Il y a des îles où l’on vient pour les plages, et puis il y a Antiparos, où l’on reste pour la table. Cette petite sœur méconnue de Paros, perdue dans l’éblouissement blanc et bleu des Cyclades, est un paradis pour les gourmets en quête d’authenticité. Ici, la gastronomie à Antiparos ne se résume pas à une carte touristique : elle se vit dans les ruelles ombragées de Chora, entre les mains calleuses des pêcheurs qui rapportent leur butin au petit matin, ou dans les fourneaux des grand-mères qui pétissent encore les pitaroudia (beignets de pois chiches) comme au temps où l’île vivait en autarcie. Les saveurs y sont franches, les portions généreuses, et les histoires derrière chaque plat aussi riches que l’huile d’olive locale.
Antiparos, c’est cette rare alchimie où la simplicité des produits—poissons pêchés à la ligne, fromages de chèvre affiné au thym sauvage, tomates cultivées dans un sol volcanique—se transforme en une cuisine qui claque comme un coup de ouzo dans un verre glacé. Les tavernes, souvent tenues par les mêmes familles depuis des générations, sont des musées vivants : à la Taverna Platanos, sous un platane centenaire, on vous servira des souvlaki de porc marinés dans du vin local, tandis qu’à Roula’s, les fava (purée de pois cassés) sont si onctueuses qu’elles pourraient faire oublier la vue sur la mer Égée. Mais attention, ici, on ne « dîne » pas—on trôge, comme le disent les locaux avec un clin d’œil, entre deux verres de Mavrotragano, ce cépage rouge coriace qui pousse seulement sur ces terres arides.
Entre terre et mer : les piliers de la cuisine antipariote
La gastronomie à Antiparos est une affaire de contrastes : la mer, généreuse, offre des gambas rouges géantes pêchées près des récifs de Despotiko, tandis que la terre, avare, impose son rythme avec des légumes secs et des herbes aromatiques qui poussent entre les pierres. Prenez les ladenia, ces pizzas grecques sans fromage (oui, vous avez bien lu) garnies d’oignons caramélisés, de tomates et d’un filet d’huile d’olive d’Agios Georgios—un délice croustillant né de la nécessité, quand les insulaires devaient cuisiner avec trois fois rien. Ou les atsakistes, des pâtes maison servies avec du fromage râpé et une sauce tomate si concentrée qu’elle en devient presque sucrée, un héritage des jours où le blé était rare et précieux.
Mais c’est peut-être dans les glika tou koutaliou (les « cuillerées sucrées », ces confitures de fruits servies avec une cuillère et un verre d’eau froide) que se révèle l’âme d’Antiparos. À la Taverna Mitro, on vous proposera des figues confites dans du miel de thym, tandis qu’au marché du samedi matin, les vieilles dames vendent des loukoumades (beignets au miel) encore fumants, saupoudrés de cannelle et de noix concassées. Ne manquez pas non plus les fêtes locales, comme la Panigiria de la Vierge Marie en août, où les tables plient sous les sfougata (omelettes aux herbes) et les brochettes de mouton grillé—un festin où les étrangers sont invités à trinquer comme des cousins éloignés. Ici, la nourriture n’est pas un simple carburant : c’est un langage, une façon de dire « bienvenue » sans prononcer un mot.
Ce guide repensé propose une approche moderne et visuelle de la Grèce, combinant sites emblématiques (Acropole, Météores, Delphes, Rhodes) et expériences authentiques au contact des habitants, avec des itinéraires adaptés à tous les budgets et saisons. Il offre une large gamme d’activités de plein air, notamment randonnée et sports nautiques, ainsi que des chapitres dédiés aux îles grecques et aux croisières pour une découverte complète du pays. Richement illustré et doté de cartes claires, ce guide synthétique permet de construire facilement son voyage tout en maximisant les expériences locales et les découvertes hors des sentiers battus.
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Antiparos, l’île discrète où le poisson frais se marie à l’histoire et aux paysages minéraux
Si vous pensiez que les Cyclades se résumaient à des cartes postales de Santorin ou aux nuits animées de Mykonos, Antiparos va vous offrir une claque de simplicité et d’authenticité. Cette petite île, accessible en 10 minutes de bateau depuis Paros, est un paradis pour ceux qui cherchent des meilleurs plats à base de poisson frais sans les foules touristiques. Ici, les pêcheurs rentrent chaque matin avec des lavraki (bars), des tsipoures (dorades) et des gopes (rougets), souvent grillés sur place avec juste un filet d’huile d’olive locale et une pincée d’origan séché au soleil. Les tavernes comme To Steki tou Ilia, nichée près du port, ou Roula’s Taverna à Agios Georgios, servent ces trésors marinés dans la tradition, avec des recettes transmises depuis des générations.
Mais Antiparos, ce n’est pas que le poisson. C’est aussi une île où le temps semble s’être arrêté entre les chora (villages) aux ruelles étroites et les collines arides parsemées de chapelles blanches. Les habitants, souvent des descendants de pêcheurs ou d’agriculteurs, perpétuent des savoir-faire comme la fabrication du fromage local touloumotiri, un fromage de chèvre affiné dans des outres en peau de mouton, ou du mizithra, plus doux et crémeux, idéal à déguster avec un verre de vin blanc des Cyclades. Les femmes du village de Kastro vendent encore ces fromages au marché du samedi matin, accompagné de pain paximadi (biscuit sec) et d’olives noires de l’île.
Et parlons-en, des vins des Cyclades. Les vignobles d’Antiparos, bien que modestes, produisent des cépages uniques comme le Monemvasia (blanc) ou le Mavrotragano (rouge), cultivés dans des sols volcaniques qui leur donnent une minéralité saisissante. Pour une dégustation, dirigez-vous vers Morfis Winery, une cave familiale où Stelios Morfis, un œnologue passionné, vous expliquera comment le vent meltemi influence ses vins. Ou alors, installez-vous au Sifneiko Bar, un petit bar à vin en bord de mer où les bouteilles sont choisies avec un soin presque maniaque.
Antiparos, c’est aussi une île où les fêtes locales rythment la vie. En août, la Panagia tou Kastrou (fête de la Vierge du Château) transforme le village en une scène de danses traditionnelles, de musique lyra et de tables débordant de meze. Les insulaires, fiers de leurs racines, y servent des plats comme le poularia gemista (poulets farcis aux herbes) ou le sofrito (veau cuit dans une sauce à l’ail et au vinaigre), preuve que la cuisine locale ne se limite pas au poisson. Et si vous tombez sur une fête de village, ne refusez pas le raki maison – c’est une insulte.
Entre loukoumades croustillants et baklava fondant : les desserts qui racontent Antiparos
Les pâtisseries grecques à Antiparos sont une affaire sérieuse, presque sacrée. Commencez par les loukoumades, ces beignets dorés trempés dans du miel et saupoudrés de cannelle, que l’on trouve chez To Loukoumi, une échoppe près de la place centrale. La patronne, une certaine Yiayia (grand-mère) Maria, les prépare devant vous avec une dextérité qui force l’admiration. « Kala na fate! » (« Bon appétit ! ») lance-t-elle en vous tendant une assiette encore fumante. À côté, les baklava du Café Neon, feuilletés à la perfection et garnis de noix d’Antiparos, sont une autre révélation – surtout quand ils sont accompagnés d’un café grec sketos (sans sucre, pour équilibrer).
Mais le vrai secret d’Antiparos, ce sont les desserts oubliés, comme le sansekaki, une pâtisserie à base de semoule, de miel et d’amandes, ou le melitinia, des petits gâteaux au fromage et au miel, souvent préparés pour les mariages. Ces spécialités, on les trouve chez Zahari, une boulangerie artisanale tenue par une famille depuis 1950. Leur kalitsounia (petites tourtes sucrées ou salées) est une institution – essayez celle à la myzithra et à la menthe, une combinaison surprenante qui fonctionne à merveille.
Les végétariens et vegans ne seront pas en reste. Contrairement à beaucoup d’îles grecques où la viande domine, Antiparos a su développer une cuisine végétale inventive, grâce à ses jardins potagers et à l’influence des moines orthodoxes (qui jeûnent régulièrement). Au restaurant Avli, dans une cour ombragée par des bougainvilliers, le menu propose des plats comme les gemista me anitha (tomates et poivrons farcis aux herbes et au riz), ou les fava me koukia (purée de pois cassés aux oignons caramélisés). Même les tavernes traditionnelles, comme Taverna Nostos, ont désormais des options vegan, comme les dolmades (feuilles de vigne farcies) sans viande.
« Ici, on ne cuisine pas pour impressionner, on cuisine pour nourrir. Que ce soit un poisson pêché à l’aube ou une tomate cueillie dans le jardin, l’important, c’est que ça ait du goût et que ça fasse du bien. Le reste, c’est du superflu. »
Où acheter (et déguster) les fromages qui font la fierté d’Antiparos
Pour goûter et acheter du fromage local touloumotiri ou mizithra, évitez les supermarchés et dirigez-vous vers les producteurs. À Kastro, le petit magasin To Kazani (près de l’ancienne forteresse vénitienne) vend des fromages affinés dans des caves creusées dans la roche, ce qui leur donne une texture unique. Demandez à goûter le touloumotiri vieilli – son goût puissant et légèrement piquant rappelle le pecorino, mais en plus complexe. Pour une expérience plus immersive, rendez-vous à la Ferme Melissakis, près de Soros, où la famille élève des chèvres et fabrique son fromage sur place. Leur mizithra frais, servi avec du miel de thym, est un délice simple et inoubliable.
Un autre spot incontournable : le Marché des Producteurs d’Antiparos, qui a lieu tous les samedis matin près du port. Ici, les agriculteurs et éleveurs locaux proposent leurs produits – fromages, bien sûr, mais aussi olives, huile d’olive, et même des confitures de figues sauvages. C’est l’endroit idéal pour acheter des souvenirs comestibles (et bien plus authentiques qu’un magnet). Et si vous voulez apprendre à cuisiner avec ces fromages, l’atelier Cooking with Maria organise des cours où vous préparerez des plats comme la tyrokafteri (une spread épicée à base de fromage) ou la sfougato (une omelette aux courgettes et à la mizithra).
Les caves et bars à vin d’Antiparos : où siroter le terroir des Cyclades
Si les vignobles d’Antiparos ne couvrent que quelques hectares, leur production est d’une qualité remarquable. Le vin des Cyclades à déguster ici est souvent issu de cépages autochtones comme l’Assyrtiko (un blanc vif et minéral) ou le Mandilaria (un rouge corsé). Pour une dégustation en règle, Morfis Winery est un passage obligé. Stelios Morfis, le propriétaire, est un passionné qui vous fera découvrir ses vins en les associant à des meze locaux (fromage, charcuterie, olives). Son Assyrtiko 2021, avec ses notes d’agrumes et de pierre à fusil, est un coup de cœur absolu. Autre adresse : Lolita’s Wine Bar, tenu par une Franco-Grecque qui a sélectionné des bouteilles de petites productions cycladiques. Son plateau de fromages locaux accompagné d’un verre de Malagouzia (un blanc aromatique) est un must.
Pour une ambiance plus décontractée, le Sifneiko Bar (oui, le même que pour les fromages) propose une carte de vins grecs soigneusement choisis, avec des prix raisonnables. Leur house wine, un rouge fruité servi en pichet, est parfait pour accompagner une assiette de octapodi stifado (ragoût de poulpe). Et si vous voulez rapporter une bouteille, la Cave Cooper, près du port, vend des vins locaux ainsi que des spiritueux comme le mastiha (une liqueur à base de résine de lentisque), idéal en digestif.
Les menus végétariens et vegan : une surprise gourmande dans les tavernes d’Antiparos
Contrairement aux idées reçues, la cuisine grecque insulaire n’est pas qu’une affaire de viande et de poisson. À Antiparos, les menus végétariens ou vegan sont de plus en plus présents, grâce à une nouvelle génération de cuisiniers qui réinventent les recettes traditionnelles. Au restaurant Avli, déjà mentionné, le chef propose un menu végétarien changeant selon les saisons : en été, ce sont les briam (légumes rôtis à l’huile d’olive) et les kolokithokeftedes (beignets de courgettes) qui dominent. Même les tavernes les plus traditionnelles, comme Taverna Nostos, ont adapté leur carte. Leur fasolada (soupe de haricots blancs) est un plat réconfortant, surtout quand elle est servie avec du pain frais et des olives.
Pour une expérience 100 % vegan, le Café Neon (oui, encore lui) propose des options comme les falafels maison servis dans du pain pita avec une sauce au tahini, ou les dolmades sans viande. Et si vous voulez cuisiner vous-même, le Magazinaki (une petite épicerie bio) vend des produits locaux comme des légumineuses, des herbes séchées et de l’huile d’olive extra vierge – tout ce qu’il faut pour préparer un repas grec végétal. Les habitants, d’ailleurs, sont souvent végétariens pendant les périodes de jeûne orthodoxe, ce qui explique la richesse de ces plats sans viande.
Antiparos hors des sentiers battus : artisanat, plages secrètes et une grotte qui vaut le détour
Antiparos ne se limite pas à sa gastronomie. L’île regorge de trésors méconnus, comme la grotte d’Antiparos, l’une des plus belles d’Europe. Découverte en 1673, elle est célèbre pour ses stalactites et stalagmites spectaculaires, dont une qui ressemble à la Vierge Marie (d’où son nom local : Panagia i Kera). Pour y accéder, il faut monter une centaine de marches depuis le village de Agios Ioannis, mais la vue sur la mer Égée depuis l’entrée vaut à elle seule l’effort. À l’intérieur, l’atmosphère est presque mystique, surtout si vous y allez tôt le matin, avant l’arrivée des groupes.
Autre pépite : les plages isolées du sud de l’île, comme Psaralyki ou Apantima, accessibles seulement par des sentiers pierreux ou en bateau. Ces criques aux eaux turquoise sont bordées de falaises de marbre blanc, et on y trouve souvent des morceaux de céramique antique érodés par la mer – des vestiges des nombreux naufrages qui ont jalonné l’histoire de l’île. Pour une journée loin de tout, louez un petit bateau à moteur (sans permis) chez Antiparos Boat Rentals et partez explorer ces côtes sauvages. Et si vous aimez l’artisanat, faites un tour à l’atelier Ceramics by the Sea, où une potière locale, Eleni, crée des pièces inspirées par les motifs cycladiques, en utilisant l’argile de l’île.
Antiparos : l’île où le temps s’étire entre grottes mystérieuses, glendi endiablés et plages où l’on oublie son maillot de bain
Il y a des endroits où le tourisme de masse a tout lissé, où les tavernas servent des moussakas surgelées et où les plages ressemblent à des parkings de sable. Antiparos, cette petite sœur discrète de Paros, n’est pas de ceux-là. Ici, les criques isolées comme Psaralyki ou Agios Sostis sont encore bordées de tamaris sous lesquels les locaux pique-niquent avec des paniers remplis de ladenia (une sorte de pizza grecque épicée) et de sfougato, cette omelette aux courgettes et à la menthe que vous ne trouverez nulle part ailleurs avec la même saveur. Le soir, les familles se retrouvent autour de tables en plastique dans des jardins éclairés à la lampe à pétrole, tandis que les enfants courent pieds nus entre les assiettées de pitaroudia (beignets de pois chiches) et les verres de raki maison. Ne vous attendez pas à des menus traduits en cinq langues : ici, on mange ce que la mer et la terre ont donné ce jour-là, point final.
Antiparos, c’est aussi une île où l’histoire suinte des murs. La grotte d’Antiparos, découverte au XVe siècle et explorée par des archéologues français au XIXe, est un dédale de stalactites et de graffiti anciens, où les visiteurs gravaient leurs noms depuis l’Antiquité. Les locaux racontent que les pirates s’y cachaient, et que les femmes du village y descendaient en secret pour prier Panagia (la Vierge Marie) pendant l’occupation ottomane. Aujourd’hui, on y accède par un escalier étroit taillé dans la roche, et l’odeur d’humidité minérale vous rappelle que vous marchez là où des générations avant vous ont tremblé, espéré, ou simplement cherché un peu de fraîcheur. Petit conseil : allez-y tôt le matin, avant que les groupes de croisiéristes ne transforment le site en couloir de supermarché. Et si vous croisez Yiorgos, le gardien qui vend des tickets depuis 30 ans, demandez-lui de vous montrer la « salle des trésors » – il adore raconter comment les pilleurs ont tenté (sans succès) de voler les artefacts en 1970.
Mais Antiparos, c’est avant tout une ambiance. Celle des glendi (fêtes traditionnelles) qui éclatent dans les villages en été, où les vieux jouent du laouto (un luth crétois) jusqu’à l’aube, et où les jeunes dansent le syrtaki sur des tables en bois. Celle des ateliers d’artisans comme Manolis, dernier fabricant de karavi (bateaux en bois miniatures) de l’île, qui vous expliquera comment ses ancêtres construisaient des navires pour les pêcheurs de thon – tout en vous offrant un café grec si épais qu’il pourrait servir de colle. Ou encore celle des petites pension familiales comme Villa Meletis, où Kyria (Madame) Eleni vous servira un petit-déjeuner avec des figues fraîches de son jardin et des kalitsounia (feuilletés au fromage) encore tièdes, tout en vous racontant comment son mari, pêcheur à la retraite, a croisé des dauphins près de Despotiko la veille. Ici, le luxe n’est pas dans les 5 étoiles, mais dans ces détails qui sentent la vie vraie.
Pourtant, Antiparos n’est pas un musée à ciel ouvert. Les jeunes de l’île, beaucoup partis étudier à Athènes ou à l’étranger, reviennent l’été avec des idées nouvelles. Des bars comme The Cave (oui, installé dans une ancienne cave à vin) servent désormais des cocktails à base de mastiha (une liqueur de résine) tout en organisant des soirées où se mêlent DJ athéniens et pêcheurs locaux. Et dans les nouveaux restaurants comme Sifneiko, on réinvente les classiques : imaginez une astakomakaronada (pâtes aux langoustines) revisitée avec des herbes sauvages cueillies sur les collines de Soros. Le paradoxe ? Ces innovations ne choquent personne. Au contraire, elles sont accueillies avec une curiosité typiquement grecque, cette capacité à embrasser le changement sans renier le passé. Comme le dit Dimitris, le barman de The Cave : « Nous, on est comme l’ouzo – plus tu nous secoues, mieux on se mélange. »
Alors, si vous venez à Antiparos, voici ce qu’il faut absolument faire (et ce qu’il faut éviter comme la peste) pour ne pas passer à côté de l’âme de l’île :
- Goûtez le ladenia chez To Steki à Agios Georgios – la version locale de la pizza, avec une pâte fine comme du papier et une garniture de tomates, oignons et myzithra (fromage de brebis). Pro tip : demandez-la « me kima » (avec de la viande hachée) si vous avez un estomac solide.
- Assistez à un glendi dans le village de Kastro – généralement en août, pendant la fête de la Panagia. Prévoyez des chaussures confortables : vous allez danser sur des pavés inégaux, un verre de vin à la main.
- Évitez les « excursions VIP » à la grotte – ces tours en 4×4 climatisés qui vous déposent 10 minutes sur place. Préférez y aller à pied depuis le village, en vous arrêtant boire un café chez Nikos, qui vous racontera pourquoi sa famille croit que la grotte est hantée.
- Achetez un souvenir utile chez To Ergastiri : un couteau forgé à la main par Stavros, ou un panier en osier tissé par les dernières artisanes de l’île. Oubliez les magnets « Made in China ».
- Louez un bateau (même sans permis) pour explorer Despotiko – l’île inhabitée en face, où les archéologues ont découvert un sanctuaire d’Apollon. Emportez un pique-nique et ne revenez pas avant le coucher de soleil.
