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Iles Odyssee
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Vue panoramique du Big Buddha de Phuket au lever du soleil, avec les toits dorés de Wat Chalong en contrebas et la jungle luxuriante en arrière-plan.

Visiter Wat Chalong et Big Buddha Phuket en 1 journée : itinéraire culturel pas cher

Posted on 8 octobre 2025

Phuket, cette île thaïlandaise aux plages de carte postale, cache bien plus que ses sable blanc et ses tuk-tuks klaxonnants. Visiter Wat Chalong et Big Buddha Phuket en 1 journée, c’est plonger dans le cœur battant de la culture bouddhiste locale, entre stupas dorés qui défient le ciel et statues colossales perdues dans les brumes matinales. L’astuce ? Y aller tôt, éviter les hordes de touristes en short fluo, et savoir où déguster un khanom jeen (nouilles de riz au curry de poisson) pour 50 bahts avant de reprendre la route. Ici, le sacré côtoie le quotidien avec une élégance déconcertante.

L’itinéraire idéal commence avant l’aube, quand l’air est encore frais et que les moines en robe safran traversent les rues pour leur tak bat (quête de nourriture). Wat Chalong, le temple le plus vénéré de l’île, s’anime dès 6h avec les murmures des fidèles et l’odeur envoûtante de l’encens benjoin. À quelques kilomètres, le Big Buddha, cette masse de marbre blanc de 45 mètres, domine la jungle comme un gardien silencieux. Entre les deux, des warungs (échoppes) servent un café thaï glacé si sucré qu’il en devient presque un dessert. Le tout pour moins de 10 euros, preuve que le voyage culturel ne rime pas forcément avec portefeuille vide.

De Wat Chalong aux hauteurs du Big Buddha : un pèlerinage laïc

Wat Chalong, officiellement Wat Chaiyathararam, est un chef-d’œuvre d’architecture sino-portugaise, où chaque détail raconte une histoire. Les murs du ubosot (salle d’ordination) sont couverts de fresques représentant la vie de Bouddha, peintes avec des pigments à base de lai (une résine locale). Ne manquez pas le stupa doré abritant une relique du Bouddha : une phalange offerte par le roi Rama V. Les locaux viennent y déposer des offrandes de fleurs de dok mai chan (jasmin) et des bougies en cire d’abeille, tandis que les touristes, souvent mal à l’aise, tentent de reproduire la posture du wai (saluation thaïe) sans succès.

La route vers le Big Buddha serpente à travers des plantations de durian et d’hévéas, où des travailleurs birmans, reconnaissables à leurs chapeaux coniques en khao mao, récoltent le latex à l’aube. En haut, la vue embrasse la baie de Chalong et les îles Koh Racha au loin. Le site, encore en construction (les dons des fidèles financent les travaux), est un mélange de dévotion et de kitsch religieux : entre les statues de Bouddha en méditation et les spirit houses (maisons des esprits) décorées de rubans rouges, on croise des moines qui postent des stories Instagram. Pour une pause méritée, arrêtez-vous au Café Aew, une cabane en bambou où l’on sert un gaeng som (soupe aigre-épicée) à tomber, accompagné de riz gluant cuit dans des feuilles de bananier.

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Wat Chalong et Big Buddha : horaires et tarifs en 2024 pour une plongée dans le cœur spirituel de Phuket

Phuket, cette île thaïlandaise qui fait rêver les brochures touristiques avec ses plages de carte postale, cache dans ses terres un patrimoine bien plus profond que le sable blanc. Wat Chalong et le Big Buddha (ou Phra Puttamingmongkol Akenakiri, pour les puristes) sont les deux piliers spirituels de l’île, des lieux où le temps semble suspendu entre l’encens brûlant et les murmures des prières. En 2024, les horaires d’ouverture restent stables, mais les tarifs, eux, méritent qu’on s’y attarde : Wat Chalong, temple le plus vénéré de Phuket, est gratuit, mais une donation de 20 à 50 THB est appréciée pour l’entretien des lieux. Le Big Buddha, lui, joue dans une autre ligue : l’accès au site est libre, mais le parking (si vous arrivez en voiture ou en scooter) vous coûtera 30 THB, et les dons pour les moines ou l’entretien sont fortement encouragés—comptez 100 à 200 THB pour une offrande digne de ce nom.

Pourquoi ces différences ? Wat Chalong, construit en 1837, est un temple actif, un lieu de pèlerinage où les locaux viennent chercher bénédictions et conseils auprès des moines. Le Big Buddha, érigé bien plus récemment (les travaux ont commencé en 2004 et se poursuivent encore), est avant tout un symbole—une statue de 45 mètres de haut en marbre de Birmanie, visible depuis half de l’île, qui incarne la paix et la prospérité. Les fonds récoltés ici servent à financer des projets éducatifs et médicaux pour les communautés locales. Une nuance qui en dit long sur la dualité de Phuket : entre tradition vivante et modernité touristique.

Petit conseil d’initiés : si vous visitez Wat Chalong tôt le matin (vers 7h-8h), vous éviterez la foule et assisterez peut-être à la tod kathin, une cérémonie bouddhiste où les fidèles offrent des robes aux moines. Au Big Buddha, privilégiez la fin de journée : le coucher de soleil y est spectaculaire, et la température plus clémente. Et n’oubliez pas : tenue vestimentaire respectueuse obligatoire (épaules et genoux couverts) dans les deux lieux. Les Thaïs sont tolérants avec les touristes, mais un sarong jeté sur les épaules vous épargnera des regards désapprobateurs.

Se perdre (ou pas) entre Phuket Town et le Big Buddha : le tuk-tuk, art de vivre ou épreuve initiatique ?

Ah, le tuk-tuk… Ce moyen de transport iconique, aussi incontournable que déroutant pour le visiteur occidental. Pour relier Phuket Town au Big Buddha (environ 12 km), comptez 20 à 30 minutes de trajet—si votre conducteur ne décide pas de faire un détour par sa tante qui vend des noix de coco. Officiellement, le tarif devrait tourner autour de 300 à 400 THB (soit 8-11€). Officieusement, préparez-vous à négocier comme si vous étiez sur un souk marocain. « Farang price » (le prix pour les étrangers) est une réalité, mais avec un sourire et un « mai ao, laew khrap/ka » (« non merci » en thaï), vous pouvez souvent faire baisser l’addition.

Alternative pour les âmes sensibles : louer un scooter (200-300 THB/jour) ou utiliser Grab (l’équivalent local d’Uber), plus transparent mais moins authentique. Si vous optez pour le tuk-tuk, choisissez-en un rose—la couleur officielle des tuk-tuks de Phuket Town, gérés par une coopérative locale. Ces conducteurs ont souvent une licence et des tarifs moins fantaisistes. Et si le cœur vous en dit, demandez à votre chauffeur de s’arrêter au marché de Karon (sur la route) pour goûter un khanom jeen, des nouilles de riz servies avec une sauce au curry vert—un must local à moins de 50 THB la portion.

Route sinueuse vers le Big Buddha à Phuket au coucher de soleil, avec un tuk-tuk rose garé sur le bas-côté.
La route vers le Big Buddha, où chaque virage révèle un peu plus de sérénité (et quelques tuk-tuks en embuscade).

Pour les plus aventureux, il existe une route alternative via Soi Palai, une petite route de campagne qui serpente à travers des plantations de caoutchouc et des villages Hmong. Moins touristique, mais bien plus riche en rencontres : vous croiserez peut-être des femmes Hmong vêtues de leurs costumes traditionnels brodés, vendant des miang kham (feuilles de bétel farcies) ou des tissus teints à l’indigo. Un détour qui rappelle que Phuket n’est pas qu’une île de resorts, mais aussi un patchwork de cultures—chino-thaïe, malaise, sea gypsies—cohabitant depuis des siècles.

Les meilleurs spots photo autour de Wat Chalong et Big Buddha (sans tomber dans le cliché)

Oubliez les selfies devant la statue géante avec un filtre Instagram qui gomme toute authenticité. Le vrai défi ? Capturer l’âme de ces lieux. À Wat Chalong, dirigez-vous vers le chedi (stupa) principal, où les reflets dorés des mosaïques dansent sur les murs au soleil couchant. Montez à l’étage pour une vue plongeante sur les toits en naga (serpents mythiques) et les bougainvilliers écarlates qui grimpent le long des murs. Un conseil : attendez qu’un moine passe, sa robe safran contrastant avec le bleu électrique du ciel—ça, c’est la photo qui raconte une histoire.

Au Big Buddha, évitez la plateforme bondée devant la statue. Descendez plutôt vers le lac aux lotus, à gauche du parking. Les fleurs roses et blanches, symboles de pureté dans le bouddhisme, flottent sur l’eau comme des offrandes vivantes. Si vous avez un objectif grand-angle, cadrez la statue à travers les pétales—l’effet est magique. Autre perle méconnue : le petit temple en bois derrière la statue, où des centaines de jok (bols en céramique utilisés par les moines) sont alignés. Le jeu d’ombres et de lumière y est divin—au sens littéral.

« Un bon photographe ne prend pas une photo, il la reçoit. À Phuket, les temples ne se montrent pas—ils se dévoilent, mais seulement si vous savez attendre. »

Enfin, pour une perspective totalement différente, rendez-vous au Café Aew, un petit établissement perché sur la colline près du Big Buddha. Leur terrasse offre une vue à 180° sur la statue et la baie de Chalong. Commandez un cha yen (thé glacé thaï) et attendez que les nuages s’accrochent aux collines—le résultat vaut tous les filtres du monde. Et si vous avez un drone, demandez la permission avant de décoller : les Thaïs sont accueillants, mais pas fans des touristes qui survolent leurs lieux sacrés comme des mouches importunes.

Visite guidée du patrimoine bouddhiste à Phuket en français : quand le spirituel rencontre le pratique

Parler de bouddhisme thaïlandais sans comprendre un traître mot de pali (la langue sacrée des textes bouddhistes), c’est un peu comme déguster un tom yum goong sans les piments—techniquement comestible, mais sans âme. Heureusement, Phuket regorge de guides francophones qui transforment une simple visite en expérience. Parmi eux, Somsak, un ancien moine reconverti en guide (contactable via Phuket Buddha Tour), qui mélange anecdotes historiques et réflexions personnelles avec un humour décalé. Son tarif : 1 500 THB pour une demi-journée (soit 40€), incluant les transferts en minivan climatisée—un luxe quand on connaît la chaleur humide de Phuket.

Que couvre une visite guidée en français ? Généralement, le circuit classique inclut Wat Chalong (avec une explication détaillée des jataka, ces récits des vies antérieures de Bouddha), le Big Buddha, et souvent un arrêt au Wat Phra Thong, un temple moins connu où une statue de Bouddha miraculeusement découverte dans la boue au XVIe siècle attire les pèlerins en quête de guérison. Mais le vrai plus, c’est l’accès aux couloirs interdits aux touristes : à Wat Chalong, Somsak vous emmènera voir la salle des fresques, où des peintures murales racontent l’histoire de Phuket, des pirates chinois aux mineurs d’étain malais. Un cours d’histoire in situ qui vaut tous les musées.

Où déguster une cuisine locale près des temples ? (Sans se ruiner ni attraper la tourista)

Visiter des temples, c’est bien. Manger comme un local après, c’est mieux. À deux pas de Wat Chalong, le Raan Je Lay (un petit restaurant sans prétention sur Chaofa Road) sert un khao soi—soupe de nouilles au curry cocos—qui ferait pleurer de joie un Bangkokois. Le secret ? La pâte de curry est faite maison, avec des épices torréfiées sur place. Comptez 80 THB le bol, et ajoutez un satay (brochette de poulet grillée) pour 20 THB de plus. Le décor est sommaire (plastic tables, ventilateurs bruyants), mais c’est là que les moines viennent déjeuner quand ils quittent la robe safran.

Près du Big Buddha, le Baan Chinpracha (une ancienne maison sino-portugaise reconvertie en café-restaurant) propose une cuisine fusion plus raffinée, comme le massaman curry au bœuf, mijoté pendant six heures avec des épices importées de Birmanie. Un plat à 250 THB qui vaut chaque baht, surtout si vous le dégustez dans le jardin, sous un frangipanier centenaires. Pour les végétariens, le Vegan House (sur Viset Road) est une pépite : leur pad thaï aux champignons et tofu fumé est une révélation, et leur mango sticky rice (riz gluant à la mangue) est le meilleur remède contre la fatigue des temples.

L’artisanat méconnu : quand les temples inspirent les ateliers de Phuket Town

Les temples ne sont pas que des lieux de prière—ce sont aussi des musées vivants de l’artisanat local. À Phuket Town, le quartier de Thalang Road regorge d’ateliers où l’on travaille le lai thai (motifs dorés sur bois), les sao ching cha (parasols en papier traditionnels), ou les amas de Bouddha en bronze. Chez Ban Boran Textile, une famille de tisserands perpétue l’art du pha sin (jupe traditionnelle thaïe) en soie teinte avec des racines de morinda. Une visite ici, et vous comprendrez pourquoi les offrandes aux moines sont souvent enveloppées dans ces étoffes chatoyantes.

Autre trésor : les talismans bouddhistes gravés à la main. Au Wat Suwan Khiri Khet (un petit temple près de Phuket Town), les moines fabriquent des takrut—des rouleaux de métal insérés dans des amulettes, censés protéger contre le mauvais œil. Certains sont même remplis de pong (poudre sacrée faite de cendres de manuscrits bouddhistes). Un takrut coûte entre 200 et 500 THB, et si vous en offrez un à un local, vous gagnerez son respect pour la vie. Mais attention : ces objets ne sont pas des babiole pour touristes. Traitez-les avec le même respect que vous accorderiez à une relique.

Phuket au-delà des temples : fêtes locales, légendes et l’art de ralentir

Si votre séjour coïncide avec le festival végétarien (généralement en septembre-octobre), vous assisterez à un spectacle à la fois fascinant et terrifiant. Pendant neuf jours, les adeptes du culte Jao Por Kuan Im (une forme de taoïsme) jeûnent, prient… et se percent les joues avec des épées pour prouver leur dévotion. Les rues de Phuket Town se transforment en un défilé de couleurs, d’encens et de ma song (médiums en transe). À voir absolument—mais pas pour les âmes sensibles. Autre événement clé : Songkran (le Nouvel An thaï, en avril), où les temples deviennent le théâtre de batailles d’eau bénite. À Wat Chalong, les moines aspergent les fidèles avec de l’eau parfumée au jasmin, un rituel de purification qui tourne vite à la fête géante.

Et puis, il y a les légendes. Celle du fantôme de Nang Talung, par exemple, une femme qui se serait pendue près de Wat Chalong après une histoire d’amour interdite, et dont l’esprit hanterait encore les bodhi trees (arbres sacrés) du temple. Les locaux laissent des offrandes de fleurs et de khao tom (bouillie de riz) à son intention. Une histoire qui rappelle que, derrière la carte postale, Phuket est une île où le sacré et le profane se mêlent sans cesse.

Alors, oui, vous pouvez faire Wat Chalong et le Big Buddha en une demi-journée, cocher les cases de votre liste et repartir. Mais ce serait comme boire un espresso en pensant avoir goûté au café thaï. Prenez votre temps. Asseyez-vous sous un sala (pavillon ouvert) avec un vieux bonze qui vous parlera de karma en roulant des cigarettes de feuilles de bananier. Goûtez un khanom chan (gâteau en couches de pandan) acheté à une mamie sur le marché. Laissez-vous surprendre. Parce que Phuket, ce n’est pas une destination—c’est une conversation qui commence par un sourire et se termine par un « kap khun ka » (« merci ») qui sonne comme une promesse de retour.

Phuket après le coucher de soleil : quand la magie opère entre spirituealité bouddhiste et effervescence nocturne

Il y a un moment à Phuket où la chaleur étouffante de l’après-midi cède enfin la place à une brise marine tiède, chargée des effluves de khanom jeen (ces nouilles de riz servies avec un curry de poisson épicé) et du parfum sucré des rambai, ces fruits tropicaux que les locaux grignotent en fin de journée. C’est l’heure où les moines du Wat Chalong, le temple le plus vénéré de l’île, entament leurs chants du soir, tandis que les pêcheurs de Baan Rawai rentrent avec leurs prises du jour, des plaa kapong (carangues) encore frétillantes. Phuket n’est pas qu’une carte postale de plages bondées – c’est un écosystème humain où le sacré et le profane se côtoient avec une désinvolture déconcertante. Prenez le temps de vous asseoir sur un banc près du Grand Bouddha (ce colosse de marbre blanc de 45 mètres qui veille sur l’île depuis Khao Nakkerd), et observez : les touristes en short fluo se mêlent aux fidèles thaïs en tenue traditionnelle, déposant des offrandes de fleurs de lotus et des billets de 20 bahts plié en forme de cœur.

Mais ne vous y trompez pas : Phuket a aussi son dark side, et ce n’est pas que une question de bars louches de Bangla Road. C’est dans les ruelles étroites derrière le marché de Phuket Town, où les vieilles maisons sino-portugaises aux façades pastel abritent encore des ateliers d’artisans qui sculptent des rakhang (ces clochettes en bois utilisées lors des cérémonies bouddhistes) ou qui tissent des phaa yok, ces écharpes en soie ikat aux motifs hypnotiques. Ici, on parle encore le hokkien, ce dialecte chinois apporté par les migrants il y a deux siècles, et les autels familiaux côtoient les statues de Bouddha sans que personne ne trouve cela contradictoire. Si vous cherchez une expérience authentique (et pas seulement un selfie devant une plage), trainez-vous du côté de Thalang Road un dimanche matin, quand les locaux viennent y déguster un oh eaw (une soupe de nouilles aux herbes amères) avant d’aller assister à une représentation de likay, ce théâtre populaire où les acteurs, maquillés à outrance, racontent des légendes locales avec un humour grinçant.

Pourtant, Phuket reste avant tout une île, et c’est sur l’eau (ou sous) qu’elle révèle sa véritable âme. Les aventuriers solitaires – ceux qui ne se contentent pas d’un transat sous un parasol – devraient jeter un œil à notre sélection d’activités nautiques à Patong, où l’on vous expliquera pourquoi plonger près de Shark Point (oui, il y a bien des requins, mais surtout des leopard sharks inoffensifs) ou pagayer jusqu’aux grottes bioluminescentes de Phang Nga Bay vaut largement le détour. Les familles, elles, préféreront sans doute les plages tranquilles de notre top 5 des spots adaptés aux enfants, comme Nai Thon, où les vagues sont douces et où l’on peut encore voir des pêcheurs réparer leurs filets à l’ancienne. Et si vous êtes du genre à chercher l’aventure sans la foule, songez à vous évader vers des destinations comme La Gomera (oui, on change radicalement de continent, mais parfois, il faut savoir sortir des sentiers battus).

Enfin, parlons peu, parlons manger – car à Phuket, la cuisine est une affaire sérieuse, presque sacrée. Oubliez les pad thaï insipides des restaurants touristiques : ici, on se régale d’un moo hong (porc braisé aux épices, cuit pendant des heures jusqu’à ce que la viande fonde littéralement), d’un gaeng som plaa (une soupe aigre-épicée au poisson, à base de cha-om, une herbe locale au goût unique), ou d’un khanom chin nam prik (des vermicelles de riz servis avec une sauce au piment et au poisson fermenté, à déguster avec des légumes frais et des wing beans croquants). Les meilleurs spots ? Raan Je Lay à Phuket Town, où la cuisinière, une matriarche au sourire en coin, prépare ses plats comme elle le faisait il y a 40 ans, ou Kan Eang@Pier à Chalong, où l’on mange les pieds dans l’eau en regardant les bateaux de pêche rentrer au port. Et si vous avez le courage de vous lever tôt, ne manquez pas le talad sod (marché du matin) de Kathu, où les étals regorgent de spécialités que vous ne trouverez nulle part ailleurs, comme le khao yam, une salade de riz aux herbes, noix de coco râpée et crevettes séchées, le tout arrosé d’un jus de sato (un fruit local au goût de litchi acidulé).

Phuket, c’est aussi une île de contrastes saisissants, où les fêtes traditionnelles côtoient les raves éphémères, où les temples centenaires jouent les voisins avec des resorts ultra-modernes. Pour preuve, ces événements qui valent largement le détour (et que trop de visiteurs ignorent) :

  • Le Festival des Neuf Empereurs (กินเจ) : Pendant neuf jours, les rues de Phuket Town se transforment en un spectacle surréaliste où des médiums en transe (%u201Cma song%u201D) marchent sur des charbons ardents ou se percent les joues avec des épées, le tout pour honorer les dieux taoïstes. À voir absolument (mais pas pour les âmes sensibles).
  • La Fête des Bateaux-Dragons (เทศกาลเรือมังกร) : En juin, les équipes locales s’affrontent dans des courses de long boats sur la rivière de Phuket, accompagnées de tambours assourdissants et de cris d’encouragement. L’ambiance est électrique, et la bière Leo coule à flots.
  • Le Marché de la Pleine Lune à Baan Kalim : Une fois par mois, ce village de pêcheurs organise un marché nocturne où l’on trouve tout, des khanom krok (ces petites crêpes coco croustillantes) aux bijoux artisanaux en coquillages, en passant par des performances de musique manora (un art traditionnel du sud de la Thaïlande).
  • Les Cours de Cuisine chez Pum’s : Si vous voulez rapporter plus qu’un bronzage, inscrivez-vous à un atelier pour apprendre à préparer un massaman curry ou un khao soi (une soupe de nouilles au curry, spécialité du nord mais adoptée avec enthousiasme par les locaux). Spoiler : vous ne regarderez plus jamais un pot de Thai Kitchen de la même façon.

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