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Iles Odyssee
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Coucher de soleil sur une plage de Maurice avec des pirogues bleues et des palmiers penchés

5 plages paradisiaques de Maurice pour un séjour farniente ou sportif

Posted on 25 octobre 2025

L’île Maurice n’est pas qu’une carte postale égarée dans l’océan Indien : c’est un paradis balnéaire où le farniente se marie aux frissons du kitesurf, où les dholl puris se dégustent les pieds dans l’eau, et où l’histoire coloniale murmure entre les filaos. Ici, les 5 plages paradisiaques de Maurice ne se ressemblent pas. À Trou-aux-Biches, le sable est si fin qu’on croirait marcher sur de la poudre de corail, tandis qu’à Le Morne, les vagues défient les windsurfers comme un rite initiatique. Mais attention : derrière les palmiers se cachent des réalités moins lisses—comme ces pêcheurs créoles qui maudissent les hôtels cinq étoiles pour avoir volé leurs criques, ou ces temples hindous où l’on brûle de l’encens pour apaiser les dieux avant d’affronter les rouleaux.

Choisir sa plage à Maurice, c’est un peu comme composer son assiette dans un table d’hôte local : tout dépend de votre appétit. Les amateurs de farniente se vautreront sur la plage de Belle Mare, où l’eau est si transparente qu’on y voit les poissons-perroquets grignoter les récifs, tandis que les accros d’adrénaline fileront à Flic-en-Flac pour dompter les vagues avec des moniteurs qui jurent par le « Mauritian style »—un mélange de décontraction et de technique hérité des anciens marins. Et puis il y a les plages secrètes, comme La Cuvette ou Poste Lafayette, où les Mauriciens viennent pique-niquer le dimanche avec des paniers remplis de gâteaux piments et de bières Phoenix, loin des transats alignés comme des soldats.

Entre lagons turquoise et légendes créoles : l’âme des plages

Les plages mauriciennes ne sont pas que des étendues de sable : ce sont des livres ouverts sur l’histoire tourmentée de l’île. Prenez Le Morne Brabant, cette montagne classée à l’UNESCO qui veille sur une lagune où les esclaves marrons se jetaient pour échapper à leurs maîtres. Aujourd’hui, les kitesurfeurs y dansent avec le vent comme pour exorciser le passé, tandis que les pêcheurs ramènent des thons dans leurs pirogues peintes en bleu « pour éloigner les mauvais esprits ». Plus au nord, Pereybère est un autre monde : ici, les familles indiennes célèbrent Cavadee en janvier en plantant des vels (lances rituelles) dans le sable, avant de plonger dans l’eau pour se purifier. Le contraste est saisissant—et typiquement mauricien.

Et puis il y a la cuisine de plage, cette alchimie de saveurs qui transforme un simple repas en expérience sensorielle. À Blue Bay, les vendeurs ambulants proposent des oursins grillés arrosés de citron vert, tandis qu’à Tamarin, les restaurants de poisson servent des vindaye de thon (mariné au vinaigre et au curcuma) avec des rotis si moelleux qu’on en oublie les coups de soleil. Les plages ici sont des théâtres où se jouent la vie quotidienne : des parties de domino sous les banyans, des mariages hindous avec des guirlandes de fleurs flottant sur l’eau, ou des sega (danses traditionnelles) improvisés au coucher du soleil. Même les sports nautiques ont leur folklore—comme ces instructeurs qui vous apprendront à surfer en « parlant en créole pour que tu comprennes le rythme de la vague ».

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Si vous pensez que le snorkeling se résume à barboter près d’un récif en espérant croiser un poisson-clown égaré, Bienvenue à Maurice, où l’océan Indien se transforme en un aquarium géant, mais sans les vitres sales ni les gamins qui tapent sur la vitre. Ici, les spots de snorkeling sont des écosystèmes vibrants, où les coraux dansent avec les vagues et où les poissons-perroquets croquent le récif comme des ados dans un buffet à volonté. Prenez Blue Bay Marine Park, au sud-est : ses eaux turquoise abritent plus de 50 espèces de coraux et une faune marine si dense qu’on se demande parfois qui observe qui. Les locaux appellent d’ailleurs ce parc „le jardin sous-marin“, et pour cause—les bancs de poissons-anges y évoluent avec une grâce qui ferait rougir les danseurs de séga.

Mais si vous voulez frimer devant vos amis (ou votre feed Instagram), direction L’Île aux Cerfs. Oui, c’est un peu cliché, mais le lagon ici est si peu profond et si transparent que même votre oncle Jean-Michel, qui confond masque et lunettes de piscine, y verra des poissons-papillons sans plonger. Les guides locaux, souvent des pêcheurs reconvertis, vous raconteront comment les „bato koray“ (bateaux en bois traditionnels) servaient autrefois à pêcher le vieux rouge (un poisson emblématique), avant que le tourisme ne transforme leurs filets en attractions. Petit conseil : allez-y tôt le matin, avant que les catamarans ne débarquent leurs hordes de touristes armés de crème solaire waterproof (qui, spoiler, ne l’est jamais vraiment).

Pour les aventuriers en quête de plages secrètes accessibles en kayak ou paddle, L’Île aux Benitiers est un must. Ce petit bout de terre près de La Gaulette est accessible en 20 minutes de pagayage depuis le rivage, et une fois sur place, vous aurez l’impression d’avoir découvert un treasure island version tropicale. Les eaux y sont si calmes qu’on pourrait y servir un aloudas (un dessert local à base de lait et d’agar-agar) sans renverser une goutte. Les pêcheurs créoles y posent parfois leurs „nasses“ (pièges à poisson en osier), et si vous avez de la chance, ils vous montreront comment attraper un crabes farcis—un plat typique où le crabe est cuit dans sa carapace avec une farce épicée à faire pleurer un Mauricien pur jus.

„À Maurice, la mer n’est pas qu’un décor. C’est une cuisine, une pharmacie (merci les algues médicinales), et parfois, un confesseur—parce que quand tu nagues avec les poissons, tes problèmes ont l’air bien petits.“— Un pêcheur de Trou d’Eau Douce, entre deux rhums arrangés

Si vous voyagez avec des enfants (ou des adultes qui se comportent comme tels), Trou aux Biches est votre Disneyland sans les files d’attente et les souris géantes. Cette plage du nord-ouest, avec son sable blanc poudreux et ses eaux peu profondes, est un paradis pour les petits—et pour les parents qui veulent siroter un jus de fruits de la passion en les surveillant du coin de l’œil. Les vendeurs ambulants y proposent des gâteaux piments (beignets épicés) et des dholl puris (une sorte de crêpe fourrée aux pois cassés), parce qu’ici, même les goûters sont une aventure culinaire. Les Mauriciens adorent les enfants, et il n’est pas rare qu’un inconnu vous propose un „bonbon la casse“ (un bonbon local à la cannelle) „pour le petit“. Attention, cela peut aussi être une stratégie pour vous vendre un tour en bateau…

À l’est, Poste Lafayette est moins fréquentée mais tout aussi adaptée aux familles. Les rochers volcaniques qui bordent la plage forment des piscines naturelles où les enfants peuvent observer des oursins et des bernard-l’ermite sans risque. Les femmes du village vendent souvent des „bouchons“ (coquillages transformés en souvenirs) et des paniers en vacoa (une fibre locale), tissés avec une précision qui ferait pâlir IKEA. Un détail culturel : si on vous offre un collier de fleurs de fleur de frangipanier, acceptez-le—c’est un signe de bienvenue, et refuser serait aussi malpoli que de dire non à un deuxième rougail saucisse (un plat à base de saucisses fumées et de tomates, à déguster avec du pain „fari“, une galette de farine de pois).

Famille pagayant en kayak transparent au coucher de soleil sur une plage de sable blanc à Maurice
Lagon calme de Trou aux Biches, où les kayaks deviennent des miroirs dorés au crépuscule

Pour un comparatif des plages de Flic en Flac vs Trou aux Biches, retenez ceci : Flic en Flac est la plage des „cool kids“. Avec ses eaux profondes et ses vagues adaptées au surf débutant, c’est l’endroit où les ados locaux viennent montrer leurs talents de bodyboard (et où les touristes viennent se casser le nez). Les restaurants de bord de mer y servent des „camarons“ (crevettes géantes) grillées à l’ail, accompagnées de „birani“ (un riz épicé hérité de la cuisine indienne). Trou aux Biches, elle, est plus „chill“ : sable doux, eaux peu profondes, et une ambiance de „village“ où tout le monde se connaît. Le soir, les familles y pique-niquent avec des „samoussas“ (beignets triangulaires) achetés chez Chez Rosy, une institution locale depuis 1972.

Derrière les plages, Maurice cache un autre trésor : ses „cases créoles“, ces petites maisons en bois peintes dans des couleurs vives (rose, bleu, vert) qui semblent sorties d’un tableau de Gauguin. À Mahébourg, près de la Pointe d’Esny, vous en trouverez des dizaines, souvent habitées par des familles depuis des générations. Certaines sont transformées en „table d’hôtes“, où l’on mange un „cari poulet“ (curry de poulet) préparé avec des épices moulues à la main. Les propriétaires adorent raconter comment leurs ancêtres, souvent des esclaves ou des engagés indiens, ont bâti ces maisons avec du bois de „vacoa“ et des clous forgés à la main. Aujourd’hui, elles résistent (à peine) aux cyclones et aux promoteurs immobiliers.

L’art de „ne rien faire“ (ou „farniente“, comme disent les Mauriciens) est une discipline locale. À La Cuvette, une plage sauvage près de Cap Malheureux, les pêcheurs passent des heures assis sur des rochers, une canne à pêche à la main et un thermos de thé „vanille-citron“ à côté. Si vous leur demandez s’ils attrapent beaucoup de poissons, ils vous répondront probablement „Pe bann la pe vinn“ („Ils viendront“) avec un sourire qui en dit long sur leur philosophie de vie. Les touristes pressés ne comprennent pas toujours cette lenteur assumée, mais c’est justement ce qui fait le charme de l’île : ici, le temps s’étire comme une hamac entre deux cocotiers.

Si vous cherchez un décor pour un „je t’aime“ (ou un „on se quitte“—on ne juge pas), La Plage de Pereybère est un classique. Ce petit croissant de sable près de Grand Baie offre des couchers de soleil si flamboyants qu’on dirait que l’océan a avalé un pot de peinture rouge. Les couples locaux s’y retrouvent pour partager un „gâteau patate“ (un dessert à base de patate douce) en regardant les „pirogues“ (bateaux traditionnels) rentrer au port. Un détail poétique : les pêcheurs allument parfois des „fanaux“ (lanternes) sur leurs bateaux, créant une guirlande de lumières sur l’eau. Si vous voulez jouer les romantiques, apportez une bouteille de „rhum arrangé“ (macéré avec des fruits et des épices) acheté chez La Distillerie de Chamarel—mais attention, certains mélanges locaux sont si forts qu’ils pourraient faire rougir même le soleil couchant.

Pour une expérience plus sauvage, direction Le Morne Brabant, où la plage s’étend à l’infini sous l’ombre imposante de la montagne classée à l’UNESCO. Les légendes racontent que les esclaves en fuite (les „marrons“) sautaient du sommet pour échapper à leurs maîtres—aujourd’hui, c’est un spot où les amoureux viennent s’embrasser en regardant les „vagues déferler“ sur les récifs. Les „séga love“ (chansons d’amour en créole) que l’on entend parfois le soir dans les restaurants de La Gaulette semblent écrites pour ce décor. Un conseil : si vous voulez impressionner votre moitié, apprenez à danser le séga (une danse traditionnelle où les hanches bougent comme des vagues). Les cours sont souvent proposés dans les hôtels—et non, trébucher sur le sable ne compte pas comme pas de danse.

Maurice regorge de plages qui ne figurent sur aucune carte postale. Anse La Raie, près de Cap Malheureux, en est une. Accessible après une courte randonnée (ou un trajet en 4×4 si vous avez peur des „cafards maniok“, ces gros insectes inoffensifs mais terrifiants), cette crique est un havre de paix où les „takamakas“ (arbres locaux) offrent une ombre bienvenue. Les pêcheurs y laissent parfois leurs „nasses“ accrochées aux branches, comme des décorations de Noël version tropicale. Si vous avez de la chance, vous tomberez sur un „bazar“ (marché improvisé) où les femmes vendent des „achards“ (légumes marinés) et des „bonbons napolitaines“ (des sucreries colorées qui collent aux dents et aux souvenirs d’enfance).

Plus au sud, Souillac et ses falaises battues par les vagues abritent des grottes marines où l’on peut nager à marée basse. Les locaux appellent cet endroit „La Roche qui Pleure“, à cause des gouttes d’eau qui suintent des rochers comme des larmes. Une légende raconte qu’une sirène y aurait perdu son amoureux, un pêcheur, et que ses pleurs auraient formé les „basses“ (piscines naturelles) que l’on voit aujourd’hui. Pour y accéder, il faut marcher le long des rochers (prévoyez des sandales antidérapantes, sauf si vous aimez les égratignures façon „je me suis battu avec un corail“). Les guides locaux, comme Raj ou Marie-Thérèse, proposent souvent des tours en „bateau verre“ (bateau à fond transparent) pour explorer les grottes sans se mouiller—parfait pour les romantiques… ou les paresseux.

Maurice n’est pas qu’une carte postale : c’est aussi un livre d’histoire à ciel ouvert. À L’Île aux Aigrettes, une réserve naturelle près de Mahébourg, vous pouvez voir les vestiges des premières colonies néerlandaises, dont un „four à chaux“ du XVIIe siècle utilisé pour construire les premières maisons. Les guides expliquent comment les esclaves malgaches et africains y travaillaient dans des conditions atroces—un rappel poignant que le sable blanc a aussi une mémoire sombre. Aujourd’hui, l’île abrite des tortues géantes et des „pigeons des mares“, une espèce endémique, comme pour symboliser la résilience de la nature (et des humains).

Près de Flic en Flac, les plongeurs peuvent explorer l’épave du „St. Géran“, un navire français qui a sombré en 1744 (et qui a inspiré Bernardin de Saint-Pierre pour écrire Paul et Virginie). Les coraux ont maintenant envahi la coque, transformant le naufrage en un récif artificiel où nagent des „murènes“ et des „poissons-lions“. Les pêcheurs locaux évitent souvent ce spot, par superstition—ils disent que les âmes des marins morts y errent encore. Que vous y croyiez ou non, une chose est sûre : quand vous remontez à la surface, la lumière de Maurice vous semble suddenly plus précieuse.

Maurice et Phuket : quand le sucre et les épices rencontrent le karst et les vagues

Il y a des endroits où le voyageur bascule entre deux mondes sans jamais vraiment quitter l’un pour l’autre. Maurice, cette perle de l’océan Indien, est de ceux-là : un melting-pot où les dholl puris (ces crêpes croustillantes fourrées aux pois cassés) se dégustent au petit-déjeuner entre deux coups de sega — cette danse créole aux hanches ondulantes, héritée des esclaves africains. Pendant ce temps, à Phuket, les moo hong (ragoûts thaïlandais de porc mijoté aux épices) fumant dans des cocottes en terre cuite côtoient les jungceylon, ces centres commerciaux clinquants où les touristes achètent des reproductions de Bouddhas en résine made in China. Deux destinations, deux obsessions : l’une pour le farniente sous les filao (ces arbres penchés comme des vieillards sous le vent), l’autre pour l’adrénaline des vagues de Kata Beach ou des falaises de Phromthep Cape.

À Maurice, la douceur n’est pas qu’un cliché marketing. Elle s’incarne dans les champs de canne à sucre qui ondulent comme une mer verte sous les alizés, ou dans les villages de pêcheurs de Mahébourg, où les filets séchent à côté des temples hindous peints en bleu électrique. Ici, le temps semble s’étirer comme la pâte des gâteaux piments (beignets piquants à base de lentilles corail), vendus par des mamies en sari sur les bords de route. Pour une immersion totale, rien ne vaut une journée à découvrir les expériences inoubliables de l’île : nager avec les dauphins à Tamarin Bay, explorer les cavernes de Gris Gris (où les vagues s’écrasent comme des coups de canon), ou déguster un cari bernique (un ragoût de coquillages) dans un restaurant de plage comme Coastal, où les pieds dans le sable sont obligatoires. Mais attention, derrière cette carte postale se cache une réalité plus complexe : celle d’une île où le créole mauricien (langue officielle) se mêle au français colonial et à l’anglais administratif, et où les inégalités sociales se lisent dans l’accès aux plages privées des hôtels 5 étoiles.

Phuket, elle, est un paradoxe ambulant. D’un côté, les long-tails boats (bateaux-taxis aux moteurs bruyants) slaloment entre les pics karstiques de la baie de Phang Nga, où les falaises calcaires émergent de l’eau comme des dragons endormis — le décor du célèbre James Bond Island. De l’autre, les soi (ruelles) de Patong grouillent de bars à ladyboys et de massages « happy ending », tandis que les moines bouddhistes en robe safran font leur quête matinale sans sourciller. La culture Peranakan (métissage chinois-malais) survit dans les shophouses colorées de Phuket Town, où l’on déguste des khanom jeen (nouilles de riz au curry de poisson) chez Raya, un restaurant installé dans une maison coloniale du XIXe siècle. Mais derrière les sourires thaïlandais se devine la pression du tourisme de masse : les tuk-tuks surtaxés, les éléphants exploités pour des balades, ou les villages de pêcheurs transformés en attractions folkloriques. Pour comprendre cette dualité, un détour par le site du ministère du Tourisme de Maurice (oui, même à Phuket, les comparaisons avec Maurice sont instructives) révèle à quel point le développement touristique peut être une bénédiction… ou un piège.

Ce qui frappe, finalement, c’est comment ces deux îles — l’une noircie par la poudre de volcan, l’autre blanchie par le sable de corail — partagent une même schizophrénie géographique. À Maurice, on passe des plantations de thé de Bois Chéri (où l’on sirote un thé vanillé en surplombant le lac) aux champs de canne brûlés avant la récolte, une pratique controversée qui noircit le ciel comme un présage. À Phuket, les plages de sable blanc de Nai Harn contrastent avec les bidonvilles de Karon, où des familles birmanes sans papiers vivent dans l’ombre des resorts. Pourtant, c’est dans ces contrastes que naît la magie : un coucher de soleil à Khao Rang, avec un singha beer à la main, ou une nuit de fête du printemps (le Songkran thaïlandais) où l’eau bénite se mêle à l’eau de mer… et à la bière renversée. Deux îles, deux façons de rappeler que le paradis a toujours un prix — et que les meilleurs voyages sont ceux qui osent regarder derrière le décor.

Alors, prêt à plonger ? Voici ce qu’il ne faut surtout pas manquer, que vous soyez du genre à lézarder sur une plage secrète ou à courir après les cascades (littérales ou métaphoriques) :

  • À Maurice : Un safari culinaire dans les marchés de Curepipe (essayez le briani, un riz épicé aux légumes et viande), suivi d’une randonnée dans le Parc National des Gorges de Rivière Noire — le seul endroit où l’on peut encore croiser le pigeon des mares, une espèce endémique.
  • À Phuket : Une classe de cuisine chez Blue Elephant pour maîtriser l’art du pad thaï (et comprendre pourquoi le vôtre ne sera jamais aussi bon qu’ici), puis une escapade en kayak dans les grottes marines de Hong Island, où la lumière filtre comme à travers un vitrail.
  • Pour les deux : Un cours de salsa (oui, à Maurice aussi, grâce à l’héritage antillais) ou une nuit en écolodge — comme La Vallée de Ferney à Maurice ou The Naka Island à Phuket — pour rappeler que le luxe, parfois, se mesure en silence et en étoiles.

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