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Iles Odyssee
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Antiparos en hors-saison : pourquoi avril-mai et septembre-octobre sont les meilleurs mois

Posted on 1 décembre 2025

Il y a des îles grecques qui se livrent sans retenue dès le premier regard, et puis il y a Antiparos – une pépite cycladique qui joue les timides sous les projecteurs de juillet-août, mais se dévoile avec une générosité désarmante hors-saison. Visiter Antiparos en avril-mai ou septembre-octobre, c’est comme arriver en avance à une fête : les meilleurs seats sont libres, l’ambiance est encore intime, et les locaux ont le temps de vous raconter pourquoi leur île est un joyau méconnu. Ici, pas de clubs bondés ni de transats alignés comme des soldats, mais des criques de sable blanc comme Psaralyki ou Soros où l’on peut encore croire à l’illusion d’une plage privée.

L’île, grande comme un mouchoir de poche (à peine 35 km²), est un paradoxal mélange de simplicité et de sophistication. Les ruelles de Chora, le village principal, serpentent entre des maisons cubiques blanches et des églises orthodoxes aux dômes bleus écaillés par le sel, tandis que des tavernes comme To Kyma servent des pitaroudia (beignets de pois chiches) croustillants avec une nonchalance qui frise l’art. Antiparos en hors-saison, c’est aussi l’occasion de voir les pêcheurs rentrer avec leur prise du jour au port de Agios Georgios, ou de discuter avec les derniers artisans qui tissent encore des paniers en vourgia (fibres de palmier nain) comme le faisaient leurs grands-pères. Le rythme est lent, presque hypnotique – et c’est précisément ce qui rend l’île si envoûtante.

Entre fêtes traditionnelles et paysages lunaires : ce que la basse saison révèle

Si vous pensez que Antiparos se résume à des plages et des couchers de soleil (même si, soyons honnêtes, ses sunsets depuis la colline de Profitis Ilias sont à couper le souffle), la hors-saison vous prouvera le contraire. En avril-mai, l’île célèbre la Pâques orthodoxe avec une ferveur qui transforme les églises en scènes théâtrales : les processions aux flambeaux à Panagia Ekatontapiliani (la « Madonna des Cent Portes »), les agneaux grillés à la broche, et les magiritsa (soupes d’abats) partagées en famille. En septembre-octobre, c’est la fête du vin (oui, Antiparos produit un vin blanc sec et minéral, le Monemvasia, à déguster chez Mantana Winery) et les dernières régates de kaïques (bateaux traditionnels) qui animent le détroit entre Paros et Antiparos.

Et puis, il y a ces paysages que la haute saison ne vous laisse jamais vraiment savourer. La grotte d’Antiparos, avec ses stalactites scintillantes comme des lustres de cristal, est accessible sans file d’attente, et vous pourrez même négocier une visite guidée improvisée avec un gardien qui connaît chaque recoin depuis l’enfance. Les collines de l’intérieur, couvertes de thym et de sphaka (une herbe aromatique locale), exhalent des parfums enivrants au printemps, tandis qu’en automne, les vignes se parent de rouge et d’or. À Despotiko, l’île voisine accessible en bateau-taxi, les fouilles archéologiques du sanctuaire d’Apollon (un site aussi important que Delphes, mais bien moins fréquenté) prennent une dimension presque mystique quand on les explore sous un ciel d’octobre, entre deux baignades solitaires dans les eaux turquoise de Livadia.

Couverture du livre Guide Grèce Lonely Planet
Guide : Grèce de Lonely Planet

Ce guide repensé propose une approche moderne et visuelle de la Grèce, combinant sites emblématiques (Acropole, Météores, Delphes, Rhodes) et expériences authentiques au contact des habitants, avec des itinéraires adaptés à tous les budgets et saisons. Il offre une large gamme d’activités de plein air, notamment randonnée et sports nautiques, ainsi que des chapitres dédiés aux îles grecques et aux croisières pour une découverte complète du pays. Richement illustré et doté de cartes claires, ce guide synthétique permet de construire facilement son voyage tout en maximisant les expériences locales et les découvertes hors des sentiers battus.

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Antiparos hors-saison : quand la Grèce se dévoile sans les foules et les prix exorbitants

Il y a des îles grecques qui se parent de mystère dès que les derniers ferries de l’été s’éloignent, emportant avec eux les hordes de touristes en tongs et les prix gonflés comme des souvlakis trop gras. Antiparos, ce confetti de terre perdu entre Paros et le bleu infini de la mer Égée, est de celles-là. Visiter Antiparos en hors-saison – disons de septembre à mai – c’est comme découvrir un vin local qu’on vous aurait caché derrière les bouteilles industrielles : plus complexe, moins cher, et avec une âme qui ne se laisse pas étouffer par les parasols.

Prenez septembre, par exemple. Les températures à Antiparos oscillent encore entre 24 et 28°C, l’ensoleillement est généreux (neuf heures de soleil par jour, merci Zeus), et la mer reste tiède comme une soupe de fakes – ces lentilles corail que les grand-mères locales cuisinent avec des oignons caramélisés. Mais le vrai spectacle, ce sont les vendanges. Les vignobles autour de Soros, ce village perché comme un nid d’aigle, s’animent de familles entières qui pressent le monemvasia, un cépage blanc capricieux qui donne un vin sec et minéral. Si vous avez de la chance, on vous offrira un verre dans une kafeneio (café traditionnel) en échange d’un coup de main pour écraser les grappes. « Ici, on ne boit pas le vin, on le vit », m’a lancé Yorgos, un vigneron dont les mains semblaient sculptées dans le bois d’olivier.

Et puis il y a les fêtes locales, ces moments où Antiparos se souvient qu’elle n’est pas qu’une carte postale. Le 8 septembre, la Panagia Faneromeni (la Vierge qui apparaît) est célébrée avec une procession solennelle depuis l’église du même nom, suivie d’un glendi (fête populaire) où l’on danse le soustas jusqu’à l’aube, accompagné de lyra (vièle) et de laouto (luth). Les tables plient sous les ladenia (pizzas grecques à l’huile d’olive), les loukoumades (beignets au miel), et des plats plus surprenants comme le mastelo, un agneau cuit sous la cendre avec du fromage de chèvre. À minuit, les vieux du village sortent leurs kanonakia (petits canons artisanaux) pour tirer en l’air – un héritage des pirates qui terrorisaient l’île au XVIIIe siècle.

La météo à Antiparos en hors-saison : un soleil généreux, des vents capricieux et des nuits fraîches

Parlons peu, parlons météo. Antiparos, c’est le genre de destination où le climat joue les divas : il peut vous gâter avec des journées de soleil éclatant en octobre (22-26°C, idéal pour les randonnées), puis vous rappeler qu’il est l’automne avec un meltemi – ce vent du nord qui souffle en rafales et fait danser les oliviers comme des derviches. Voici ce à quoi s’attendre, mois par mois, pour éviter les mauvaises surprises (et les pulls oubliés) :

  • Septembre : 24-28°C, mer à 24°C, ensoleillement maximal. Parfait pour les baignades tardives à Psaraliki, cette plage de sable fin où les pêcheurs rentrent leurs filets à l’aube.
  • Octobre : 18-23°C, les nuits fraîchissent (15°C), mais les journées restent douces. Le meltemi se calme, laissant place à des brises légères. Idéal pour explorer la grotte d’Antiparos, un dédale de stalactites où Lord Byron a gravé son nom en 1819.
  • Novembre à mars : 10-16°C, pluies occasionnelles (surtout en décembre). Les paysages deviennent verts, les amandiers fleurissent en janvier. Les locaux célèbrent la Apokries (carnaval grec) avec des défilés satyriques à Kastro, le vieux village.
  • Avril-mai : 18-24°C, la nature explose. Les coquelicots envahissent les champs, et les activités culturelles reprennent, comme le festival de musique traditionnelle au théâtre en plein air de Soros.

Un conseil : si vous venez en décembre ou janvier, prévoyez une veste coupe-vent. Les kafeneia chauffent leurs terrasses avec des braseros, mais les ruelles de Chora (le village principal) peuvent être balayées par des courants d’air glaciaux. En revanche, les couchers de soleil sur le rocher de Despotiko (l’île voisine) valent tous les frissons du monde.

Les hébergements pas chers à Antiparos en basse saison : où dormir sans se ruiner (ni renoncer au charme)

Oubliez les boutique hotels à 300€ la nuit. En basse saison, Antiparos se transforme en terrain de jeu pour les voyageurs malins. Les promotions pullulent, et les propriétaires, ravis de voir du monde, vous offriront peut-être un verre de raki (eau-de-vie locale) en guise de bienvenue. Voici où poser vos valises sans vider votre portefeuille :

  • Les studios familiaux : À Chora, la Pension Soula (à partir de 40€/nuit) propose des chambres simples mais impeccables, avec une cour ombragée par une treille. La propriétaire, Soula, vous gâtera avec des loukoumia (pâtisseries) faits maison.
  • Les maisons d’hôtes : La Villa Meletis (60-80€/nuit) à Agios Georgios offre des appartements avec cuisine, idéaux pour les longs séjours. Le petit-déjeuner est servi avec des figues fraîches et du yaourt au miel local.
  • Les locations insolites : Pour les amoureux de solitude, la Cave House (70€/nuit) à Soros est une ancienne cave à vin transformée en gîte, avec une terrasse donnant sur les vignobles. Attention, l’accès se fait par un escalier en pierre – déconseillé aux talons aiguilles.
  • Le camping sauvage (toléré) : Sur la plage de Camping Beach (oui, c’est son nom), quelques tentes sont autorisées en hors-saison. Pas d’eau courante, mais une douche froide sous un olivier et des nuits étoilées à en pleurer.

Petit secret : beaucoup d’hébergements ne sont pas sur Booking ou Airbnb. Pour dégotter les meilleures affaires, envoyez un message Facebook aux pages comme Antiparos Accommodation ou passez directement dans les kafeneia – les propriétaires y traînent souvent l’après-midi. Et si vous restez plus d’une semaine, négociez ! Un sourire et un « kalispera » (bonsoir) bien placé peuvent vous faire économiser 10-15%.

Activités disponibles à Antiparos hors été : randonnées secrètes, artisanat oublié et plages désertes

Antiparos sans la foule est une île qui se livre. Les randonnées deviennent des pèlerinages, les plages des royaumes privés, et les ateliers d’artisans des caisses à trésors. Commencez par le sentier de la côte ouest, qui serpente depuis Agios Georgios jusqu’à la plage de Glyfa, une crique isolée où les vagues sculptent des grottes dans la falaise. En chemin, vous croiserez des mitata (abris en pierre pour les bergers) et des figuiers sauvages dont les fruits sont plus sucrés que ceux du marché.

Pour les visites culturelles, ne manquez pas :

  • Le musée archéologique de Kastro : Une collection modeste mais fascinante de poteries mycéennes et de statues cycladiques, exhumées sur l’île voisine de Despotiko (accessible en bateau depuis Agios Georgios).
  • L’atelier de poterie de Manolis : À Chora, ce céramiste perpétue la tradition des pitharia (jarres en terre cuite) utilisées pour conserver l’huile d’olive. Il propose des stages d’une journée (30€) où vous repartirez avec votre propre cruche.
  • Les moulins à vent abandonnés : Entre Chora et Soros, ces géants de pierre, certains datés du XVIe siècle, se dressent comme des sentinelles. Grimpez jusqu’à leur base pour un panorama à 360° sur l’île.

« Les touristes viennent en été pour le soleil. Nous, on reste pour l’hiver, quand l’île respire enfin. C’est alors qu’on entend les histoires des vieux, qu’on goûte le vrai ladenia cuit au feu de bois, et qu’on comprend pourquoi les pirates voulaient tant voler notre vin. »

— Kostas, pêcheur et joueur de laouto à Antiparos

Les transports vers Antiparos en hors-saison : ferries, scooters et l’art d’attendre (sans s’énerver)

Se rendre à Antiparos en hors-saison demande un peu de patience, mais c’est aussi ce qui filtre les touristes pressés. Les ferries depuis Paros (le port de Pounta) partent toutes les 30 minutes en été… mais en septembre, les horaires passent à un départ par heure (voire moins en hiver). Comptez 7-10€ l’aller simple pour une traversée de 10 minutes. Pro tip : vérifiez les horaires sur Ferryhopper, mais confirmez toujours par téléphone – les annulations pour cause de meltemi sont fréquentes.

Une fois sur place, deux options :

  • Louer un scooter ou une voiture : En basse saison, les prix chutent (15-20€/jour pour un scooter, 35-40€ pour une voiture). Les agences comme Antiparos Rentals ou Moto Platanos proposent des véhicules « vintage » (comprenez : qui ont connu les années 1990). Attention, les routes sont étroites et les chèvres locales n’ont aucun respect pour le code de la route.
  • Le bus local : Un seul trajet (Chora ↔ Agios Georgios), trois fois par jour. Peu pratique, mais une expérience en soi – vous monterez peut-être avec des paniers de fromage ou un coq en cage.
  • La marche : L’île ne fait que 45 km². Avec de bonnes chaussures, vous pouvez tout explorer à pied. Emportez une gourde : les fontaines publiques (vrysi) sont rares.

Pourquoi septembre est le mois idéal : entre vendanges, fêtes et une mer encore tiède

Si je devais choisir un mois pour revenir à Antiparos, ce serait septembre. Pas seulement pour la météo idéale (voir plus haut), mais pour cette alchimie unique où l’île bascule entre deux mondes. Les vendanges battent leur plein, les fêtes locales s’enchaînent, et les prix des hébergements chutent de 30 à 50%. Sans compter que les locaux, moins sollicités, ont enfin le temps de partager un café ou une histoire.

Prenez le festival du vin (mi-septembre), où les caves de Soros ouvrent leurs portes pour des dégustations gratuites. Ou la Fête de la Sainte-Croix (14 septembre), où les femmes du village tissent des couronnes de fleurs pour décorer l’église, avant de les jeter à la mer en offrande. Et puis, il y a ces petits bonheurs simples :

  • Dîner seul sur la plage de Panagia, avec une assiette de pitaroudia (beignets de pois chiches) achetée chez To Kyma, une taverne sans prétention.
  • Assister à un mariage traditionnel dans l’église Agios Ioannis, où les invités dansent en cercle jusqu’à l’aube.
  • Trouver un kafeneio où l’on joue encore au tavli (backgammon) avec des pièces en os, en sirotant un elliniko (café grec).

Antiparos en automne : une île qui se révèle à ceux qui savent attendre

Antiparos n’est pas une île pour les impatients. Elle se mérite, se découvre à pied, à vélo, ou en discutant avec un vieux pêcheur qui vous racontera comment il a échappé à un requin en 1978 (spoiler : avec un couteau à huîtres). C’est une destination où le « dolce far niente » prend tout son sens, surtout quand on la visite en hors-saison.

Alors, oui, il faudra peut-être attendre un ferry, marcher sous le meltemi, ou négocier en grec approximatif le prix d’une chambre. Mais en échange, vous aurez des plages désertes où les galets sont encore chauds du soleil d’été, des randonnées où le seul bruit est celui des clochettes des chèvres, et des soirées où l’on vous servira du vin « parce que c’est la dernière bouteille de l’année ».

Et si jamais vous croiser un touriste égaré qui râle parce que « tout est fermé », offrez-lui un ouzo. Ou ignorez-le. Après tout, Antiparos n’est pas faite pour tout le monde. Juste pour ceux qui savent écouter ses silences.

Antiparos, ou comment tomber amoureux d’une île qui refuse d’être un cliché

Il y a des endroits qui vous saisissent sans crier gare, comme une brise marine qui vous vole votre chapeau avant de vous le rendre, un peu salé et froissé. Antiparos est de ceux-là. Cette petite sœur méconnue de Paros, à peine 45 km² de roches calcaires, de plages aux eaux turquoise et de ruelles blanches où le temps semble s’être endormi contre un mur, est un paradoxe ambulant. Ici, pas de mass tourism tapageur, pas de clubs géants qui crachent de la techno jusqu’à l’aube (même si quelques adresses branchées savent y faire discreètement). Juste une île où les pêcheurs discutent politique au kafeneío en sirotant un ouzo, où les enfants courent pieds nus sur la place centrale, et où l’on vous servira une pitarakia (ces petits chausson frits fourrés à la myzithra, un fromage local fondant) avec le sourire, même si vous ne commandez qu’un café.

Antiparos, c’est d’abord une lumière cruelle et généreuse. Celle qui rebondit sur les murs éblouissants de la Chora (le village principal) à midi, transformant chaque porte bleu électrique et chaque bougainvillier en une photo Instagram malgré vous. Celle, aussi, qui doré les collines pelées de l’arrière-pays, où poussent des kapari (câpres sauvages) récoltés par des mains patientes pour finir dans votre salade. Les paysages ici sont minéraux et organiques à la fois : la grotte d’Antiparos, avec ses stalactites géantes et son histoire de pirates (on dit que le corsaire Barbarossa s’y serait caché), est un incontournable, mais c’est sur les plages comme Psaraliki ou Soros — cette dernière accessible après une randonnée de 20 minutes depuis le parking — que vous comprendrez pourquoi les Grecs parlent de « mer-poème ». Le vent, le meltemi, sculpte les vagues en été et rend les couchers de soleil encore plus dramatiques.

Mais Antiparos, c’est aussi une île qui vit, pas seulement un décor. Les habitants, un mélange de vieux marins aux mains noueuses et de jeunes Athéniens venus monter des start-ups de tourisme durable, ont un rapport au temps qui frise l’insolence. Ici, on ne vous pressera jamais. Votre souvlaki chez Ouzeria (un petit restaurant près du port) mettra 45 minutes à arriver, mais il sera accompagné d’une assiette de taramasalata maison et d’une histoire sur la dernière fête du village, la Panagia Faneromeni (le 15 août), où toute l’île danse jusqu’au petit matin autour d’un orchestre jouant du laïko. Les enfants, eux, adorent la plage de Camping, peu profonde et bordée de tamaris, ou les ateliers de poterie organisés par des artisans locaux qui perpétuent la tradition des « pitharia » (grands pots en terre cuite autrefois utilisés pour conserver l’huile).

Loger à Antiparos, c’est choisir entre le charme suranné d’une chambre d’hôtes dans une maison cycladique (essayez Pension Soula, tenue par une matriarche qui vous gâtera avec ses confitures de figues) ou le luxe discret d’un éco-lodge comme Antiparos Beach, où les bungalows en pierre sont nimbés de lavande et de romarin. Les prix restent raisonnables pour les Cyclades, surtout en basse saison (octobre à mai), quand l’île redevient un secret bien gardé. C’est d’ailleurs à cette période que les « antipariotes » — comme ils s’appellent — organisent des fêtes moins touristiques, comme celle de Saint-Jean (24 juin), où l’on saute par-dessus des feux de joie pour se purifier. Un spectacle à la fois païen et profondément humain.

Alors, comment faire Antiparos sans passer à côté de son âme ? Voici quelques règles non écrites, glanées entre deux verres de vin assyrtiko (le cépage local, sec et minéral) et des parties de tavli (backgammon) avec des locaux :

  • Oubliez votre montre : Si vous demandez l’heure, on vous répondra « sigá, sigá » (« doucement, doucement »). Ici, le temps se mesure en couchers de soleil et en siestes post-déjeuner.
  • Goûtez tout ce qui est « maison » : Du ladenia (une pizza grecque épaisse) chez Roula’s aux loukoumades (beignets au miel) du marché du samedi matin, la cuisine est une affaire de fierté.
  • Parlez aux pêcheurs : Sur le port au petit matin, ils vendent leur prise du jour (oursins, poulpes, sardeles). Demandez-leur comment les cuisiner, ils adoreront vous expliquer.
  • Perdez-vous : Les sentiers entre Agios Georgios et Despotiko (une île inhabitée accessible en bateau) mènent à des criques où vous serez seul au monde. Ou presque : un vieux berger et ses chèvres seront peut-être vos seuls voisins.

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