L’île de Lipari, joyau brut des Îles Éoliennes, n’est pas ce paradis lissé que vendent les brochures. Ici, le temps s’étire entre les muretti (murets de pierre sèche) et les maisons blanchies à la chaux, où les vieux pêcheurs réparent leurs filets à l’ombre des carrubi (caroubiers). Les activités incontournables à Lipari ne se résument pas à bronzer sur la plage de Valle Muria – même si, soyons honnêtes, ses sables noirs de ponce volcanique valent le détour. Non, l’âme de Lipari se niche dans ses contrastes : entre l’odeur âcre du soufre des fumerolles et le parfum sucré des granite au café, servis dès 7h du matin au Bar Francesco sur le port.
Arriver à Lipari, c’est d’abord comprendre que l’île est un musée géologique à ciel ouvert. Les stratifications de cendres et de lave racontent 2 000 ans d’éruptions, tandis que le Castello di Lipari – une citadelle normande perchée sur un piton rocheux – surveille les allers-retours des ferries comme un vieux sage méfiant. Mais attention : les Lipariotes, aussi accueillants soient-ils, ne sont pas dupes. Ils savent que vous êtes là pour leurs capperi (câpres) sauvages, leur pane cunzato (pain garni de tomates, anchois et origan) et leurs fêtes patronales où Saint-Barthélemy est porté en procession au son des zampogne (cornemuses siciliennes). Alors, oubliez les selfies rapides : ici, on prend son temps.
Entre terre brûlante et mer turquoise : les expériences à ne pas manquer
Commencez par une randonnée sur le Monte Chirica, le point culminant de l’île (602 m), où la vue embrasse Vulcano et ses fumées sulfureuses, Stromboli et son panache nocturne, et Salina, verte et généreuse en malvasia (un vin blanc liquoreux à déguster absolument chez Hauner, une institution depuis 1974). Le sentier, jalonné de genêts et de romarin sauvage, serpente entre des carrières de ponce abandonnées – ces mêmes blocs légers qui, depuis l’Antiquité, servaient à polir le marbre ou à construire les thermes romains. En redescendant vers Canneto, le village de pêcheurs, arrêtez-vous chez Da Filippo pour des panelle (beignets de farine de pois chiche) croustillants, à tremper dans une bière Peroni bien fraîche.
L’eau, ici, n’est pas qu’un décor : c’est une obsession. Louez un gozzo (bateau traditionnel) avec Nino de Eolie Boat Experience pour explorer les grottes marines de Pietra Lunga ou les fonds sous-marins de Punta Castagna, où les ancres romaines gisent parmi les bancs de saraghi (sars). Les plongeurs confirmés adoreront le Scoglio del Corvo, un rocher isolé où les murènes jouent à cache-cache entre les anémones. Mais même sans palmes, vous comprendrez pourquoi les Éoliens appellent leur mer « a marina » avec une tendresse possessive : elle est à la fois leur garde-manger, leur route et leur légende. Et si vous croisez des filets séchant au soleil sur le port de Pignataro, ne touchez pas – c’est sacré.
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Le Château de Lipari : un voyage dans le temps entre pierres volcaniques et légendes médiévales
Perché sur un éperon rocheux qui domine la mer Tyrrhénienne comme un gardien de pierre, le Château de Lipari (ou Castello di Lipari) est bien plus qu’une simple forteresse. C’est un palimpseste d’histoire, où chaque couche de basalte et de tuf raconte un chapitre différent : Grecs, Romains, Arabes, Normands, et même les redoutables pirates barbaresques y ont laissé leur empreinte. Fondé au VIe siècle av. J.-C. par les colons grecs, le site fut ensuite transformé en acropole romaine, puis en citadelle byzantine avant d’être renforcé par les Normands au XIe siècle. Aujourd’hui, ses remparts crénelés, ses tours carrées et son musée archéologique régional (un must pour ses collections de masques théâtraux grecs et d’amphores romaines) en font l’un des sites les plus fascinants des Îles Éoliennes.
Mais ce qui frappe vraiment, c’est l’atmosphère. En montant les ruelles pavées depuis le port, on croise des vieillards assis sur des bancs de pierre qui discutent en eoliano (le dialecte local, un mélange de sicilien et d’influences arabes), des chats maigres qui se dorent au soleil, et des figuiers de Barbarie qui poussent entre les interstices des murs. À l’intérieur du château, la cathédrale normande de San Bartolomeo (reconstruite après les raids ottomans du XVIe siècle) abrite un Crocifisso Nero, un Christ noir en bois du XVIIe siècle que les Lipariotes vénèrent comme un protecteur contre les éruptions volcaniques. « Qui touche le pied du Christ, dit la légende, sera épargné par la colère de Stromboli. » Un mélange de foi et de fatalisme typiquement méditerranéen.
Pour les amateurs d’archéologie industrielle, ne manquez pas les carrières de pierre ponce situées juste en contrebas du château. Exploitées depuis l’Antiquité (les Romains s’en servaient pour polir le marbre), ces caves labyrinthiques ont été abandonnées dans les années 1980, laissant derrière elles un paysage lunaire de parois blanchâtres et de piliers sculptés par l’homme. Certaines galeries sont aujourd’hui accessibles en visite guidée (demandez Salvatore au bureau du tourisme, un ancien mineur qui connaît chaque recoin). Un lieu étrange, à mi-chemin entre Minecraft et Dante, où l’on comprend pourquoi Lipari fut surnommée « l’île blanche ».
Randonnée au Belvedere Quattrocchi : quand la vue vous coupe le souffle (et pas seulement à cause de la montée)
Si le Château de Lipari est une plongée dans le passé, le Belvedere Quattrocchi (littéralement « belvédère aux quatre yeux ») est une célébration du présent – et un défi pour vos mollets. Ce point de vue mythique, situé à 346 mètres d’altitude, offre une vue panoramique à 360° sur les Îles Éoliennes : Vulcano et son cratère fumant à gauche, Salina et ses collines vertes au centre, Stromboli et son panache de fumée à droite, et, par temps clair, la silhouette lointaine de la Sicile. Le sentier, qui part du village de Pianoconte, serpente à travers des macchia mediterranea (maquis) parfumés de romarin et de genièvre, avant de devenir une série d’escaliers taillés dans la roche. Comptez 1h30 de montée – et prévoyez de l’eau, car il n’y a aucun bar en chemin.
Arrivé en haut, le spectacle est à la hauteur de l’effort. Les falaises de basalte plongent dans une mer d’un bleu presque irréel, et les coulées de lave pétriifiée de Vulcano brillent sous le soleil comme des veines d’or. Les locaux appellent ce panorama « u quadru ‘occhi » parce qu’il donne l’impression de voir à travers quatre fenêtres différentes – chacune cadrant une île. C’est aussi un spot privilégié pour observer les faucons pèlerins qui nichent dans les parois rocheuses. Petit conseil : venez à l’aube ou au coucher de soleil pour éviter la foule (et la chaleur étouffante de midi). Et si vous avez le vertige, accrochez-vous à la rambarde en fer forgé – elle a été installée en 2019 après qu’un touriste un peu trop enthousiaste ait failli finir en vol plané.
Redescendre par le sentier alternatif qui passe par Valle Muria est une bonne idée si vous voulez éviter de refaire les escaliers. Ce chemin, moins fréquenté, traverse des vignobles en terrasses où l’on cultive le célèbre Malvasia delle Lipari, un vin doux et aromatique que vous goûterez plus tard (promis). En route, vous croiserez peut-être Donato, un vieux paysan qui vend des figues séchées et des câpres sauvages dans des petits sachets en papier journal. Achetez-en – elles sont bien meilleures que celles du supermarché de Lipari, et votre argent ira directement dans sa poche, pas dans celle d’un grossiste de Catane.
Plongée sous-marine dans les carrières de pierre ponce : explorer l’envers du décor
Sous la surface de l’eau, Lipari révèle un autre visage, tout aussi spectaculaire. Les carrières de pierre ponce submergées, notamment autour de Punta della Castagna et Cala Junco, offrent des paysages sous-marins uniques au monde. Imaginez des cathédrales de pierre blanche, des tunnels creusés par l’homme il y a des siècles, et des grottes où la lumière filtre à travers les parois comme dans une église gothique. Les centres de plongée locaux (comme Eolian Diving Center ou Lipari Sub) proposent des baptêmes de plongée (à partir de 50€) et des explorations pour plongeurs confirmés (comptez 80-120€ pour une sortie avec équipement).
Ce qui rend ces sites exceptionnels, c’est la faune marine qui s’y est adaptée. Entre les piliers de pierre ponce, on croise des murènes jaunes, des langoustes rouges (attention, protégées !), et parfois même des mérous bruns aussi gros que des chiens. Les guides locaux, comme Franco, un ancien pêcheur reconverti, connaissent les meilleurs spots pour voir les éponges colorées et les gorgones (des coraux rouges ressemblant à des arbres sous-marins). « Ici, dit-il en désignant une faille, les Romains extraient la pierre ponce pour construire leurs thermes. Maintenant, c’est nous qui y nageons comme des empereurs. » Une plongée ici, c’est un mélange d’archéologie industrielle et de biologie marine, avec une touche de philosophie méditerranéenne.
« Lipari, c’est une île où même les pierres ont une mémoire. Plonger dans ses carrières, c’est comme feuilleter un livre d’histoire écrit par la mer. »
— Franco, guide de plongée et philosophe des abysses.
Déguster le Malvasia et les vins locaux : quand Bacchus rencontre Vulcain
Si vous pensez que les vins des Îles Éoliennes se limitent à des bouteilles de supermarché étiquetées « vino da tavola », préparez-vous à une révélation. Le Malvasia delle Lipari, un vin passito (vin de paille) doux et puissant, est l’un des trésors méconnus de la Sicile. Produit à partir de raisins séchés au soleil sur des cannizzi (des nattes de roseaux), il développe des arômes de figues mûres, de miel d’eucalyptus et d’épices douces. Les meilleurs domaines pour le déguster ? Tenuta di Castellaro (où Maria, la propriétaire, vous fera goûter des millésimes vieillis en fûts de chêne) et Cantine Nalli, une petite exploitation familiale qui propose des dégustations à 30-50€ avec des arancini (boulettes de riz frites) et des fromages de chèvre locaux.
Mais le Malvasia n’est pas le seul joyau œnologique de Lipari. Les vignes cultivées sur les pentes volcaniques de Salina (l’île voisine) produisent aussi des vins blancs secs comme le Carricante ou des rosés de Nerello Mascalese, parfaits pour accompagner les spaghetti alla liparota (avec des câpres, des olives noires et des anchois). Pour une expérience complète, réservez une dégustation avec dîner chez Ristorante Filippino (menu à 60-80€), où le chef Peppe marie les vins locaux avec des plats comme la pasta ‘ncaciata (pâtes au fromage de brebis et safran) ou le pesce spada alla ghiotta (espadon cuit avec des tomates, des olives et des amandes). Un conseil : demandez la bottiglia da un litro (bouteille d’un litre) de vin rouge maison – elle coûte 12€ et c’est le meilleur rapport qualité-prix de l’île.
Excursion en bateau vers Vulcano : l’aventure en groupe (et pourquoi pas avec une gueule de bois ?)
Après une nuit arrosée de Malvasia, rien de tel qu’une excursion en bateau vers Vulcano pour se remettre les idées en place. Plusieurs compagnies à Lipari (comme Eolie Boat Tour ou Nave Azzurra) proposent des sorties en groupe (à partir de 25-40€ par personne) avec arrêt pour se baigner dans les eaux thermales sulfureuses près de Punta di Mastro Minico. L’eau y est chaude, trouble et sent l’œuf pourri – mais après cinq minutes, vos muscles vous remercieront. Les bateaux font aussi escale à Gelso, une plage de sable noir où l’on sert des granite al limone (glaces à la limoncello) qui vous redonneront instantanément vie.
Pour les groupes d’amis en quête d’aventure, optez pour une excursion privée (environ 200-300€ pour 6 personnes) avec un skipper local comme Toni, qui connaît les criques secrètes où l’eau est si transparente qu’on dirait du verre. Son tour inclut un arrêt à la Grotta del Cavallo (une grotte marine où la lumière crée des jeux d’ombre bleutés) et un aperitivo à bord avec des panelle (beignets de farine de pois chiche) et du vin blanc bien frais. « À Vulcano, dit Toni en riant, on ne guérit pas seulement le corps avec les bains chauds, mais aussi l’âme avec le paysage. » Et après une journée comme celle-là, difficile de lui donner tort.
L’artisanat local : entre obsidienne, céramique et savon de pierre ponce
Avant de quitter Lipari, ne repartez pas sans un morceau de son artisanat. Dans les échoppes du centre (comme Bottega Eoliana ou L’Isola che non c’è), vous trouverez des bijoux en obsidienne, cette pierre volcanique noire comme l’ébène que les anciens Éoliens utilisaient pour fabriquer des outils et des miroirs. Aujourd’hui, les artisans locaux en font des pendentifs et des bracelets, souvent montés sur de l’argent 925. Comptez 50-150€ pour une pièce unique. Autre spécialité : les céramiques émaillées aux motifs géométriques bleus et jaunes, inspirés des décors grecs et arabes. Les ateliers de Ceramiche Eolie proposent des assiettes, des vases et même des teste di moro (têtes de Maure), un symbole sicilien de chance.
Enfin, ne quittez pas l’île sans un savon à la pierre ponce, fabriqué artisanalement depuis des générations. Le plus réputé est celui de Saponeria Eoliana, qui mélange de la pierre ponce broyée avec de l’huile d’olive locale et des herbes aromatiques. Parfait pour exfolier la peau après une journée de randonnée ou de baignade. Et si vous voulez rapporter un souvenir vraiment typique, achetez une bouteille de capperi sotto sale (câpres conservées dans le sel) ou de melanzane sott’olio (aubergines marinées) – les produits de Conservificio Eoliano sont une explosion de saveurs méditerranéennes. Attention : une fois goûtés, ceux du supermarché vous sembleront fades à jamais.
Menorca et les Îles Éoliennes : quand la Méditerranée se fait poésie brute et préservée
Il y a des endroits où la Méditerranée cesse d’être une carte postale pour devenir une expérience sensorielle et presque philosophique. Menorca, avec ses criques aux eaux turquoise bordées de pins parasols, et les Îles Éoliennes, où le Stromboli crache sa fureur nocturne comme un phare infernal, en font partie. Ces deux destinations, séparées par quelques centaines de kilomètres et un océan de différences culturelles, partagent pourtant une même âme : celle d’une Méditerranée sauvage, où le temps s’étire entre traditions ancestrales et une modernité discrète. À Menorca, on vous servira un caldero de langosta (un ragoût de langouste aussi riche en saveurs qu’en histoire) dans un restaurant de pêcheurs à Fornells, tandis qu’à Lipari, vous croquerez dans une panelle (galette de farine de pois chiche) arrosée de vin Malvasia, assis sur un quai où les filets sèchent au soleil depuis des générations.
Les deux archipels sont des musées à ciel ouvert de la lenteur. À Menorca, les llocs (fermes traditionnelles en pierre blanche) ponctuent la campagne comme des sentinelles silencieuses, tandis que les artisans de Ferreries perpétuent l’art de la avarca (sandale en cuir tanné au végétal), portée depuis l’époque romaine. Aux Éoliennes, c’est la pumice (pierre ponce) de Lipari, exploitée depuis l’Antiquité, qui raconte l’histoire volcanique de l’archipel – une histoire que vous pouvez toucher du bout des doigts en visitant les carrières à ciel ouvert ou les musées archéologiques de Lipari. Ici, même les murs parlent : les mattone eoliano (briques volcaniques noires) des maisons de Salina contrastent avec le blanc éclatant des maisons menorquines, mais toutes deux portent la marque d’une adaptation ingénieuse au climat et aux ressources locales.
Pourtant, ne vous y trompez pas : ces îles ne sont pas des disneylands méditerranéens. Menorca, classée Réserve de Biosphère, impose des règles strictes (pas de bâtiments de plus de deux étages, pas de publicités géantes) pour préserver son équilibre. Les Éoliennes, elles, luttent contre le tourisme de masse qui menace leurs ports étroits – à Stromboli, les habitants organisent des feste patronali (fêtes de saints) où les étrangers ne sont tolérés que s’ils respectent les codes (pas de maillots de bain en ville, pas de selfies pendant la procession). San Bartolomeo, le saint patron de Lipari, se fête en août avec des défilés de chars tirés par des bœufs, des concerts de frischietti (flûtes traditionnelles), et des tables débordant de caponata et de pasta alla norma. À Menorca, c’est le Sant Joan de Ciutadella, en juin, qui électrise l’île avec ses chevaux noirs dressés sur leurs pattes arrière (caixers) au rythme des xeremies (cornemuses locales). Deux îles, deux façons de dire : « Ici, on fait les choses comme nos grands-parents, mais on vous laisse regarder. »
Alors, comment choisir ? Si vous cherchez des plages de carte postale où l’eau est si transparente qu’on dirait du verre pilé (et où vous pourrez comparer les charmes secrets de Cala Macarella et Cala Turqueta), Menorca est votre île. Si vous préférez une aventure volcanique, où chaque randonnée sur le Sentiero dei Crateri (Vulcano) ou chaque plongée près des fumaroles de Panarea vous rappelle que la Terre respire encore, les Éoliennes vous appelleront. Mais attention : dans les deux cas, vous repartirez avec l’impression d’avoir effleuré quelque chose de rare – une Méditerranée qui n’a pas encore cédé à l’appât du gain facile, où les pêcheurs rentrent encore à l’aube avec leurs llagostes (langoustes) et où les vieillards jouent aux cartes sous les figuiers en maudissant (gentiment) les touristes pressés.
Pour vous aider à trancher (ou à rêver), voici ce que chaque destination fait mieux que l’autre :
- Menorca gagne pour : ses caminos de cavalls (sentiers équestres historiques), ses talaiots (monuments mégalithiques plus vieux que les pyramides), et ses zones humides de s’Albufera, paradis des ornithologues.
- Les Éoliennes écrasent la concurrence avec : leurs cannoli fourrés à la ricotta fraîche (à déguster à Pasticceria D’Amico à Lipari), leurs spiagge nere (plages de sable volcanique), et la possibilité de dormir dans une maison troglodyte à Salina.
- Égalité parfaite pour : les couchers de soleil (à Cala Galdana pour Menorca, au Belvedere di Quattrocchi pour Lipari), l’artisanat local (poteries éoliennes vs. bijoux en corall roig menorquin), et l’art de ne rien faire avec panache.
