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Iles Odyssee
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Bungalow en bois sur pilotis au-dessus d'un lagon turquoise à Maurice, entouré de palmiers et montagnes en arrière-plan

Où dormir à Maurice : 8 hébergements pour tous les budgets et envies

Posted on 18 octobre 2025

L’île Maurice, ce confetti de basalte et de sucre cerné par un océan turquoise, a le don de transformer les voyageurs en poètes malgaches dès l’atterrissage. Entre les hôtels tout inclus qui promettent un paradis aseptisé et les guesthouses familiales où l’on vous servira un dholl puri (la street food nationale) en guise de petit-déjeuner, trouver où dormir à Maurice relève moins du casse-tête que de l’art de vivre. Ici, le luxe n’est pas qu’une question d’étoiles : c’est aussi l’odeur du monvert (un citron local) écrasé dans un rhum arrangé, ou le sourire d’un pêcheur vous indiquant un spot de snorkeling secret près de Blue Bay.

Mais attention, derrière les cartes postales se cache une île métissée et contrastée, où les temples hindous côtoient les églises coloniales et où le créole mauricien se mêle au bhojpuri dans les marchés de Port-Louis. Dormir ici, c’est choisir entre l’effervescence des stations balnéaires comme Flic-en-Flac et le calme des villages de pêcheurs de Mahébourg, où le temps s’étire au rythme des sega (ces danses traditionnelles aux hanches ondulantes). Et puis, il y a l’arrière-pays : les plantations de thé de Bois Chéri, les cascades de Chamarel, et ces table d’hôte où l’on déguste un cari poulet en regardant le soleil se noyer dans le lagon. Bref, où dormir à Maurice dépend surtout de l’expérience que vous cherchez – et de votre capacité à résister à l’appel des gâteaux piments à 3h du mat’.

Entre lagons et montagnes : les visages méconnus de Maurice

Parlons peu, parlons géographie : Maurice, c’est 1 865 km² de paradoxes. Au nord, les plages de Trou-aux-Biches et ses eaux si transparentes qu’on y voit les poissons-anges jouer à cache-cache avec les coraux. À l’est, les vagues déferlantes de Poste Lafayette, où les surfeurs locaux vous diront que « l’océan, i’nna so karakter » (l’océan a son caractère). Et puis, il y a le centre : ces plaines wilhems où les champs de canne à sucre ondulent comme une mer verte, et où les villages comme Curepipe abritent des boutiks d’artisans sculptant le vacoa (un palmier endémique) en bijoux. Dormir dans l’arrière-pays, c’est découvrir une autre île – celle des domouns (habitants) qui vous raconteront, autour d’un alouda (boisson à base de lait et d’agar-agar), comment leur grand-père a survécu au cyclone de 1945.

Et puis, il y a les fêtes. Parce que où dormir à Maurice pendant le Cavadee (fête tamoule où les dévots percent leur peau avec des aiguilles) ou le Père Laval (pèlerinage catholique à Sainte-Croix) n’a rien à voir avec un séjour en haute saison. Les guesthouses se parent de guirlandes, les snacks (petits restaurants) servent des gâteaux patate (à base de patate douce) jusqu’à minuit, et les rues résonnent de ravanne (tambour traditionnel). À Grand Baie, les resorts organisent des soirées « culture locales » – souvent édulcorées, mais parfois surprenantes, comme ce soir où un sega improvisé a fini en battle de danse avec les cuisiniers. Le vrai luxe ? Un hôte qui vous emmène chez Tante Marie pour goûter son napolitaine (un gâteau aux noix de coco) « comme dans le temps ».

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Imaginez un matin où le soleil se lève sur le lagon turquoise de Trou aux Biches, tandis que vos enfants s’élancent vers un petit-déjeuner buffet où les gâteaux piments (ces beignets épicés à base de pois cassés) côtoient les pancakes. Bienvenue dans les meilleurs resorts tout inclus à Maurice pour familles en 2024, où l’art de ne rien faire devient une science exacte. Le LUX Belle Mare, par exemple, transforme l’expérience familiale en un savant mélange de dolce far niente et d’activités qui évitent miraculeusement les crises de nerfs. Entre les clubs enfants où l’on initie les petits à la séga (la danse traditionnelle mauricienne, hanches obligatoires) et les piscines à débordement qui semblent se fondre dans l’océan Indien, on se surprend à oublier que oui, les enfants sont bien là.

Mais attention, tout inclus ne signifie pas tout permis. Les Mauriciens, maîtres ès hospitalité, ont une limite : le gaspillage. Dans un pays où la rougaille saucisse (un plat à base de tomates, ail et saucisses fumées) se prépare avec des ingrédients locaux soigneusement dosés, voir un touriste laisser traîner une assiette pleine est presque un crime de lèse-majesté. Les resorts comme le Dinarobin Beachcomber à Le Morne intègrent désormais des ateliers pour enfants sur le zéro déchet, où l’on apprend à composter les épluchures de fruits tropicaux. Une façon élégante de rappeler que le paradis, ça se mérite.

Et puis, il y a ces moments où le luxe bascule dans l’absurde. Comme ce jour où, au Four Seasons Resort Mauritius at Anahita, j’ai vu un enfant de 6 ans commander un mocktail à 25€ avec la gravité d’un diplomate négociant un traité. Le serveur, imperturbable, lui a servi son mélange de jus de fruits exotiques dans une noix de coco sculptée, avec une paille en bambou. « Parce que Monsieur préfère éviter le plastique », a-t-il murmuré. À Maurice, même les caprices deviennent poétiques.

Si vous pensez que les hôtels de luxe avec spa volcanique à l’Île Maurice sont une invention marketing, détrompez-vous. Le sol mauricien, né des éruptions il y a des millions d’années, regorge de terre sept couleurs (ces dunes aux teintes ocres et violettes près de Chamarel) et de sources chaudes riches en minéraux. Au Heritage Awali, le spa Seven Colours utilise cette argile volcanique dans des soins qui promettent de « réaligner vos chakras » – ou du moins, de vous faire oublier votre dernier email professionnel. Après une séance de gommage au sel marin et à la vanille de Maurice, on ressort avec une peau douce comme un pétale de fleur de frangipanier, et l’impression d’avoir triché avec le temps.

Mais le vrai spectacle, c’est la piscine naturelle du Constance Prince Maurice, creusée dans la roche volcanique et alimentée par l’océan. À marée haute, les vagues viennent lécher les bords comme pour rappeler que, ici, le luxe n’est pas une bulle asceptisée, mais un dialogue avec les éléments. Les Mauriciens appellent ça « vivre en harmonie » – un concept qui prend tout son sens quand vous êtes allongé sur une chaise longue en teck, un ti’ punch (rhum arrangé local) à la main, tandis qu’un paille-en-queue (l’oiseau emblématique de l’île) plane au-dessus de votre tête.

Piscine naturelle creusée dans la roche volcanique avec vue sur l'océan Indien et végétation luxuriante
Bain minéral au bord de l’océan, où la géologie mauricienne rencontre le bien-être absolu

Pourtant, derrière cette carte postale se cache une réalité plus complexe. Les spas volcaniques, aussi idylliques soient-ils, sont souvent gérés par des thérapeutes formés aux techniques ayurvédiques et chinoises, importées pour satisfaire une clientèle internationale. « On nous demande de plus en plus des soins ‘authentiques’ », confie une esthéticienne du Maradiva Villas Resort & Spa, « mais les vrais remèdes mauriciens, comme les cataplasmes de feuilles de bobass (un arbre local), intéressent moins que les massages aux pierres chaudes. » Une ironie qui rappelle que le luxe, parfois, préfère l’exotisme standardisé à l’authenticité brute.

« Un spa, c’est comme un bon cari : ça doit mijoter longtemps pour libérer tous les arômes. Sauf qu’ici, les clients veulent tout, tout de suite, sans attendre que la noix de coco tombe de l’arbre. »
— Un masseur au One&Only Le Saint Géran, entre deux soins.

Grand Baie, c’est un peu la Saint-Tropez mauricienne : des yachts blancs, des boutiques qui vendent des sarongs à 300€, et une vie nocturne qui fait oublier que l’île se lève à 5h pour pêcher le thon rouge. Mais derrière les façades clinquantes se cachent des villas privées avec piscine qui offrent une échappatoire à l’agitation. Prenez Villa Nivo, perchée sur les hauteurs de Cap Malheureux : ici, la piscine à débordement semble suspendue au-dessus du lagon, et le personnel discret vous apporte des boulettes de thon cru marinées au citron vert comme on glisse une enveloppe sous une porte. Le tout pour un prix qui, soyons honnêtes, pourrait acheter une petite île dans l’archipel des Chagos.

Pourtant, louer une villa à Grand Baie, c’est aussi s’offrir une plongée dans le vrai Maurice – celui des marchés colorés et des temples hindous cachés entre deux resorts. Le samedi matin, le marché de Goodlands (à 20 minutes en voiture) est un festival de saveurs : des achards de légumes (pickles épicés) aux gâteaux patate (beignets à base de patate douce), en passant par les fruits de la passion vendus à la pièce. « Les clients des villas viennent parfois en pyjama de soie, comme s’ils découvraient la planète », rigole un marchand. Une scène surréaliste qui résume Grand Baie : un mélange de jet-set et de vie locale, où l’on passe d’un brunch champagne à un dholl puri (le street-food national, une crêpe fourrée aux pois jaunes) en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « un autre ti’ punch, s’il vous plaît ».

Si les B&B authentiques et pas chers près de Mahébourg avaient un slogan, ce serait : « Ici, on ne vous servira pas de champagne, mais vous repartirez avec des histoires. » Prenez le La Vieille Cheminée, une guesthouse tenue par une Franco-Mauricienne qui cuisine des cari poulet comme on écrit un roman – avec passion et une pointe de folie. Les chambres, meublées de bois recyclé et de tissus batik faits main, sentent le vétiver (une plante locale aux notes boisées). Le petit-déjeuner ? Un festin de pain maison, de confitures de letchis (un fruit star de l’île) et de thé vanillé servi dans des tasses ébréchées. « C’est comme ça qu’on reconnaît les vrais voyageurs », lance la patronne en voyant un client tremper son gâteau coco dans son café.

Mahébourg, ancienne capitale coloniale, est un musée à ciel ouvert. Le marché aux poissons, où les pêcheurs vendent leur prise avant l’aube, est une symphonie de cris et d’écailles argentées. Plus loin, le Musée Blue Penny abrite le célèbre « Post Office », un timbre de 1847 qui vaut aujourd’hui des millions – une ironie pour une ville où le temps semble s’être arrêté. Les B&B comme le Chez Lili (une maison créole aux murs pastel) proposent des visites guidées par des locaux, où l’on découvre que derrière chaque porte peinte en bleu « contre le mauvais œil » se cache une histoire – celle d’un coolie (travailleur indien engagé) ou d’un marin breton échoué là au XIXe siècle.

Si vous séjourniez dans un B&B près de Mahébourg en février, vous tomberez pile pendant le Cavadee, une fête tamoule où les dévots percent leur peau avec des vels (lances métalliques) en l’honneur du dieu Muruga. Spectaculaire ? Oui. Pour les âmes sensibles ? Peut-être moins. Heureusement, des adresses comme le Les 3 Alizés offrent un havre de paix après l’effervescence, avec des chambres donnant sur le lagon de la Pointe d’Esny. En octobre, c’est le Divali, la fête des lumières hindoue, qui transforme les rues en rivières de diyas (lampes à huile). À cette période, le La Belle Créole organise des dîners spéciaux où l’on déguste des laddoos (boules sucrées à la farine de pois chiches) en regardant les feux d’artifice illuminer la baie.

Oubliez les clichés de l’île 100% plage. Le camping et glamping à Maurice révèle un autre visage : celui des forêts primaires, des cascades cachées et des parcs nationaux où les cerfs de Java (introduits par les Hollandais) se promènent en liberté. Dans le Parc de La Vanille, près de Rivière des Anguilles, les tentes safari du Glamping Maurice offrent un confort inattendu : lits king-size, douches extérieures sous les filao (arbres typiques), et petits-déjeuners servis avec des fruits de saison cueillis à l’aube. Le soir, on s’endort au son des crapauds sonneurs (une espèce endémique) et des vagues lointaines – une bande-son bien plus apaisante que le reggae des beach clubs.

Pour les puristes, le Camping des Aubineaux, dans les hauteurs de Pitons du Milieu, propose des emplacements sous les arbres indigènes, avec vue sur les montagnes. Ici, pas de Wi-Fi (ou presque), mais des randonnées guidées vers les basses de Chamouny, des piscines naturelles en pleine forêt. « Les Mauriciens ne campent pas, ils ‘font un pique-nique’ », explique un ranger en riant, « mais les étrangers, eux, adorent dormir par terre. » Une remarque qui en dit long sur notre rapport à la nature – et sur l’humilité que cette île, malgré son luxe, sait nous rappeler.

Si l’idée de planter votre tente sur une plage publique vous tente, sachez que Maurice tolère le camping sauvage dans certaines zones, comme La Cambuse (au sud-est), où les dunes de sable blanc sont bordées de pandanus. Attention cependant : les gardes-côtes peuvent vous demander de plier bagage si vous restez plus d’une nuit. Pour une expérience plus légale mais tout aussi sauvage, le O’tentik Eco Tents, près du Parc National des Gorges de Rivière Noire, propose des tentes écolos perchées sur des plateformes en bois, avec vue sur les ébéniers centenaires. Le bonus ? Des ateliers de survie animés par des locaux, où l’on apprend à allumer un feu avec des branches de vétiver – une compétence utile, au cas où votre téléphone portable déciderait de rendre l’âme.

Il y a une raison pour laquelle le glamping à Maurice est surtout fréquenté par des touristes : les locaux, eux, ont grandi avec l’idée que « dormir dehors, c’est pour les pêcheurs ou les amants en fuite », comme me l’a confié un guide. Dans une société où le confort et l’apparence comptent énormément (une maison sans climatisation est souvent perçue comme un signe de pauvreté), l’idée de passer la nuit sous une toile semble presque subversive. Pourtant, les jeunes générations commencent à s’y intéresser, notamment grâce à des initiatives comme le Mauritius EcoTourism, qui organise des nuits en forêt pour sensibiliser à la préservation des écosystèmes. Peut-être qu’un jour, les Mauriciens redécouvriront le plaisir de compter les étoiles – plutôt que les likes sur Instagram.

Maurice, bien plus qu’un décor de carte postale : quand le sucre, le séga et les cyclones racontent une île

Si vous pensiez que Maurice se résumait à des plages de sable blanc ourlées de filao où siroter un aloudas (lait de soja sucré et parfumé à la vanille ou à la rose) en regardant le coucher de soleil, détrompez-vous. Cette île de 2 040 km², grande comme le département du Gard, est un concentré de contradictions savoureuses : un mélange de luxe décomplexé (les hôtels 5* y rivalisent d’audace architecturale) et de villages de pêcheurs où l’on répare encore les filets à l’ombre des banyans centenaires. Ici, le passé colonial suinte des murs des plantations sucrières transformées en musées (comme celui de Saint-Aubin, où l’on goûte des rhums vieillis en fûts de chêne français), tandis que le présent s’écrit dans les food courts de Port-Louis, où un dholl puri (galette farcie de pois cassés, servie avec rougaille et achards) coûte moins cher qu’un café en terrasse à Paris.

Maurice, c’est aussi une géographie qui se mérite. Les pentes escarpées du Morne Brabant, classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, racontent l’histoire poignante des marrons (esclaves en fuite) qui s’y réfugiaient au XVIIIᵉ siècle. Aujourd’hui, les randonneurs y grimpent pour la vue à 360° sur le lagon turquoise, mais aussi pour l’émotion de fouler un sol chargé de mémoire. À l’opposé, les Seven Coloured Earths de Chamarel — ces dunes de terre aux teintes ocres, rouges et violettes — semblent tout droit sorties d’un tableau de Georgia O’Keeffe. Les guides locaux vous expliqueront que ce phénomène géologique est dû à l’érosion des roches volcaniques, mais les Mauriciens, eux, y voient la preuve que leur île est bénie des dieux. Et quand la mousson s’invite, entre décembre et mars, les cascades comme celles de Tamarin ou d’Alexandra se transforment en torents furieux, rappelant que la nature, ici, n’est pas qu’un décor.

La culture mauricienne, c’est cette alchimie improbable entre l’héritage africain, indien, chinois et européen. Le séga, danse emblématique née dans les plantations, en est la parfaite illustration : un mélange de rythmes africains, de ravanne (tambour traditionnel), et de mélodies créoles. À Grand Baie ou Flic-en-Flac, les hôtels en font une attraction folklorique, mais pour vivre l’authentique, il faut traîner du côté de Roche-Bois ou de Triolet un samedi soir, où les ti-boutiks (petits bars) s’animent jusqu’à l’aube. Autre incontournable : le Cavadee, fête tamoule où les dévots percent leur peau de centaines d’aiguilles en l’honneur du dieu Murugan. Spectaculaire ? Oui. Touristique ? Pas du tout. C’est ça, Maurice : une île où le sacré et le profane se côtoient sans complexe, où l’on passe d’un puja (cérémonie hindoue) à un apéro pastis-piment (le cocktail local à base de pastis et de piment) en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « sak foin » (l’expression créole pour « tout va bien »).

Et puis, il y a cette gastronomie métissée qui fait de chaque repas une leçon d’histoire. Le vindaye (poisson mariné au vinaigre, moutarde et curcuma), hérité des colons français, se déguste avec des gâteaux piments (beignets de lentilles épicés) inspirés de la cuisine indienne. Les boulettes (soupes de nouilles ou de légumes) rappellent l’immigration chinoise, tandis que le cari bernique (ragoût de coques) célèbre les ressources de la mer. Pour goûter tout ça sans se ruiner, évitez les restaurants des hôtels (même si certains, comme Le Capitaine à Trou-aux-Biches, valent le détour) et privilégiez les table d’hôte ou les échoppes de rue. À Mahébourg, le marché du lundi est une institution : entre les étals de litchis, de corossol et de piments oiseau (attention, ça pique !), on y croise des dhodis (marchandes ambulantes) qui vendent des gâteaux cocos encore tièdes. Pro tip : si on vous propose un « dix sous » (un shot de rhum artisanal), acceptez. C’est comme ça que les Mauriciens scellent les amitiés.

Alors, prêt à plonger ? Que vous soyez du genre à lézarder sur la plage de Belle Mare avec un roman de Le Clézio (qui, soit dit en passant, a des racines mauriciennes), à défier les vagues de One Eye avec une planche de surf, ou à arpenter les sentiers secrets de l’île aux Cerfs, une chose est sûre : Maurice ne se laisse pas résumer. Elle se vit, se goûte, se danse. Et si vous avez encore des doutes sur où poser vos valises, voici quelques pistes pour…

  • Dormir dans une case créole : optez pour des guesthouses comme La Villa Markiza à Black River, où l’accueil chaleureux de Marie-Josée vaut tous les 5* du monde. Sinon, pour un luxe assumé, comparez les offres sur Booking (mais méfiez-vous des « resorts » qui ressemblent à des bulles aseptisées).
  • Goûter l’authentique : à Port-Louis, le Resto du Coin (rue Saint-Georges) sert un cari poulet à s’en lécher les doigts. À Souillac, le Snack Le Morne propose des sandwichs thon-frites qui défient les lois de la physique (et de la diététique).
  • Rapport qualité-prix imbattable : louez une voiture (comptez 30-40€/jour) pour explorer les Gorges de Rivière Noire ou le Parc National de Bras d’Eau. Évitez les taxis, sauf si vous aimez négocier comme au souk.
  • Un souvenir qui a du sens : rapportez des modèles réduits de bateaux en bois de Mahébourg (fabriqués par des artisans comme Mr. Jean-Pierre), ou un flacon de vanille Bourbon de l’île Rodrigues, la voisine méconnue.

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