Il y a des lieux qui vous saisissent dès le premier regard, comme une gifle de beauté. Les grottes du Drach à Majorque en font partie. Imaginez : quatre immenses cavernes reliées par des tunnels, où des stalactites en dentelle pendent comme des lustres de cristal, tandis que des stalagmites montent la garde depuis des millénaires. Ici, la terre a sculpté son propre palais, et le lac Martel – l’un des plus grands lacs souterrains du monde – en est le joyau, ses eaux turquoise reflétant les projecteurs comme une scène de théâtre. Une visite en famille ? C’est plonger dans un conte, où chaque enfant devient explorateur le temps d’une journée.
Mais attention, les grottes du Drach (ou Coves del Drac en catalan) ne sont pas qu’un simple spectacle géologique. C’est un lieu chargé d’histoire, où les légendes locales se mêlent à la science. Les Majorquins racontent que ces grottes étaient autrefois habitées par des dragons – d’où leur nom – et que leurs souffles ont creusé ces galeries. La réalité est tout aussi fascinante : découvertes en 1896 par l’explorateur français Édouard-Alfred Martel (à qui le lac doit son nom), elles sont aujourd’hui un symbole de l’identité de l’île, entre tourisme et préservation. Et quand un concert de musique classique s’y produit, comme c’est souvent le cas l’été, l’acoustique naturelle transforme la caverne en cathédrale.
Entre stalactites et sobrasada : une immersion culturelle bien au-delà des grottes
Sortir des grottes, c’est comme remonter à la surface d’un autre monde – et tomber dans les bras de Majorque. À quelques kilomètres de là, le village de Porto Cristo, avec son petit port de pêche et ses ruelles pavées, offre une transition douce. Goûtez une ensaimada (ce gâteau en spirale saupoudré de sucre, emblème de l’île) ou une tranche de sobrasada (saucisse épicée à tartiner) dans une cellar locale, ces caves-restaurants où l’on sert des plats traditionnels entre barils de vin. Les enfants adorent les tumbet (un gratin de légumes majorquin), et les parents, le hierbas, cette liqueur anisée maison qui se sirote comme un digestif. Le marché artisanal du dimanche, près de l’église, regorge de poteries en siurell (argile verte typique) et de paniers en osier tressé – des souvenirs bien plus authentiques qu’un magnet.
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Et puis, il y a cette fiesta qui anime l’île en été : les Festes de Sant Jaume à Porto Cristo (fin juillet). Entre défilés de geganters (géants en papier mâché), musique de xeremies (cornemuses locales) et feux d’artifice tirés depuis la mer, c’est une explosion de couleurs et de traditions. Les Majorquins, fiers de leur héritage, adorent partager ces moments – et un visiteur qui s’y intéresse sera souvent invité à danser une bolero ou à goûter un lechona (cochon de lait rôti) lors d’un repas communautaire. Après l’obscurité des grottes, cette lumière-là, humaine et chaleureuse, achève de donner à Majorque sa magie.
Plonger dans les entrailles lumineuses de Majorque : les grottes du Drach et leurs mystères géologiques
Il y a des lieux qui vous saisissent aux tripes avant même que votre cerveau n’ait le temps de comprendre pourquoi. Les grottes du Drach (ou Coves del Drach en catalan) à Porto Cristo, sur la côte est de Majorque, en font partie. Imaginez : quatre immenses cavernes reliées comme les chambres d’un palais souterrain, sculptées goutte à goutte pendant des millions d’années par l’eau s’infiltrant dans le calcaire. Le résultat ? Un labyrinthe de stalactites et stalagmites qui ressemblent à des chandeliers baroques figés dans le temps, éclairés par un jeu de lumières dignes d’un opéra.
Les Majorquins appellent ces formations « les colonnes du temps », et ce n’est pas qu’une métaphore poétique. La plus célèbre, la colonne des 40 mètres, est un pilier naturel si massif qu’on jurerait qu’il soutient le ciel de l’île. Les spéléologues estiment son âge à plus de 11 millions d’années—autant dire qu’elle a vu défiler les Phéniciens, les Romains, et maintenant les touristes en tongs. Mais attention : ce n’est pas un musée poussiéreux. Ici, la géologie est vivante. Les guides locaux (dont certains, comme Joan Servera, sont des descendants de pêcheurs qui exploraient ces grottes avant qu’elles ne deviennent une attraction) racontent comment les formations continuent de grandir… à raison d’un centimètre tous les 100 ans. Une leçon d’humilité, non ?
Pour les familles, c’est aussi un terrain de jeu éducatif et magique. Les enfants (même les ados blasés) restent bouche bée devant le lac Martel, l’un des plus grands lacs souterrains du monde, où l’eau est si transparente qu’on dirait du verre liquide. Et puis, il y a le concert classique—oui, vous avez bien lu. Tous les jours, un quatuor à cordes joue des morceaux de Chopin ou de Mozart dans la grotte, tandis que des barques illuminées glissent sur le lac. C’est kitsch à souhait, mais diablement efficace. Pro tip : si vous venez avec des enfants, arrivez pour le concert de 11h ou 15h (les horaires et tarifs des grottes du Drach en 2024 sont sur leur site, mais comptez environ 18€ pour les adultes et 12€ pour les 3-12 ans). Prévoir un pull, même en été : il fait 17°C toute l’année sous terre.
Échapper à la cohue : quand et comment visiter les grottes du Drach sans se sentir comme un sardine en boîte
Parlons peu, parlons foule. Les grottes du Drach attirent plus d’un million de visiteurs par an, ce qui en fait l’un des sites les plus fréquentés de Majorque. La plupart débarquent entre 10h et 14h, transformant les cavernes en une sorte de métro bondé… mais avec des stalactites. Alors, quel est le meilleur moment pour éviter la foule ? Deux options : soit vous jouez les lève-tôt et réservez la première visite à 9h30 (l’ouverture), soit vous misez sur la fin de journée, vers 16h, quand les cars de touristes commencent à déserter. En basse saison (novembre à mars, hors Noël), vous pourrez presque avoir les lieux pour vous—bon, enfin, presque.
Autre astuce : évitez juillet et août comme la peste. Non seulement c’est l’apogée du tourisme de masse, mais en plus, l’humidité ambiante + la chaleur extérieure = une expérience qui ressemble étrangement à un sauna préhistorique. Préférez mai, juin ou septembre : les températures sont douces, les lumières rasantes du matin ou du soir subliment les formations rocheuses, et les locaux sont moins à cran. Et si vous voulez vraiment vous fondre dans le décor, optez pour une visite guidée en français—les groupes sont souvent plus petits que les visites en anglais ou en espagnol. Demandez Pep Toni, un guide francophone qui travaille ici depuis 20 ans et qui connaît chaque recoin (et chaque légende, comme celle du drac, ce dragon mythique qui aurait hanté les grottes).
Enfin, si vous voulez combiner les grottes du Drach et la plage de Porto Cristo sans courir comme un poulet sans tête, voici le plan parfait : commencez par les grottes tôt le matin, puis dirigez-vous vers la plage de Porto Cristo (à 10 minutes en voiture) pour un déjeuner de tumbet (un gratin majorquin à base d’aubergines, poivrons et pommes de terre) ou de caldero (une soupe de poisson locale) chez Restaurant Sa Llotja, un petit spot tenu par une famille de pêcheurs. Leur sobrasada (saucisse épicée majorquine) grillée est à tomber. Et si vous avez encore de l’énergie, louez un kayak pour explorer la cala Petita, une crique cachée accessible seulement par la mer.
Les grottes du Drach hors des sentiers battus : l’artisanat local et les légendes oubliées
Derrière le spectacle touristique se cache une culture artisanale méconnue. Saviez-vous que les premières explorations sérieuses des grottes ont été menées au XIXe siècle par Édouard Martel, un spéléologue français ? Les habitants de Porto Cristo, eux, connaissaient ces cavernes depuis des siècles, mais les utilisaient surtout pour cacher du bétail pendant les raids de pirates. Aujourd’hui, quelques familles perpétuent des traditions liées aux grottes, comme la fabrication de siurells—des figurines en argile sifflantes, souvent inspirées par les formes des stalagmites. Rendez-vous à l’Atelier Can Gordiola (à 15 minutes des grottes) pour voir des artisans modeler ces objets in situ.
Et puis, il y a les légendes. Celle du drac (dragon en catalan) est la plus célèbre : une créature mi-serpent mi-démon qui aurait enlevé des jeunes filles du village avant d’être vaincu par un chevalier. Les anciens racontent que ses soupirs résonnent encore dans les grottes quand le vent souffle du nord. Farfelu ? Peut-être. Mais quand vous serez seul près du lac Martel, à écouter l’écho d’une note de violon se répercuter sur les parois, vous comprendrez pourquoi cette histoire persiste. Pour les sceptiques, sachez que les grottes ont aussi inspiré des scientifiques : leur acoustique unique a été étudiée par des chercheurs de l’Université des Îles Baléares pour comprendre comment les sons voyagent dans les espaces souterrains.
« Les grottes, c’est comme un livre ouvert sur l’histoire de Majorque. Mais attention : si vous ne savez pas lire entre les lignes, vous ne verrez que des pierres. »
Logistique et bon sens : ce que personne ne vous dit avant de visiter les grottes du Drach
Commençons par les basiques : réservez vos billets en ligne (sur le site officiel), surtout en haute saison. Les files d’attente pour acheter sur place peuvent atteindre 1h30, et personne n’a envie de poireauter sous le soleil de Majorque. Ensuite, portez des chaussures antidérapantes : le sol est humide, glissant, et les chutes sont plus fréquentes que vous ne le pensez (les secours locaux appellent ça « le syndrome du selfie raté »). Enfin, si vous êtes claustrophobe, sachez que les grottes sont vastes et bien ventilées, mais certains couloirs sont étroits. Un visiteur sur dix rebrousse chemin—aucune honte à ça.
Autre détail crucial : les toilettes. Il n’y en a qu’à l’entrée et à la sortie, et croyez-moi, après 1h30 de visite, vous regretterez de ne pas avoir fait un détour avant d’entrer. Les WC près du parking coûtent 0,50€—prévoyez la monnaie. Enfin, si vous voulez éviter les pièges à touristes, méfiez-vous des « guides indépendants » qui traînent près de l’entrée. Certains sont excellents (comme Tomeu, un ancien professeur d’histoire), mais d’autres vous sortent des anecdotes inventées pour justifier un pourboire. La visite officielle (incluse dans le billet) est déjà très complète.
Un détour par l’arrière-pays : quand les grottes du Drach ne sont que le début de l’aventure
Si vous avez une voiture (ou si vous osez prendre le bus ligne 412 depuis Palma), ne vous arrêtez pas aux grottes. L’arrière-pays de Majorque est un monde à part, où les oliviers centenaires et les fincas (fermes traditionnelles) remplacent les complexes hôteliers. À 20 minutes des grottes, le village de Manacor abrite le musée d’Histoire naturelle (avec une collection impressionnante de fossiles majorquins) et des ateliers de perlas Majorica, ces perles de culture inventées ici dans les années 1890. Plus au nord, Artà et son marché du mardi matin sont un festival de saveurs : fromages de chèvre formatjat, huiles d’olive mallorquí, et ensaimadas (ces viennoiseries en spirale qui fondent dans la bouche).
Et si vous voulez une expérience vraiment locale, allez dîner chez Ca’n Joan de s’Aigo, une cellar (cave à vin) à Felanitx, où l’on sert des plats comme le lechona (cochon de lait rôti) accompagné de vin callet (un cépage autochtone). Le patron, Miquel, est un ancien berger qui connaît chaque recoin de l’île. Demandez-lui de vous raconter l’histoire des talaiots (ces tours préhistoriques mystérieuses qui parsèment Majorque)… et pourquoi les grottes du Drach étaient peut-être liées à des rites anciens. Spoiler : ça implique des offrandes et des feux sacrés. Mais ça, c’est une autre histoire.
Le saviez-vous ? Les grottes du Drach dans la culture pop et les secrets géologiques
Les grottes du Drach ne sont pas seulement un joyau naturel—elles ont aussi leur quart d’heure de gloire pop culture. En 1969, elles ont servi de décor pour une scène du film « La Bataille de la Nerf » (avec Curd Jürgens), et en 2015, elles sont apparues dans un épisode de « The Grand Tour » (où Jeremy Clarkson a failli faire chavirer une barque). Mais leur claim to fame le plus surprenant ? Elles ont inspiré Jules Verne pour écrire « Voyage au centre de la Terre ». L’écrivain, qui a visité Majorque en 1889, aurait noté dans son carnet : « Ici, la Terre respire encore. »
Côté géologie, les grottes abritent une espèce endémique : le Niphargus majorcanus, un petit crustacé aveugle qui ne vit que dans leurs eaux. Les scientifiques l’étudient pour comprendre comment la vie s’adapte aux milieux extrêmes. Et puis, il y a la salle des Merveilles, une zone normalement interdite au public, où des spéléologues ont découvert en 2018 des peintures rupestres datant de l’Âge du Bronze. On y voit des représentations de taureaux et de soleils—preuve que ces grottes étaient bien plus qu’un abri : un sanctuaire.
Majorque, ou l’art de se perdre entre grottes cristallines et sobrasadas fumées
Il y a des îles qui se laissent conquérir en un clin d’œil, et puis il y a Majorque, cette Baléare espagnole qui vous attrape par les sens avant même que vous ayez déballé vos valises. Entre les ruelles pavées de Palma, où les patios majestueux des maisons aristocratiques rivalisent avec les échoppes de ensaimadas (ces brioches en spirale saupoudrées de sucre glace, à déguster tièdes avec un café cortado), et les côtes déchiquetées où la Méditerranée prend des teintes de saphir, Majorque est une île de contrastes. Mais c’est sous terre, dans le ventre calcaire de l’île, que se cache peut-être son âme la plus fascinante. Les Coves del Drach (les grottes du Dragon), à Porto Cristo, sont un spectacle géologique à couper le souffle : quatre immenses cavernes reliées par des lacs souterrains d’un bleu électrique, où les stalactites et stalagmites, sculptées goutte à goutte depuis des millions d’années, ressemblent à une cathédrale gothique conçue par Gaudí en pleine crise de créativité. Le clou du spectacle ? Un concert de musique classique joué par des musiciens embarqués sur des barques, tandis que les projecteurs transpercent l’obscurité pour révéler la transparence surnaturelle de l’eau. Kitsch ? Peut-être. Inoubliable ? Absolument.
Pourtant, Majorque n’est pas qu’un décor de carte postale. C’est aussi une île où la tradition résiste, parfois avec une têtue discrétion, à l’assaut des resorts tout inclus et des yachts russes amarrés dans la baie d’Alcúdia. Prenez les possessions : ces grandes exploitations agricoles, souvent familiales depuis des générations, où l’on produit encore du vin (le Manto Negro, un rouge corsé, ou le Prensal Blanc, un blanc sec et minéral), de l’huile d’olive, et surtout la sobrasada, ce saucisson épicé à base de porc et de paprika, qui se tartine sur du pain rustique ou se fond dans une tumbet (un ragoût de légumes majorquin, version locale de la ratatouille). À Sineu, le marché du mercredi est une institution : depuis 1306, les paysans y vendent leurs produits sous les arcades de la place, entre cris des marchands et effluves de fromage de brebis formatge de tupí, conservé dans une cruche en argile. C’est ici, entre deux stands de hierbas (une liqueur anisée locale, à siroter avec modération), que vous comprendrez pourquoi les Majorquins parlent encore leur dialecte, le mallorquí, une variante du catalan teintée d’arabe et d’occitan.
Et puis il y a la mer. Pas celle, surpeuplée, de la Playa de Palma, mais celle, sauvage et préservée, des calanques du nord-est. À Cala Varques, accessible après une randonnée de 30 minutes à travers les pins et les genévriers, l’eau est si transparente que vous distinguerez les oursins accrochés aux rochers à cinq mètres de profondeur. Les locaux y viennent avec des glacières remplies de pa amb oli (pain à l’huile, tomate et jambon, le sandwich ultime) et des bouteilles de vino de la tierra, et passent la journée à discuter sous les pins parasols. Plus au sud, près de Santanyí, les plages de Cala Llombards ou Es Trenc (souvent comparée aux Caraïbes, mais en version européenne et sans les prix exorbitants) sont des incontournables. Pour les amateurs de plongée, les eaux autour de Cabrera, un archipel protégé au sud de Majorque, abritent des épaves romaines et des grottes sous-marines où les murènes jouent à cache-cache entre les anémones. Si vous préférez les spots plus accessibles, jetez un œil à nos suggestions en Grèce—mais sachez que Majorque a son propre charme aquatique, moins médiatisé mais tout aussi captivant.
Majorque, enfin, c’est une île qui se vit au rythme des festes. En été, chaque village célèbre son saint patron avec des revetles (feux d’artifice), des ball de bot (danses traditionnelles où les couples tournoyent en costumes du XVIIIe siècle), et des correfocs (des démons cracheurs de feu qui courent dans les rues, une tradition catalane importée avec panache). À Pollença, le festival de musique classique attire des mélomanes du monde entier dans le cloître d’un ancien couvent. À Alcúdia, le marché médiéval de mai transforme la ville en un décor de Game of Thrones, avec des forgerons, des troubadours et des étals de coca de patata (une galette sucrée à la patate douce). Et si vous êtes là un 31 décembre, ne manquez pas le Cap d’Any à Palma : après le dîner (où l’on mange 12 grains de raisin au rythme des 12 coups de minuit, comme en Espagne continentale), les Majorquins se rassemblent sur la Plaça d’Espanya pour danser jusqu’à l’aube, un verre de cava à la main.
Alors, prêt à explorer Majorque au-delà des clichés ? Voici quelques pistes pour éviter les pièges à touristes et vivre l’île comme un local (ou presque) :
- Évitez les all-inclusive de Magaluf : optez plutôt pour une finca (maison de campagne) dans l’arrière-pays, près de Valldemossa ou Fornalutx, deux des plus beaux villages de l’île.
- Goûtez aux cellers : ces petits restaurants familiaux servent des plats traditionnels comme le frito mallorquín (abats de porc et légumes) ou les sopes mallorquines (soupe paysanne avec du pain rassis). Essayez Ca’n Joan de s’Aigo à Palma pour une expérience authentique.
- Louez un bateau (ou un kayak) pour explorer les criques cachées de la Costa Nord, comme Cala Tuent ou Sa Calobra, où les falaises plongent dans une eau turquoise.
- Assistez à une nit de fogueró : ces veillées autour d’un feu de bois, en été, où l’on grille des sobrasadas et des botifarrons (saucisses de sang), accompagnées de guitare et de chants xuetes (un style musical typique).
- Visitez les Coves d’Artà : moins touristiques que les Coves del Drach mais tout aussi spectaculaires, avec des formations rocheuses qui ressemblent à des orgues géantes.
- Rapport qualité-prix : si vous cherchez une plage paradisiaque sans la foule, comparez avec Golden Beach à Paros—mais sachez que Majorque a ses propres joyaux, comme Cala Deià, un petit port de pêcheur où les rochers en pente douce invitent à des plongeons mémorables.
