pour les plus observateurs, Los Lobos est aussi un livre d’histoire à ciel ouvert. Les rochers près de El Farito (le petit phare) portent encore les traces des majadas – des enclos en pierre sèche où les bergers gardaient leurs chèvres. Et si vous avez la chance de croiser Don Pepe, un ancien pêcheur qui vit encore sur l’île, il vous racontera peut-être comment, dans les années 1970, les hippies ont squatté les grottes avant que le parc naturel ne soit créé. Aujourd’hui, seuls les oiseaux marins, comme les pardelas (puffins des Canaries), y nichent en paix. Un détail pratique : les excursions partent généralement à 10h depuis le port de Corralejo, et durent 4-5 heures. Prévoyez une crème solaire waterproof et un anti-nauséeux si vous êtes sensible au mal de mer – les vagues peuvent être capricieuses dans le Estrecho de la Bocaina.

Grandes Playas de Corralejo : chasser les raies pastenagues entre deux tapas de papas arrugadas

De retour sur la grande île, direction Corralejo, où les Grandes Playas offrent un spectacle bien différent. Ici, pas de lagons protégés, mais des kilomètres de sable doré fouetté par les alizés, et une mer qui peut se montrer exigeante. Pourtant, c’est l’un des meilleurs spots pour l’observation de raies en saison estivale (juin à septembre). Les chuchos (raies pastenagues) viennent se réchauffer dans les eaux peu profondes près de la Punta del Roquito, et avec un peu de chance, vous en verrez une qui « vole » au-dessus du sable, ses ailes battant lentement. Les locaux appellent ça ‘el baile de las rayas’ – la danse des raies.

Mais Corralejo, c’est aussi l’art de combiner snorkeling et détente. Après une session matinale avec masque et tuba (location facile chez ‘Dive & Fun’ ou ‘Ocean Dreams’, 10-15€/jour), rien de tel qu’un arrêt au spa volcanique de Caleta de Fuste pour détendre ses muscles. Le ‘Bahía Spa’, construit autour d’une source d’eau chaude naturelle, propose des soins aux algues locales et des bains de boue volcanique – un héritage des traditions majoreras, où les femmes utilisaient l’argile des malpaíses (champs de lave) pour soigner les douleurs articulaires. Et pour clore la journée en beauté, direction ‘El Ancla’, un bar à tapas où le pulpo a la gallega (poulpe au paprika) se marie à merveille avec un verre de malvasía, un vin blanc local aux notes d’abricot.

« Ici, la mer n’est pas qu’un décor. Elle est notre histoire, notre assiette, et parfois, notre pire ennemie. Mais c’est toujours elle qui nous ramène. »

— María, pêcheuse à Corralejo, 68 ans, en roulant une cigarette avec des doigts noueux par le sel.

Au-delà du snorkeling : l’artisanat des calados et les fêtes qui résistent au tourisme de masse

Fuerteventura n’est pas qu’une destination pour les amateurs de masques et tubas. C’est aussi une île où l’artisanat résiste, discrètement mais farouchement. À Tefía, un village perdu dans les montagnes de l’intérieur, les femmes perpétuent l’art des calados – une broderie sur tissu blanc, inspirée des motifs géométriques berbères, introduits par les conquérants normands au XVe siècle. Chez ‘Asociación de Artesanas La Alcogida’, vous pourrez voir Doña Carmen, 82 ans, travailler à la lumière d’une lampe à pétrole, ses doigts agiles comme ceux d’une jeune fille. Un calado de 50×50 cm lui prend trois mois. « Esto no es para turistas », dit-elle en souriant, « c’est pour ceux qui comprennent que la beauté prend du temps. »

Et puis, il y a les fêtes qui échappent aux brochures touristiques. Comme la Fiesta de San Andrés, le 30 novembre, où les jeunes de La Oliva descendent les rues en traînant des tablas (planches) attachées à des cordes, faisant un vacarme à réveiller les morts. Cette tradition, importée par les colons portugais, célébrait autrefois la fin des travaux agricoles. Aujourd’hui, elle se mélange aux ranchos de ánimas et aux concerts de timples (petites guitares canariennes), dans une joyeuse pagaille. Si vous y allez, goûtez les higos pasados – des figues séchées fourrées aux amandes, vendues par les vieilles dames devant l’église. Et ne vous étonnez pas si on vous offre un verre de ron miel fait maison : ici, l’hospitalité n’est pas une option, c’est une loi non écrite.

Où manger après le snorkeling : des churrascos de chèvre aux algues comestibles

Après une journée passée à nager avec les raies ou à explorer les lagons, l’appétit se fait sentir. À Corralejo, évitez les restaurants qui proposent des paellas « typiques » (un crime culinaire aux Canaries) et dirigez-vous vers ‘Restaurante Mahoh’, tenu par la famille Cabrera. Leur spécialité ? Le churrasco de cabra (brochette de chèvre grillée), mariné dans du vin de malvasía et servi avec des papas arrugadas (pommes de terre ridées cuites dans l’eau de mer) et une sauce mojo rojo si piquante qu’elle vous fera oublier vos coups de soleil. Pour les plus aventureux, demandez les algas marinadas – des algues locales (comme la lechuga de mar, ou laitue de mer) marinées au vinaigre et à l’ail, un régal croquant qui accompagne à merveille un verre de dorada (bière locale).

Plus au sud, à Morro Jable, le ‘Restaurante Varadero’ est une institution depuis 1985. Ici, on vient pour le cherne (un poisson blanc local) grillé entier, mais aussi pour les histoires de Pepe, le patron, qui vous expliquera pourquoi les pêcheurs de Fuerteventura jettent toujours une poignée de sel par-dessus leur épaule avant de prendre la mer. « Por la Virgen del Carmen, para que no nos traicione el mar », murmure-t-il en servant une assiette de berenjenas con miel (aubergines frites au miel de palme), un plat hérité des échanges avec l’Afrique voisine. Et si vous avez encore de la place, terminez par un bienmesabe, un dessert à base d’amandes, de miel et de citron, si riche qu’il porte bien son nom : « ça me plaît bien ».

Le snorkeling responsable : comment protéger les sebadales sans renoncer au plaisir

Fuerteventura est un paradis fragile. Les sebadales (herbiers de posidonie) que vous admirez en snorkeling mettent des décennies à pousser, et un seul ancrage de bateau peut les détruire en quelques secondes. Pour limiter votre impact, privilégiez les excursions avec des opérateurs éco-certifiés comme ‘EcoFuerteventura’, qui reversent une partie de leurs bénéfices à la protection des fonds marins. Évitez aussi de toucher les oursins ou les lapas (patelles) – ces petits mollusques, collés aux rochers comme des ventouses, sont une source de nourriture cruciale pour les poissons. Enfin, si vous louez du matériel, choisissez des masques sans crème solaire (les filtres chimiques blanchissent les coraux) et des palmes sans pointes métalliques, qui peuvent blesser les animaux.

Un dernier conseil, glané auprès de Carlos, un biologiste marin qui travaille avec le Cabildo de Fuerteventura : « Si vous voyez une tortuga boba (tortue caouanne) en train de nager, ne la poursuivez pas. Contentez-vous de flotter, sans mouvement brusque. Elles sont curieuses, elles viendront peut-être à vous. » Et si vous avez la chance de croiser l’une de ces géantes des mers près de Cofete, souvenez-vous que vous êtes sur leur territoire. Comme le disent les Majoreras : « El mar no es de nadie… pero nos pertenece a todos. » (« La mer n’est à personne… mais elle nous appartient à tous. »)

Fuerteventura, ou comment se perdre (volontairement) entre dunes, majadas et vents alizés

Il y a des îles qui vous saisissent par les tripes dès le premier coup d’œil – et puis il y a Fuerteventura, qui vous séduit à petit feu, comme un ronqueo (ce ragoût de thon local mijoté dans du mojo rojo) qu’on déguste après une journée à arpenter les dunes dorées de Corralejo. Ici, le vent sculpte tout : les paysages, bien sûr, avec ces étendues de sable qui semblent sorties d’un western spaghetti, mais aussi les visages des majoreros (les habitants), burinés par les alizés et une histoire de pêcheurs, de bergers et de résistants. L’île n’a pas la dramatique théâtralité volcanique de Lanzarote, ni le tourisme de masse de Gran Canaria – et c’est précisément ce qui en fait un havre pour ceux qui cherchent l’authenticité crue des Canaries, celle qui se cache entre deux bodegas enfumées où l’on sert du fromage de chèvre ahumado avec un verre de vino de la tierra.

Prenez Betancuria, par exemple – un village accroché aux montagnes comme un guanche (les premiers habitants des Canaries) accroché à ses traditions. Fondée en 1404 par le normand Jean de Béthencourt, cette ancienne capitale de l’île est aujourd’hui un joyau de la Réserve de Biosphère, où les ruelles pavées mènent à des églises blanches et à des ateliers d’artisans qui travaillent encore l’alfarería (poterie noire) comme au XVe siècle. Le dimanche, le marché artisanal y déborde de tapestries tissées à la main, de paniers en palmito (fibre de palmier), et de ces petits bonbons appelés bienmesabe – une pâte d’amande et de miel qui fond dans la bouche comme un péché mignon. À deux pas, la Fonda Marcos sert des papas arrugadas (pommes de terre ridées au sel) avec une sauce mojo verde si piquante qu’elle vous fait oublier la clim de votre hôtel avec vue mer.

Mais Fuerteventura, c’est aussi une île où la mer dicte la loi. À El Cotillo, les pêcheurs rentrent à l’aube avec des chernes (espèce de thon local) et des viejas (poissons plats), tandis que les surfeurs se battent pour attraper les vagues de El Hierro, un spot sauvage où l’océan Atlantique montre ses crocs. Plus au sud, la plage de Cofete – accessible seulement par une piste cabossée ou en bateau – est un ruban de sable doré bordé de montagnes arides, où les majadas (enclos en pierre pour le bétail) rappellent que l’île était autrefois un repaire de contrebandiers. Les locaux racontent que les fantômes des pirates hantent encore les criques isolées… et après une nuit à écouter les vagues fracasser les falaises, on est tenté de les croire.

Et puis il y a les fêtes, ces moments où Fuerteventura lève le masque de l’île tranquille. En juin, les rues de Puerto del Rosario explosent de couleur pour la Fiesta de San Juan, où les feux de joie (hogueras) côtoient les concerts de timple (petite guitare canarienne) et les dégustations de gofio (farine de maïs grillé, base de l’alimentation locale). En septembre, c’est au tour de la Fiesta de la Virgen de Peña, un pèlerinage où les majoreros montent à dos d’âne jusqu’au sanctuaire de la Vierge, patronne de l’île, pour lui offrir des ex-voto en cire. Entre deux verres de ron miel (rhum arrangé au miel), on comprend que cette île n’est pas seulement un décor de carte postale – c’est un monde à part, où le temps s’étire comme une sieste après un repas de sancocho (soupe de poisson épicée).

Alors, si vous voulez vraiment connaître Fuerteventura, oubliez les clubs de plage et les buffets à volonté. Voici ce qu’il faut faire à la place :

  • Dormir dans une casa rural à Tiscamanita ou Vega de Río Palmas, où les petits-déjeuners sont servis avec du lait de chèvre frais et des figues séchées.
  • Goûter au queso majorero DOP (AOP) chez Quesería El Guanche à Antigua, où le fromage est affiné dans des grottes volcaniques.
  • Assister à une romería (pèlerinage traditionnel) ou à une lucha canaria (lutte canarienne), sport local où les combattants s’affrontent sur un cercle de sable.
  • Explorer les malpaíses (zones volcaniques stériles) de la péninsule de Jandía, où les lizards géants de Fuerteventura (Gallotia antiqua) se dorent au soleil.
  • Boire un barraquito (café layered avec lait concentré, cannelle et Licor 43) au Café Royalty à Corralejo, en regardant les kitesurfeurs défier les vents.

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