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Iles Odyssee
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Récif corallien coloré à Koh Racha avec poissons tropicaux et eau turquoise, idéal pour la plongée débutant

Où faire de la plongée sous-marine à Koh Racha pour débutants en 2024 ?

Posted on 10 octobre 2025

Si vous rêvez de vous initier à la plongée sous-marine dans un décor de carte postale, Koh Racha, ce petit paradis thailandais à une heure de bateau de Phuket, est une destination qui coche toutes les cases. Ici, pas besoin d’être un pro pour explorer des fonds marins d’une richesse à couper le souffle : les eaux transparentes, peu profondes et abritées de Koh Racha Yai et Koh Racha Noi en font un terrain de jeu idéal pour les débutants. Entre coraux multicolores, poissons-perroquets et tortues marines, chaque immersion ressemble à une plongée dans un aquarium géant, mais en mieux—sans la foule et avec une touche d’authenticité que les grands sites touristiques ont souvent perdue.

Pourtant, Koh Racha n’est pas qu’une simple escale pour plongeurs en herbe. C’est aussi une île où le temps semble s’être arrêté, où les pêcheurs locaux, les chao ley (gens de la mer), vivent encore au rythme des marées et des saisons. Entre deux explorations sous-marines, on se régale de gaeng som, une soupe aigre-épicée à base de poisson frais pêché le matin même, ou de khanom jeen, des nouilles de riz servies avec un curry de crabes bleu électrique. Les fêtes bouddhistes, comme Visakha Bucha, y sont célébrées avec une ferveur discrète mais touchante, entre offrandes de fleurs et processions silencieuses sur la plage. Bref, ici, la plongée n’est qu’un prétexte pour s’imprégner d’une culture où la mer est bien plus qu’un décor—elle est une façon de vivre.

Koh Racha Yai vs Koh Racha Noi : quel spot choisir pour sa première plongée en 2024 ?

Commençons par Koh Racha Yai, la plus accessible et la plus fréquentée des deux îles, mais à une échelle qui reste humaine. Son lagon peu profond, Ao Tawan Tok (la « baie de l’émeraude »), est un spot parfait pour les baptêmes de plongée : l’eau y est si claire qu’on distingue les coraux à 10 mètres de profondeur depuis la surface, et les courants y sont quasi inexistants. Les centres de plongée comme Racha Divers ou Sea Bees Diving y organisent des sessions pour débutants avec des moniteurs francophones, où l’on apprend à respirer sous l’eau entre deux rencontres avec des poissons-anges impériaux ou des murènes léopard. Le bonus ? Après la plongée, on peut se détendre sur une plage de sable blanc, un mango sticky rice à la main, en regardant les longs-tails (bateaux traditionnels) rentrer au port.

À l’opposé, Koh Racha Noi offre une expérience plus sauvage et préservée, idéale pour ceux qui veulent combiner initiation et sensation d’aventure. Les sites comme Ter Bay ou Bungalow Bay sont moins fréquentés, avec des récifs plus intacts et une biodiversité plus riche—on y croise souvent des raies pastenagues ou des barracudas en patrouille. Attention cependant : les courants peuvent y être plus capricieux, ce qui en fait un spot plutôt réservé aux débutants confiants ou accompagnés d’un guide expérimenté. L’île elle-même, presque déserte, est un havre pour les amateurs de solitude : pas de resorts clinquants ici, juste quelques bungalows en bambou et des sentiers qui mènent à des points de vue à couper le souffle, comme celui du Phra Ae Viewpoint, d’où l’on voit Phuket scintiller au loin comme un mirage.

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Koh Racha, l’archipel préservé où Phuket oublie ses excès touristiques

À une trentaine de kilomètres au sud de Phuket, les îles Koh Racha Yai et Koh Racha Noi émergent comme des mirages de sable blanc et de jungle dense, épargnés par les déferlantes de béton qui ont métamorphosé Patong ou Kata en parcs d’attractions pour adultes. Ici, pas de go-go bars ni de muay thai truqué pour touristes ivres. Juste le bruit des vagues léchant des récifs où les meilleurs centres de plongée PADI de la région emmènent leurs clients comme on conduit des pèlerins vers un sanctuaire sous-marin.

Les Thais les appellent Racha – « le royaume » en sanskrit – et le nom n’est pas volé. Koh Racha Yai, la plus grande des deux, abrite une poignée de resorts discrets et des plages comme Patok Beach ou Siam Bay, où l’eau est si transparente qu’on dirait du verre pilé sous le soleil. Les pêcheurs locaux, des Chao Ley (gitans de la mer) aux visages burinés par le sel, jettent encore leurs filets depuis des longtails peinturlurés de motifs protecteurs bouddhistes. Leurs femmes vendent des khanom jeen – des nouilles de riz servies avec un curry de poisson fumé – sur des étals en bambou, pendant que les enfants courent pieds nus entre les cocotiers.

Mais c’est sous la surface que Koh Racha révèle sa vraie magie. Les récifs frangants, moins fréquentés que ceux des Similan ou de Richelieu Rock, abritent des jardins de coraux mous où dansent les clownfish (oui, comme Nemo), des raies léopard aussi élégantes que des ballerines, et parfois, si vous avez de la chance, des whale sharks juvéniles en migration. Les centres PADI basés à Rawai ou Chalong – comme Sea Bees Diving, Phuket Scuba Club, ou Dive Asia – organisent des excursions journée complète avec deux plongées et un déjeuner de pad thaï ou de som tam (salade de papaye piquante) sur la plage. Comptez entre 4 500 et 6 000 THB pour un forfait plongée découverte avec équipement, soit environ 120-160€ – un prix raisonnable pour ce qui ressemble à une initiation aux mystères de l’océan Indien.

Plonger à Koh Racha : saisons, tarifs et l’art de ne pas rater son bateau

La meilleure saison pour plonger à Koh Racha s’étale de novembre à avril, quand la mousson du nord-est calme les vagues et que la visibilité sous l’eau dépasse souvent les 20 mètres. En haute saison (décembre-février), les eaux sont si claires qu’on croirait évoluer dans un aquarium géant, mais les prix grimpent et les sites peuvent être bondés. Pro tip : visez septembre-octobre ou mai, en évitant les jours de pleine lune (les courants deviennent capricieux). Les speedboats partent tôt de Chalong Pier ou du Royal Phuket Marina – si vous logez à Rawai, près des départs, vous éviterez les 1h30 de trajet en minivan depuis Patong.

Côté tarifs, une plongée découverte (pour débutants) coûte entre 2 500 et 3 500 THB (65-90€), tandis qu’un baptême PADI avec théorie incluse monte à 4 000-5 000 THB. Les forfaits « 2 plongées + snorkeling » avec déjeuner sur l’île sont les plus populaires – Dive Supply ou Phuket Dive Safari proposent des options à 3 800 THB en groupe. Pour les plongeurs certifiés, les explorations des épaves (comme le King Cruiser, un ferry coulé en 1997) ou les plongées de nuit à Koh Racha Noi valent le détour, avec des tarifs autour de 3 000 THB par immersion. N’oubliez pas : les centres sérieux incluent l’équipement, mais vérifiez que les bouteilles sont bien entretenues – certains opérateurs low-cost à Phuket ont la fâcheuse habitude de rogner sur la sécurité.

Récif corallien coloré à Koh Racha avec des poissons tropicaux et un plongeur en exploration
Un plongeur observe un banc de poissons-perroquets près des coraux de Koh Racha Yai, Thaïlande

Si vous préférez garder la tête hors de l’eau, les excursions snorkeling sont tout aussi mémorables. Des bateaux comme le Racha Princess ou le Andaman Wave Master proposent des journées à 3 000-3 500 THB avec masque, tuba, et un buffet de fruits de mer grillés (les hoy tod, ces huîtres frites croustillantes, sont à ne pas manquer). Attention aux jet skis qui slaloment près des baignades – les Thais adorent leurs engins bruyants, et les règles de sécurité sont… flexibles.

Où dormir à Rawai quand on est accro à la plongée (et aux massages)

Pour éviter les 5h du matin en taxi, rien ne vaut un hébergement à Rawai, le village de pêcheurs transformé en QG des plongeurs. Le Rawai Beachfront Bungalows offre des cabanes en teck à 1 500 THB la nuit, avec hamac et vue sur les longtails qui rentrent à l’aube. Plus chic, le The Naka Island (un Luxury Collection par Marriott) propose des villas avec piscine privée et un spa où l’on vous malaxe aux huiles de plai (un mélange de citronnelle et de curcuma) après une journée de palmes. Les digital nomads adorent le Phuket Loft, un hostel design à 800 THB la nuit, avec coworking space et muay thai gratuit le matin.

Le soir, le marché de Rawai (tous les week-ends) est un festival de saveurs : moo ping (brochettes de porc marinées), khao kha mu (riz avec porc braisé), et ces roti gluay – des crêpes à la banane nappées de lait concentré – qui sentent bon l’enfance. Les plongeurs se retrouvent au Nikita’s Bar pour des chang (bière locale) à 80 THB, ou au The Green Tree Café, un spot vegan où l’on sert des massaman curry aussi réconfortants qu’un câlin.

« Ici, on ne plonge pas pour cocher une case sur TripAdvisor. On plonge pour se souvenir que la Terre est bleue, et que nous ne sommes que des invités. »
— Un instructeur PADI de Phuket, entre deux bouffées de sa cigarette krtek indonésienne.

Au-delà des bulles : Koh Racha et l’âme des Chao Ley

Les îles Racha ne sont pas qu’un terrain de jeu pour plongeurs occidentaux. Elles sont le territoire ancestral des Chao Ley, ces nomades de la mer qui vivent depuis des siècles entre Thaïlande, Malaisie et Birmanie. Leurs villages flottants, comme celui de Ko Lao Lading près de Phuket, sont aujourd’hui menacés par le tourisme de masse et la pêche industrielle. Pourtant, à Koh Racha, quelques familles perpétuent leurs traditions : elles fabriquent encore des bateaux ru (pirogues creusées dans un seul troncs) et célèbrent le Festival des Esprits (Pee Ta Khon) en avril, où les hommes portent des masques en bois peint pour honorer les dieux de la mer.

Si vous avez la chance de croiser Uncle Somchai, un ancien pêcheur devenu guide pour Racha Yai Divers, demandez-lui de vous montrer les spirit houses cachées dans la jungle de Koh Racha Noi. Ces petites maisons en bambou, ornées de rubans rouges et d’offrandes de riz, sont dédiées à Mae Ya Nang, la déesse protectrice des pêcheurs. « Si tu prends un poisson sans remercier la mer, elle te le fera payer », m’a-t-il confié un jour, en désignant un récif où son père s’était noyé trente ans plus tôt. La plongée ici n’est pas qu’un sport : c’est une conversation avec un écosystème sacré.

L’artisanat oublié : des filets en coton aux amulettes de coquillages

À l’écart des boutiques de souvenirs made in China de Phuket, les femmes Chao Ley de Koh Racha tissent encore des yo – des filets de pêche en coton teint avec des écorces d’arbres – et sculptent des amulettes en coquillages (hoy) pour protéger les marins. Le petit marché près de Ter Bay (sur Koh Racha Yai) vend ces pièces uniques pour quelques centaines de bahts. Cherchez aussi les sao ching cha, ces éventails en feuilles de palmier tressées, utilisés lors des danses traditionnelles. Un objet bien plus authentique qu’un t-shirt « Same Same But Different » acheté à Bangla Road.

Et si vous voulez rapporter un vrai morceau de Koh Racha, goûtez au nam prik kung siap, cette pâte de crevettes fermentées que les pêcheurs préparent dans des jarres en terre cuite. Elle se marie à merveille avec du riz gluant et des makheua yao (aubergines grillées). Attention, ça pique – mais comme une bonne plongée en eau profonde, c’est une expérience qui vous marquera bien après être remonté à la surface.

Le paradoxal équilibre : tourisme et préservation à Koh Racha

Le parc national marin des îles Racha, créé en 1981, est censé protéger les récifs. Pourtant, les ancres des speedboats écrasent les coraux, et les déchets plastiques s’accumulent sur certaines plages. Des initiatives comme Trash Hero Koh Racha organisent des nettoyages mensuels – une façon de redonner un peu à ces îles qui donnent tant. Certains centres de plongée, comme Phuket Marine Biological Center, proposent même des cours de restauration de coraux pour les visiteurs. Une journée à planter des boutures de Acropora coûte 2 500 THB, mais le sentiment de participer à quelque chose de plus grand que soi ? Priceless.

Alors oui, Koh Racha est un paradis. Mais comme tous les paradis, il est fragile. Alors plongez, explorez, régalez-vous de tom yum goong en regardant le coucher de soleil sur Bamboo Island (juste à côté). Mais faites-le en gardant à l’esprit que ces eaux turquoise ne sont pas un décor de carte postale – elles sont le dernier refuge d’une culture et d’une biodiversité qui méritent bien plus que notre instagramable admiration.

Phuket après le coucher de soleil : quand l’île se dévoile sans ses clichés touristiques

Quand les derniers ferries quittent Patong Beach et que les néons des bars s’éteignent (enfin, presque), Phuket se métamorphose. Ce n’est plus l’île des bucket drinks et des selfies devant des temples en speed-tour, mais un territoire où la culture sino-portugaise murmure encore dans les ruelles de Phuket Town. Ici, les maisons coloniales aux façades pastel, appelées shophouses, abritent des familles depuis cinq générations—et des recettes de khanom jeen (nouilles de riz au curry de poisson) qui remontent à l’époque où les Hokkiens dominaient le commerce de l’étain. Le soir, les étals de rue Deebuk grésillent de moo ping (brochettes de porc marinées) et de khao man gai (poulet au riz cuit dans du bouillon de volaille), pendant que les aînés jouent au mahjong sous des ampoules nues. Phuket n’est pas qu’une destination—c’est un palimpseste où chaque couche raconte une migration, une conquête, ou une résistance.

Prenez la route côtière vers Rawai au petit matin, avant que les tour-operators n’envahissent les plages, et vous tomberez sur des pêcheurs chao ley (gitans de la mer) qui rentrent avec leurs longtail boats chargés de pla tu (maquereaux). Leurs villages sur pilotis, comme Laem Phromthep, résistent encore à l’urbanisation galopante, même si les promoteurs immobiliers rôdent comme des requins autour d’un récif. Ces communautés, souvent marginalisées, préservent des savoir-faire uniques : la fabrication de batik aux motifs géométriques (à voir au Phuket Thai Hua Museum) ou la cuisine du gaeng som, une soupe aigre-douce à base de tamarin et de poisson frais. Ici, le tourisme de masse et la tradition cohabitent comme deux courants marins—parfois ils se mélangent, parfois ils s’entrechoquent. Pour ceux qui cherchent une immersion sans filtre Instagram, un détour par le parc national de Khao Phra Thaeo révèle une jungle primaire où les cris des gibbons couvrent le bruit des scooters.

Phuket, c’est aussi une porte d’entrée vers des écosystèmes marins parmi les plus riches de Thaïlande—quand on sait où regarder. Les Koh Racha (ou Racha Islands), accessibles en speedboat depuis Chalong Pier, abritent des récifs où nage le poisson-clown (oui, comme Nemo) et des tortues vertes qui pondent encore sur certaines plages protégées. Les centres de plongée locaux, comme ceux listés sur Phuket Diving, organisent des sorties eco-friendly avec des biologistes marins qui expliquent comment le blanchiment des coraux menace 60% des récifs thaïlandais. Ironie du sort : les mêmes eaux qui attirent les plongeurs du monde entier sont menacées par leur présence. Pour une alternative moins impactante, le kayak dans les mangroves d’Ao Thalane (à une heure de route) offre une rencontre avec des crabes violonistes et des martin-pêcheurs, loin des foules de Kata Beach.

Et puis il y a les fêtes qui rappellent que Phuket n’est pas qu’un décor exotique, mais un lieu vivant. Pendant le Festival des Végétariens (en septembre/octobre), les rues se transforment en un théâtre de rites extrêmes : des fidèles marchent sur des charbons ardents ou se percent les joues avec des épées pour honorer les dieux taoïstes. Les étals proposent alors des versions jay (végétaliennes) des classiques thaïs, comme le pad thai sans œuf ni crevettes. À l’opposé, le Songkran (Nouvel An thaï en avril) voit les locaux et les expats s’arrosent joyeusement dans les rues—une métaphore parfaite de cette île où les contradictions s’équilibrent entre respect des ancêtres et frénésie moderne. Phuket, c’est l’art de naviguer entre deux eaux : celles, turquoise, qui bordent ses plages, et celles, troubles, de son histoire coloniale et de son développement effréné.

Pour ceux qui veulent creuser au-delà des brochures, voici quelques pistes pour explorer Phuket comme un local (ou presque) :

  • Déguster un khao yam chez Raan Je Lay à Phuket Town—une salade de riz aux herbes, crevettes séchées et sauce piquante, servie avec une générosité qui défie les lois de la physique (et des prix touristiques).
  • Assister à un combat de muay boran (boxe thaïe ancienne) au Siam Niramit Phuket, où les combattants portent encore des cordes en fibre de coco enroulées autour des poings, comme au XVIIIe siècle.
  • Visiter l’atelier Baan Silapin (maison des artistes) pour voir des artisans sculpter des masques de khon (théâtre classique thaï) ou peindre des shadow puppets inspirés du Ramakien.
  • S’inscrire à un cours de cuisine chez Phuket Thai Cooking School, où vous apprendrez à piler un nam prik kapi (pâte de crevettes fermentées) sans pleurer—ou presque.
  • Explorer les cascades de Ton Sai (près de Khao Phra Thaeo) avec un guide local qui vous montrera comment les habitants utilisent encore les plantes médicinales de la forêt, comme le yaa dong (une herbe contre les maux de tête).

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